Vous trouverez ci-dessous la présentation des sept membres de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption (CNPLC) nommés par le Président de l’Union par décret N° 11-162/PR, du 25 août 2011 qui ont prêté serment mardi 6 septembre 2011 devant la cour d'Appel de Moroni (Source : Al-watwan N° 1813 du lundi 5 septembre 2011).
Nous souhaitons bon courage et bonne chance à ladite commission sur laquelle les comoriens comptent beaucoup pour faire améliorer les choses.
un petit coucou amical à un des membres de ladite commission, un ami d'enfance et voisin du quartier. Je suis content d'apprendre qu'il continue à rester têtu, à être sérieux et à faire preuve de son intégrité. Cela fait plaisir de constater que certains ne changent pas !
Persévère. Continue à t'entêter et à ne pas céder. Et que d'autres t'emboitent le pas. Les choses bougeront un jour. On ne désespère pas. Comme quoi il y a des jeunes honorables dans notre pays. Reste toi même. N'imite surtout pas certains de nos amis qui sont malheureusement pourris.
1. Mchami Mohamed.
Né vers 1969 à Sidju ya Dimani, il est titulaire d’une maitrise de sciences et gestion (option finance et comptabilité) de l’université de Toamasina à Madagascar et
père de quatre enfants. Assistant du directeur des études et de la monnaie à la Banque centrale des Comores en 1996, il est devenu en 2000 chef du département Finance et expert du Bureau comorien
de conseil Bcc, une entreprise privée. Ce professeur de comptabilité à l’Enac (Ecole nationale d’administration des Comores) attrapera vite le virus de la politique. En janvier 2002, il est nommé
ministre de la santé et de la condition féminine au sein du Gouvernement d’union nationale de transition et occupera ensuite plusieurs postes politiques. Il fut un temps secrétaire général
adjoint de la présidence, puis secrétaire général à la Ma-mwe entre 2003 et 2004. Ancien député de l’île autonome de Ngazidja, il était membre de la commission des finances, avant d’être élu
vice-président du bureau de l’assemblée insulaire de janvier 2008 à mars 2009. Animateur et formateur des organisations professionnelles agricoles, Mchami Mohamed a été désigné par le président
de l’Union des Comores.
2. Moissuli Mohamed Azir.
Economiste de formation, c’est en 1995 qu’il a décroché son master en relations économiques internationales, option Commerce international (Université d’Etat de
Kiev). Il est aussi titulaire d’un master 2 en management du secteur public de l’université Omar Bongo au Gabon (mai 2011). Né à Fumbuni en 1969, il est père de deux enfants et a occupé le poste
de chef de service chargé des activités économiques au ministère de l’Economie avant d’être désigné à la commission anticorruption. Il fait aussi partie du comité de négociation des accords de
partenariat économique (Ape) avec l’Union européenne. Tour à tour, il était chef de service chargé des investissements et de la restructuration du secteur informel, économiste principal et chargé
des investissements de 2004 à 2005. Moissuli a bénéficié de plusieurs formations à distances et a participé à de nombreux ateliers et séminaires à l’étranger. Il représente, au sein de cette
commission, le ministère des finances.
3.Bakari Nomane Mohamed.
Né en 1964 à Nyimashiwai à Mwali, il est père de quatre enfants. Il est titulaire d’une maitrise en droit des affaires en 1998, puis un Dea en droit comparé à
l’université de Perpignan en 2006. Il fut tour à tour professeur de français, de droit, de finances publiques et de fiscalité à l’Enac, magistrat stagiaire au tribunal de première instance de
Moroni. Président de la commission tripartite pour la réconciliation nationale en 2001, membre de la commission d’élaboration de la constitution de l’Union des Comores en 2002, il est, depuis
2009, secrétaire général du ministère de la Justice, de la Fonction publique, chargé de l’Administration pénitentiaire, de la décentralisation, des reformes administrative. Nomane enseigne
également le droit à l’université des Comores.
4. Mouzaoui Amroine.
Né en juin 1985, il est le benjamin de l’équipe. Titulaire d’un master professionnel de droit privé des affaires (2009), le jeune Mouzaoui est juriste en
entreprise, option Gestion des ressources humaines. Malgré son jeune âge, il est très apprécié, notamment à l’Opaco (Organisation du patronat comorien). Il a également travaillé à la Chambre de
commerce de Comores et au cabinet de Me Harmia. Ses proches mettent en avant sa persévérance et son intelligence. A la commission anti-corruption, il représente les organisations professionnelles
du secteur privé.
5. Chams-Edine Maulice Abdourahamani.
Diplômé de l’Ecole nationale de la magistrature et de greffes d’Antananarivo, il est titulaire d’un DEA droit privé et sciences criminelles obtenu en 2006.
Proviseur du collège- lycée Gs Esperance Massiwa en 2001, il a été Conseiller juridique à la direction de la production et de l’environnement à Mwali en 2004 et chargé de mission à la
Coordination de l’action gouvernementale à Mwali (2007). Né en 1970, Maulice Abdourahamani était consultant du Pnud dans le projet relatif à la revue des capacités institutionnelles et
organisationnelles du Parc marin de Mohéli en 2001. Il représente le corps judiciaire à la commission anti-corruption.
6. Saïd Youssouf Mohamed.
Titulaire d’une maitrise en sciences et techniques d’aménagement du territoire, environnement et développement des régions à l’université Beaulieu à
Rennes1(France), il a ensuite décroché un diplôme de chef d’équipe de service sécurité incendie et d’assistance à personne (France). Il a travaillé au Canada et en France. Formateur au Cefader de
Mde en 1989, coordinateur du projet Femmes et Développement de Unicef en 1991, directeur du Programme alimentaire mondial (Pam) de 1992 à 1996, Saïd Youssouf a également occupé le poste du
secrétaire général de la Socopotram de 1996 à 1997. Depuis 2005, il est chef de poste en sécurité incendie à Paris.
7. Mohamed Halifa.
Ancien gouverneur de la banque centrale des Comores aujourd’hui à la retraite, il est nommé à une nouvelle direction depuis le 14 juillet dernier pour une durée de
six mois, à la Société nationale de poste et des services financière (Snpsf) après l’éclatement du scandale financier à la société au début du mois de juin. Homme discret, tranquille, natif de
Mitsamihuli, reçu à mainte reprise à Beit-salam par l’ancien président Sambi, mentionné à plusieurs fois à la nomination d’un poste ministériel en 2009, Il a intégré la Commission nationale de
prévention et de lutte contre la corruption au nom de l’Assemblé Union des Comores.
HAlidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)