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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

 

 

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 21:44


Une première aux Comores. Un ancien Chef de l’Etat vient de publier un livre dans lequel il parle de sa vie de Président de la république et des coulisses du pouvoir.  Cet ancien Chef de l’Etat est le Colonel Azali Assoumani (Photo)qui a dirigé le pays du 30 avril 1999 au 26 mai 2006. Il s’agit d’un livre d’entretiens avec le journaliste franco camerounais, Charles Onana, intitulé « Quand j’étais Président » et paru aux Editions Duboiris à Paris dans la collection « secrets d’Etat ». Il coûte 15 euros.

 

Apparemment, dans ce livre de 200 pages dont la sortie officielle est prévue le samedi 25 avril 2009, l’ex Président Azali parle entre autre de son " opposition au mercenaire Bob Denard " ( !!!), des circonstances dans lesquelles il s’était emparé du pouvoir par un putsch, de ses rapports avec l’Union Africaine et des institutions financières internationales (FMI, Banque Mondiale…)…

 

Espérons qu’avec ce livre, l’ex Président Azali profitera aussi pour présenter ses excuses pour tout le mal qu’il a fait à son pays et à son peuple à cause de son coup d’Etat inopportun du 30 avril 1999. Espérons également  que nous saurons davantage sur la façon dont son régime a bradé l’île comorienne de Mayotte dans le cadre des accords de Paris et institutionnalisé et officialisé le séparatisme dans notre pays. Pourquoi pas aussi des conditions dans lesquelles, il avait eu le toupet d’abandonner ses troupes sur le terrain pour se réfugier à l’Ambassade de France à Moroni alors qu’il était le chef de l’armée comorienne lors du dernier coup d’Etat du mercenaire Bob Denard en 1995 ayant abouti à la déportation du Président Said  Mohamed Djohar  sur l’île de la réunion. Sans quoi le livre sera décevant et aura un intérêt très très limité. Du moins pour moi. Car il a  un devoir de vérité vis-à-vis de son pays et de son peuple.

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

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commentaires

M
Mon cher Halidi, je te trouve bien courageux de chercher à répondre à des pseudos qui n'avancent pas d'arguments valables mais qui cherchent à te déstabiliser en disant que si tu juges sévérement l'ancien président c'est parce que tu es d'origine anjouanaise. C'est le genre d'argument auquel, quelqu'un comme toi qui n'a rien à prouver dans ce domaine devrait laisser "couler".Il est bien entendu que je fais miennes toutes tes remarques sur Azali. J'ajoute même que je sais de source sûre que la thèse qui a été défendue en 1999 de l'interposition (Azali aurait fait le coup d'Etat pour sauver les Anjouanais) est une supercherie dont plus personne ne croit sauf quelques très proches d'Azali, Abdou Soeufou et Boléro. Alors est-ce qu'on va dire que je pense cela parce que je suis Mgazidja ou que j'ai une haine envers Azali. Quand on veut écrire un livre pour ses amis, on le garde pour ses amis, quand on le rend public et surtout quand on s'adresse à la nation entière il faut s'attendre à devoir répondre aux interrogations de tous les membres de cette même nation, quelle que soit leur îles d'origine. Alors je dis aux fans d'Azali de préparer leurs arguments et de ne pas venir nous sortir des bêtises du genre : c'est parce que c'est un Mohélien, un Anjouanais, un Mitsamuhulien... Nous sommes tous Comoriens et nous voulons tous le bien de notre pays, différemment certes, mais faisons appel à la raison et non à des considérations enfantines.
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B
Sortie d'un livre !Au risque et péril pour un homme qui vient de laisser les Comores dans l'état que nous connaissons tous alors qu'on attendait de lui un redressement, en reponse à une classe politique qui a failli à la veille de l'idépendance comme après celle-ci.Une fois de plus, ses conseillers l'ont induit en erreur. Il est très rare de voir un ancien chef d'Etat se liver à ce genre d'exercice aussitôt, quel que soit le contenu à découvrir. Je le lirai avec ferveur pour essayer de trouver une réponse à au moins une question : Pourquoi ce frère Azali a laissé derriere lui la partie d'un pays qu'il avait pourtant le contrôle dans un tel état délabrement sur tous les plan ?Bébé
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T
CHER halidi moi en k un enfant du pays je suis avac vous mais ne fait pas quavec azali simplement li faut k tu fasse avec les autres aussi azali nous a detruis di nous ce qu'il fait ils et le seul president survivent ce lui le chef de rebelion de comore merci
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C
Il y a lieu de féliciter AZALI pour le courager de vouloir lever tout ce qui pèse sur sa personnalité.Plus d'un s'impatiente de savoir pourquoi le COMMANDANT s'est accroché au pouvoir alors qu'il tenait un discours contraire quelques semaines après le coup d'état. Bien sûr AZALI n'est pas sorti de la même école que le MALIEN ATT mais bénéficiait d'une adhésion importante des comoriens hostiles à la tounure qu'allaient prendre les évênements justifiant son coup de force.Ce livre qui pourra marquer l'histoire politique des comores, pour son contenu reflétant le sens de responsabilité de son auteur, portera une réponse objective, j'espère, à tout comorien qui rêve la magistrature suprême de notre pays.
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H
Bonjour KAEL !Je tiens tout d'abord à vous remercier de l'importance que vous donnez à mon blog.Maintenant, pour vous répondre, je vous renvoie à la précédente réponse sur le sujet destinée à Mwanama. Toutefois, j'ai du mal à comprendre pourquoi vous parlez de commentaires alors que j'ai juste émis des voeux. Je vous suggère de rélire mon article et de me citer ce que vous entendez par commentaires du livre ou de son résumé. Je n'ai fait que réprendre le résumé du livre tel qu'il est présenté sur le site de l'éditeur pour permettre aux lecteurs de mon blog d'en savoir plus. Ni plus ni moins. Ensuite, je me suis permis d'émettre des voeux et d'exprimer mes attentes. C'est tout. Je ne peux pas, en effet, me permettre de commenter ou critiquer une oeuvre quelconque que je n'ai pas encore lue. Où est le mal d'exprimer ses attentes ? Mais c'est vrai que dans notre pays l'on supporte mal les opinions même si ici je n'ai pas encore donné mon opinion ! Il va de soi que si je n'ai pas de réponses à mes attentes après lecture du livre je serai déçu. Mais cela ne signifie pas que d'autres lecteurs ne vont pas apprécier.Si cela peut vous rassurer, je n'ai aucun compte personnel à régler avec qui que ce soit. D'autant plus que je n'ai jamais eu à faire, ni de près ni de loin,  à notre ex Président et je n'ai aucunement l'intention de faire de la politique politicienne aux Comores. Bien au contraire, je suis content qu'il ait décidé de mettre à l'écrit son expérience présidentielle. De plus, j'ai beaucoup de respect pour tous les Présidents de mon pays même quand je ne partage pas forcément leurs convictions ou leur politique. Mais cela ne m'empêchera pas de les critiquer si je le juge utile.Par ailleurs, vous pensez que je fais peut être preuve de chauvinisme insulaire étant donné que je considère que le coup d'Etat de 1995 qui avait  porté à la tête Azali, un mganzidja alors que le Président intérimaire s'appellait Tadjidine, un mdzuwani (si je suis votre logique) était inopportun ! Cela ne me surprend pas du tout car c'est aussi fréquent aux Comores d'être taxé d'anti je ne sais pas quoi dès qu'on s'éxprime. Mais même si, je ne vous convaincrai pas, je tiens à vous préciser que, compte tenu du cadre dans lequel j'ai grandi et de mes origines familiales, je m'éfforce de dépasser le chauvinisme insulaire. Ceux qui me connaissent bien savent que je me sens plus COMORIEN DE OUANI que COMORIEN  d'ANJOUAN car je n'ai jamais cru au concept d'anjouannais. Des amis waganzidja, wa mwali et wa maoré peuvent le témoigner. Je voudrais aussi vous préciser que je ne considère pas forcément les opposants de l'actuel Président de l'Union qui ne sont pas natifs de Ndzuwani comme étant des opposants tout simplement parce qu'il s'agit d'un Président mdzuwani. Ou encore, de 1997 à l'année dernière, j'ai combattu ceux que je qualifiais "des voyous qui avaient pris Anjouan en otage", des wandzuwani (!!!!) même quand les chefs de l'Etat comorien s'appellaient aussi Mohamed Taki ou Azali.Enfin, même si je ne suis pas aux Comores, il m'arrive de savoir des choses en profondeur. Décidément, ça va être difficile pour les comoriens de ndzuwani de commenter ou critiquer le livre de notre ex Président ! En ce qui me concerne, J'ose espérer qu'un de mes vrais amis wangazidja acceptera de faire le "prête nom"si je juge utile de le commenter sur le blog. Car je ne commente forcément tous les livres que je lis sur le blog. Comme cela il n'y aura pas de problème. Sérieusement, je pense qu'il est temps de dépasser cet état d'esprit pour faire avancer les choses. Et je ferai toujours part de mes réactions ouvertement sur tous les sujets à chaque fois que je le jugerai utile. Le débât fait avancer les choses.Comoriennement.Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
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K
Cher Halidi,Je suis un fervent lecteur de votre blog et je vous avoue que je suis vraiment surpris des commentaires que vous faites sur la sortie prochaine du livre de l'ancien Président AZALI.Etonné par le ton d'abbords de vos commentaire, acerbe et plein de sous entendu, l'on croirait que vous avez un compte personnel à régler.Etonné ensuite par le fait que vous commentiez un ouvrage qui n'est même pas encore sorti. Vous commentez le résumé, une sorte de présentation marketing de l'ouvrage. C'est quand même désolant parceque je croyais que vous placiez les intérêts de la antion avant tout mais apparement vous n'avez peut-être pas digéré le fait qu'il est renversé un pouvoir dirigé par un anjouanais qui ne faisait rien pour protéger les siens et qui de surcroit avait déshonoré les comores lors de la conférence de tana.Moi j'étais aux Comores et je sais ce que j'ai vu, on ne m'a rien raconté.je vous demanderai donc de temporiser un peu vos ardeurs pour éviter ce genre de réaction.merci.
Répondre
H
A mwanama,Effectivement, n'essayons pas de commenter ce qu'on a pas encore lu. Si vous rélisez mon article vous constaterez que je n'ai pas du tout tenté de commenté quoi que ce soit.  D'autant plus que je n'ai pas encore lu le livre. J'ai juste émis des voeux et de  l'espoir.Pour ce qui est des quelques lignes du livre que j'ai rapportées ici, si c'est ce que vous considérez comme étant des commentaires,  je ne fais que rapporter ce que j'ai lu sur le site de l'éditeur que je vous invite à consulter.Par ailleurs, s'il est vrai que le titre est  "quand j'étais président", on lit sur le site de l'éditeur que l'ex président des Comores Azali assoumani évoque notamment dans le livre "comment il s'est opposé au mercenaire Bob Denard". Ce qui sous entend qu'il va au délà de ses 7 années présidentielles puisque la question de Bob Denard est antérieure à cette période sauf erreur de ma part. C'est pourquoi je me suis permis d'émettre l'espoir de lire aussi des explications sur des choses qui m'intéressent et qui n'ont rien à voir avec sa vie de Président de l'Etat Comorien.Pour ce qui est du coup d'Etat de 1995 et de ce qui se passait à cette période à Moroni, je ne cherche pas à ignorer quoi que ce ce soit contrairement à ce que vous pensez. Tout ce qui s'est passé était bien préparé et orchestré par les énnemis de notre pays. Avant même la tenue de la conférence inter comorienne de Tananarive, tous ceux qui suivaient de près ce qui se passait aux Comores savaient bien ce qui allait se produire. ce n'était pas du tout une surprise. cette pseudo révolte anti anjouannaise n'était qu'une mascarade pour légitimer le coup d'état.Comme vous, je suis un comorien qui s'oppose à la haine.Comoriennement.Halidi allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
Répondre
H
A Dainane,<br /> Je tiens à vous rappeler que mon blog n'a pas seulement pour objectif d'informer. Il me permet aussi de donner mon point de vue sur différents sujets et de dire ce que je pense haut et fort et à visage découvert même si cela peut dès fois choquer . J'assume toujours mes propos et je ne suis pas un adepte de la pensée unique. <br /> Vous dites que parfois vous lisez "des propos insupportables". n'hésitez pas dans ce cas de réagir et de donner aussi votre point de vue ou votre version des faits. C'est comme cela que les choses évolueront et le débât sera intéressant. La seule chose qu'il faut éviter c'est de porter atteinte à la vie privée des gens ou de véhiculer des mensonges.Si vous pensez que dès fois je mens , n'ayez pas peur de me corriger et de rapporter la vérité. Je suis ouvert aux critiques et débats intéréssants.Merci de votre compréhensionComoriennementHalidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
Répondre
M
N'essayons pas de commenter ce qu'on a pas encore lu, alors restons sur le titre, ce n'etait pas quant j'etais militaire,c'est quant j'etais president.deuxiement je crois que si azali n'avait pas pris le pouvoir à cet epoque de separatismes meme si tu veux aujourd'hui ignorer ce qui c'est passé avant azali, car ce n'est pas azali qui a creé le separatisme..., il serait trop tard pour qu'un jour l'union existait aujourd'hui, etant gde comorien, un front de separatisme comorien se serait manifesté pour viré les anjouannais à anjouan ou plutot les tué puisque c'etait la raison pour laquelle azali s'est accaparé du pouvoir, mais bon attendons lire ce qu'il a ecri fidelement à la liberté d'expressionPS: je ne suis pas azaliste, je suis comoriens qui ne cherche pas haine
Répondre
D
 bonjour Etant abonné et lecteur dans votre blog,j'ai l'impression que vous juger les principaux investigateurs à votre façon.je vous prie de ne porter aucun commentaire de votre part sur les articles parus car parfois on lit des propos insuportables                                  bonne comprehension
Répondre

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