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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

 

 

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 09:37

Source : Alwatwan.net/17 février 2009

Rassemblement-Aac L’Aac est un mouvement qui tend à regrouper les associations, groupements et coordinations à connotation villageoise ou régionale des Anjouanais à Ngazidja et plaide pour une cohésion nationale. Elle veut ‘‘promouvoir la citoyenneté comorienne’’. Selon son président, le cardiologue Sounhadj, il faut des actions sociales et surtout fouiller pour ‘‘trouver les racines du séparatisme et faire comprendre la notion de citoyenneté’’.

L’Association d’actions communautaires (Aac) a convié, dimanche 15 février à Moroni, la communauté anjouanaise à Ngazidja à un rassemblement baptisé ‘‘pique-nique de la solidarité et de l’unité’’. Plus de 500 personnes, y compris des invités originaires des autres îles de Ngazidja et de Mwali, ont répondu à cet appel. On y notait la présence, entre autres, du ministre de la Justice chargé des Affaires islamique, des hauts cadres de l’administration, des étudiants et une foule d’anonymes.

L’Aac se définit comme un mouvement de la société civile qui tend à regrouper les associations, groupements et coordinations à connotation villageoise ou régionale des anjouanais à Ngazidja et plaide pour une cohésion nationale. Son but est de ‘‘promouvoir la citoyenneté comorienne’’ car ‘‘le débarquement militaire n’est pas suffisant pour effacer les 11ans de séparatisme vécus’’, selon son président, le cardiologue Sounhadj. Le médecin reste ‘‘convaincu’’ qu’il faut des actions sociales et surtout fouiller pour ‘‘trouver les racines du séparatisme et faire comprendre la notion de citoyenneté’’.

Le président de l’Aac a souligné que son association agit aussi à Ndzuwani où elle fait des propositions aux autorités de l’île et mène des actions de développement communautaire. A propos du débat sur la révision constitutionnelle, il souhaite voir insérer en préambule en termes plus clairs la notion d’‘‘unicité du comorien’’. Sounhadj sollicite aussi que Moroni, la capitale soit dotée d’un statut particulier, que l’on y mette en place une police nationale et une autre police de proximité sans prérogatives judiciaires, au niveau des îles, pour éviter le désordre.

Le secrétaire général de l’association, Saëndou Djazila, a rappelé que l’Aac n’est pas une association uniquement d’Anjouanais et que la prochaine édition ce sont les associations à vocation similaire de Ngazidja et Mwali qui seront conviées pour le dialogue social.
La politique n’a pas sa place dans le cercle initié par l’Aac et aucun ‘‘mot de politique’’ n’est apparu dans les trois thèmes discutés en ateliers dimanche à savoir ‘‘l’Etat et la gouvernance’’, ‘‘la citoyenneté et le patriotisme’’ et ‘‘Le savoir vivre ensemble’’. La devise de sa structure est ‘‘Vivons mieux ensemble’’.

Rencontré dans la foule, Moutui Djamal, natif de Sima (Ndzuwani) a dit être venu pour s’informer de l’action de l’Aac. Mhoudhoir Ousseine, originaire de Komoni dans la région de Nyumakele (Ndzuwani), est vendeur ambulant. Il a rangé ses articles ce dimanche pour venir se renseigner davantage de l’association et se ‘‘réserve de prendre la carte le jour où il aura compris l’objectif de ce regroupement’’. Toutefois, la plupart des participants au rassemblement ont pris une part active aux débats dans les différents ateliers tenus pour la circonstance.

* Photo : Parmis les invités au rassemblement, le ministre Mmadi Ali (en boubou noir et bonnet blanc) et des hauts cadres de l'administration

M. Soilihi Ahmed

 

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J
UNION DES COMORES<br /> -------------------<br /> SAMBI / Référendum Constitutionnel<br /> Le double jeu de Madeira et SAMBI<br /> ------------------------<br /> SAMBI et Madeira viennent de lancer un double défi à l’UA et aux la Classes Politiques de Ngazidja et Moili.<br /> Par la même occasion, SAMBI vient de laver l’équipe politique à la tête d’Anjouan de juin 2007 à mars 2008.<br /> De juin 2007 à mars 2008, les responsables Anjouanais ont tout fait pour convaincre les opinions politiques Nationale et Internationale sur le comportement de non droit de SAMBI pendant que SAMBI endormait tout le monde en le plaçant sur le terrain d’un comportement séparatiste des responsables anjouanais.<br /> SAMBI a fini par l’emporter et tout le monde uni, Anjouan est frappée et les responsables anjouanais pourchassés pour être liquidés au nom du nationalisme comorien et de l’UA.<br /> Moins d’une année, J.A.A se félicite du constat actuel des Classes politiques de Ngazidja et Moili, lesquelles viennent de succéder aux ex-autorités anjouanaises dans leur combat contre le comportement de non-droit de SAMBI.<br /> SAMBI avait toujours compris que son seul obstacle était l’Equipe en place à Anjouan en 2007- 2008 et une fois leur délogement exécuté, SAMBI s’est mis à se balader aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, à l’UA et partout ailleurs en Iran, en Tanzanie, au Soudan….<br /> Du coup les pouvoirs des Iles c’est SAMBI, le Législatif c’est lui, (amalgame loi sur naturalisation apatrides) , le Judiciaire c’est lui et finalement la Constitution c’est lui. SAMBI en dispose comme il l’entend car Mohamed Bacar et son équipe ne sont plus là.<br /> SAMBI convoque un Référendum au mépris de la Constitution en son article 37.<br /> Les Classes Politiques de Ngazidja et Moili sont mises à terre et la Loi Fondamentale des Comores volatilisée.<br /> Ngazidja et Moili se seraient (au conditionnel) réveillées pour limiter les dégâts.<br /> La coalition d’hier contre un homme, contre un équipe et contre une Ile (Anjouan ) ne semble être au rendez-vous pour la défense de la Loi Fondamentale du pays et contre le bradage du territoire à des apatrides.<br /> Des voix s’élèveraient, y compris parait-il celle de l’UA à travers les verbillages contradictoires et éhontés de Francisco Madeira.<br /> Du courage pour ce combat mais n’arrêtez pas de vous retourner pour surveiller ce que Madeira fomentera derrière vous.<br /> Madeira est avec vous, avec SAMBI et avec l’UA. Attention !<br /> J.A.A était convaincue de l’évolution des Classes Politiques de Ngazidja et Moili et avait cru que Madeira avait terminé sa mission aux Comores. Et pourtant il continue à faire jouer les comoriens à sa guise. <br /> Attention ! Pendant que Madeira installait la Classe Politique Comorienne dans une demarche de table-ronde, J.A.A l’a aperçu à Beït Salam conclure un référendum avec Sambi.<br /> Un adage : « ce ne sont pas ceux qui sont morts qui vont encore mourir ; ce sont les vivants qui le seront ». <br /> Avec les barrons politiques de Ngazidja, il faut voir pour croire et SAMBI l’a ainsi compris.<br /> <br /> Jeunesse Anjouanaise Avertie<br /> <br /> <br /> <br /> Union des Comores<br /> ---------------<br /> Ngazidja / SAMBI / UA<br /> Divorce ou bouderie<br /> --------------<br /> L’histoire en est témoin, Ngazidja toute entière a fait jusqu’ici son choix sur SAMBI contre toute une Ile-Anjouan, contre toute une population au risque d’entamer biens et vies des anjouanaises et anjouanais. Le choix était clair : que tout soit démoli à Anjouan, que tous les anjouanais périssent ; l’essentiel que la terre anjouanaise soit remorquée par SAMBI pour être durablement attachée à…., et être condamnée à la soumission.<br /> Revenons-en sur les faits : Ngazidja et SAMBI <br /> -En 2006, aussitôt SAMBI élu, il a bénéficié du parrainage de Ngazidja pour déposer le Président anjouanais de la Cour Constitutionnel Monsieur Sourette et attribuer le poste à un grand comorien. On avait invoqué, « équilibre des chefs des Institutions aux Comores ». <br /> Jamais, ni dans la Constitution de l’Union, ni dans la loi organique portant organisation de la Cour Constitutionnelle, ni le règlement intérieur portant fonctionnement de ladite Cour n’avait prévu une tournante des Chefs des Institutions : il fallait violer la loi pour récupérer le poste.<br /> Ngazidja accompagne cette dynamique et l’UA entérine.<br /> -Fin 2006, SAMBI entame sa démarche pour enterrer la Constitution consensuelle de 2001 sous les regards complices de Ngazidja, en s’attaquant au Code électoral consensuel pour s’arroger tous les pouvoirs dévolus aux Iles surtout en matière de convocation des scrutins locaux. Ainsi SAMBI avait donné un signal fort pour la mise en route de son royaume.<br /> Ngazidja ferme de nouveau les yeux ; l’UA entérine de nouveau.<br /> -Premier Trimestre 2007 : le même SAMBI qui a révisé le code électoral pour s’approprier les pouvoirs de convocation des scrutins locaux s’arrange pour ne pas convoquer le collège électoral des Présidents des Iles jusqu’à l’expiration du mandat du Président d’Anjouan. SAMBI diligente des émeutes à Hombo-Anjouan, pose une problématique de fin de mandat et accouche son propre texte pour une soi-disant transition comme si c’est le Président d’Anjouan qui avait fauté en n’ayant pas convoqué le scrutin dans les délais.<br /> Ngazidja et l’UA s’interposent pour une médiation et imposent comme « solution juridique » la mise à l’écart de la Constitution d’Anjouan et déposent le Président Mohamed Bacar comme le voulait SAMBI. Tenez-vous bien, c’est le Président de la Cour Constitutionnelle Putschiste Mouzaoir Abdallah qui présida la séance consacrée au départ du Président Constitutionnel d’Anjouan sous le regard trompeur de son excellence Francisco Madeira bien entouré de ses alliés. <br /> La complicité contre Anjouan allait devenir criante lorsque les mandats des Présidents de Ngazidja et Moili expirent sans que la loi de la démission ne leur soit appliquée comme le cas d’Anjouan.<br /> -Juin 2007, en violation de son propre code électoral en son article 80, SAMBI reporte les élections d’Anjouan sans l’avis conforme de la Commission Electorale Insulaire d’Anjouan.<br /> Ngazidja et l’UA se rangent du côté de SAMBI pour soutenir encore une fois le non-droit.<br /> -En mars 2008, Ngazidja, Moili et l’UA se mettent toutes d’accord pour bombarder Anjouan et les anjouanais au nom du nationalisme comorien et universel qui autoriserait même des éliminations physique et pour s’assurer que les survivants de l’Ile d’Anjouan se mettent à genoux comme le sont actuellement.<br /> -En 2009, SAMBI estime que les plus forts ne sont plus là, sa route vers l’instauration d’un royaume comorien et sa propre intronisation est grandement ouverte.<br /> SAMBI décide se balader : il se rédige sa propre constitution et impose son référendum constitutionnel suivant sa propre procédure et son propre calendrier.<br /> Pendant que le conseil de Ministres de SAMBI délibérait le 14 février 2009 sur la date du référendum Constitutionnel annoncé pour le 22 mars 2009, l’UA de Madeira réunissait son forum habituel pour débattre d’une tenue d’une table ronde Constitutionnelle aux Comores.<br /> Les mauvaises langues disent même que l’UA de Madeira est en connivence avec SAMBI pour tromper la vigilance de Ngazidja et Moili :<br /> - Moili s’insurge et crie au voleur de sa tournante.<br /> - Ngazidja fait des muscles pour n’avoir été mise dans le bain par ses compagnons de toujours SAMBI et l’UA de ce dernier coup contre les intérêts de la suprématie de Ngazidja, et de la République.<br /> <br /> Réflexion<br /> Au fait, une lecture de la situation laisse croire que SAMBI et Ngazidja divergent pour ce qui est du but final mais sont de connivence pour ce qui est du parcours, de l’itinéraire :<br /> Ngazidja accompagnait SAMBI croyant le tromper pour que les Comores reviennent au centralisme politique et administratif d’hier avec le retour de la Présidence des Comores à un grand comorien.<br /> Par contre SAMBI collabore avec Ngazidja croyant la tromper pour s’arroger un statut comorien devant lui consacrer un pouvoir à vie avec ses apatrides naturalisés comoriens par un holdup parlementaire .Qui l’emportera : SAMBI-UA ? Ngazidja ? Les Comores ? Il faut voir pour croire. <br /> <br /> Jeunesse Anjouanaise Avertie
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