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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 09:00

Ci-dessous le communique du GRITAC (Groupe de Réflexion pour l'Intégrité Territoriale de l'Archipel des Comores) diffusé ce jour (14 octobre 2008) concernant l'attitude du délégué de l'Union des Comores à la 4eme commission de l'ONU



COMMUNICATION

 
Pendant que Rock Wamytan, le représentant kanak du FLNKS de Nouvelle Calédonie, à la 4ème Commission de l'ONU, fustige dans son intervention, "l'occupation illégale par la France de l'île comorienne de Mayotte", la délégation comorienne venue comme à son habitude, faire de la figuration, en évitant, selon la formule consacrée "tout ce qui fâche", se contente piteusement de féliciter le représentant Kanak, en lui demandant une copie de son discours 
 
C'est là une illustration éloquente, pour ceux qui doutent encore de la mauvaise foi et du grossier double langage de la clique de Sambi, sur le contentieux franco-comorien relatif au problème de Mayotte.
 
Pendant que les représentant des pays occupés et colonisés profitent de cette tribune exceptionnelle pour affûter leurs armes et faire entendre à la communauté internationale leurs revendications ô combien légitimes, notre représentant, Housseine Said Mohamed, utilise son précieux temps de parole et en passant l'argent du contribuable comorien, pour venir faire de la diversion, en parlant de tout, sauf de "l'occupation illégale par la France, de l'île comorienne de Mayotte" et encore moins de la prochaine départementalisation de Mayotte, comme l'atteste cet extrait de document :

 
   
 
10/10/2008
  Assemblée générale
CPSD/400

________________________________

Département de l'information • Service des informations et des accréditations • New York
 
Quatrième Commission
6e séance – après-midi
 
LA COMMISSION DESQUESTIONS POLITIQUES SPÉCIALES ET DE LA DÉCOLONISATION ENTEND LES POINTS DE VUE DIVERGENTS DU MAROC ET DE L’ALGÉRIE SUR LE SAHARA OCCIDENTAL
 
La Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) a poursuivi son débat général cet après-midi au cours d'une réunion qui a permis au Maroc et à l'Algérie de faire entendre leurs points de vue, fortement divergents, sur la question du Sahara occidental. 
 
 
M. SAID MOHAMED OUSSEIN (l'Union des Comores) a rappelé devant la Quatrième Commission qu'au cours des 30 dernières années, l'Afrique a souffert et continue encore de souffrir.  Il a expliqué, au nom de l'Union des Comores, que l'Afrique a désormais besoin de stabilité, de paix et de sécurité.  Les guerres, les conflits et le sous-développement entravent les efforts de construction d'une Afrique unie, forte et solidaire, a-t-il déploré.  Il a poursuivi son propos en mettant en avant la situation qui prévaut au Sahara occidental où les armes et l'intransigeance devraient aujourd'hui laisser la place aux négociations.  Il a félicité le Maroc pour les efforts entrepris.  Ces efforts ont été jugés « sérieux et crédibles » par le Conseil de sécurité; ils permettront de trouver une solution politique négociée au différend sur le Sahara, a estimé M. Oussein.  
  
  
Ce qui prouve une fois de plus, que les discours de Sambi ne sont que de la poudre aux yeux, sans aucune consistance, comme l'a laissé entendre Yves Jégo lorsqu'il assure, que lors de sa rencontre avec Ahmed Abdallah Sambi en mai dernier, « jamais nous n'avons évoqué le statut de Mayotte en 2h30 de discussions ». « C'est une querelle qui est presque derrière nous », a-t-il conclu.
.
Ce qui est irréfutable, c'est que la diplomatie comorienne applique fidèlement et au pied de la lettre, la politique française aux Comores, au détriment des intérêts comoriens. Et ce, en sacrifiant sur l'autel de la politique de mendicité et de vassalité, la souveraineté et l'intégrité des Comores qui ne sont pourtant, ni cessibles, ni négociables.
 
Pour le GRITAC (Groupe de Réflexion pour l'Intégrité Territoriale de l'Archipel des Comores) <gritac_2000@yahoo.fr>

Said Hassane Jaffar

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commentaires

S
Vous pensez que une fois mayotte comorienne ,tous les mahorais seront français ?Ils ne le seront pas ils auront choisi de faire partie de l'ETAT comorien.Donc soyez logique vous voulez être français et suggérer aux uatres de hne pas l'être et vous n'êtes pas en mesure de leur garantir un avenir meilleur.Pensez à mettre de l'ordre dans les autres îles avant de penser à l'île soeur.Vous n'avez pas  le monopole du patriotisme et je doute que vous sachiez ce que cela veut dire à part les comores sont formés de quatre îles.Nous le savons tous mais nous n'avons pas la même vision pour un retour de MAYOTTE.
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S
A SAID MOHAMED<br />  <br /> J'ignore si vous êtes le SAID MOHAMED qui écume le WEB pour salir et vilipender tous ceux qui ont l'outrecuidance de ne pas partager vos points de vue  (hier Mahmoud Ibrahim, aujourd'hui le GRITAC et demain… , vous en avez du pain sur la planche !). C'est devenu une fixation ! Au lieu de profiter de l'opportunité qui nous est offerte par les moyens de communication modernes, pour échanger dans le cadre de débats d'idées constructifs, vous préférez vous complaire dans l'invective, en proférant des affirmations mensongères et infondées destinées à satisfaire votre égo surdimensionné.<br />  <br /> Vous n'êtes et ne serez, ni le premier, ni le dernier à faire partie des tenants du séparatisme maorais. C'est votre choix et je le respecte, mais souffrez donc que l'on ne puisse pas partager votre façon désinvolte de présenter les choses à l'emporte pièce, hors sujet et hors contexte, lorsque vous écrivez : <br />         1. "Il ya une hypocrisie flagrante dans vos revendications". Vous vous fourvoyez et faites montre d'une malhonnêteté intellectuelle, en faisant semblant d'oublier que les associations de la société civile, dont le GRITAC, n'ont de cesse d'étayer leurs revendications par des arguments (que vous avez le droit de réfuter), puisés aux bonnes feuilles de la Constitution comorienne et aux valeurs communes universelles, régies par des règles et lois toujours en vigueur.<br />         2. "Certains parmi vous sont français et demandent aux Maorais de ne plus être français". Une fois de plus, vous êtes pris en flagrant délit de mensonge, dans la mesure où, il n'est venu à personne dans cette Communication du GRITAC, l'idée de vouloir demander aux maorais de ne plus être français. C'est une idée tout droit sortie de votre imagination fertile. Avant de lancer dans des diatribes qui suent la haine, l'intolérance et la machination, de grâce, ayez la gentillesse de bien lire au préalable le texte qui vous est proposé. Car manque de chance, dans cette communication, le GRITAC s'en prend essentiellement non à la France, mais à Sambi et à son gouvernement. Il est donc mensonger et hors propos d'écrire : "Il est temps d'assumer nos erreurs et d'arrêter de faire croire aux Comoriens qu'il n'y a qu'un responsable la France".<br />  <br /> Vous ne pouvez en fait vous départir de votre rôle de donneur de leçon, imbu de vanité et de suffisance, lorsque vous parlez de façon dédaigneuse de cette "élite" […] "qui n'a rien compris ce que veut dire indépendance", et de nous concocter un mode d'emploi d'enfer pour le règlement définitif de ce prétendu contentieux Comoro-Maoraise, dans la droite ligne de la politique d'occupation de l'île comorienne de Mayotte par la France, emboitée dans la foulée, par le Président Sambi. Il y a parfois des proximités, des associations de concepts (SAID MOHAMED, MAYOTTE OCCUPEE PAR LA FRANCE, SAMBI ET SON GOUVERNEMENT) qui se révèlent parfois plus parlantes que n'importe quel discours.<br />  <br /> S'agissant de l'occupation illégale par la France de l'île comorienne de Mayotte, il convient de dire à Said Mohamed et à ses semblables, que plus de trois décennies de désinformation, d'occultation et de falsification de l'histoire des Comores, n'ont pas eu raison de la combativité de tous les instants, d'associations de la société civile, tant décriées, qui ont chevillé au corps, la tolérance, la justice et la liberté. Le temps travaille pour les bonnes causes !<br />  <br /> Soilih Ali <br />  
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S
Je pense qu'il y a une hypocrisie falgrante dans vos revendications ,certains parmi vous sont français et demandent aux mahorais de ne plus être français?Pourquoi depuis des decennies les comoriens fuient leur pays ?A cause de une elite politique corrompue et qui n' a rien compris ce que veut dire indépendance.Il est temps d'assumer nos erreurs et d'arrêter de faire croire aux comoriens qu'il n'y a qu'un responsable la france.Le retour de mayotte ne se règlera pas au nations unis ,il ne faut pas être naif.Il ne suffit pas de reclamer le retour de l'île voisine ,il faut donner envie aux mahorais de nous rejoindre.Notre incapacité à prendre en main notre destin et notre immaturité ne peuvent inciter les mahorais à rentrer dans notre désordre et partager notre misère.
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H
Quelle lâcheté de la part de nos gouvernants.Que devons-nous faire face à cette capitulation?A mon avis, il faudra une agitation interne impliquant la société civile,les partis politiques patriotiques.Il est important de mobiliser les anjouanais victimes de cette politique honteuse de brûler le bateau et l'avion  qui assurent le transport de ces soit-disant clandestins à destination d'Anjouan.Il faut une AGITATION INTERNE PLUS CONSEQUENTE
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