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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 09:17
MAYOTTE : GTHN : DOUCHINA POSE SES CONDITIONS

Mardi soir, les délégations comorienne et française ont été reçues à la villa du conseil général de Kani-Kéli, en vue du 3e round de négociations du groupe de travail de haut niveau (GTHN) visant à établir des positions communes sur les deux dossiers que sont la circulation des biens et des personnes et la coopération régionale entre la France et l'Union des Comores. Sous les nombreux drapeaux français et européens, les membres des deux délégations, les élus mahorais et les plus hauts représentants de l'administration ont rompu le jeûne ensemble, avant d'écouter les discours d'Ahmed Attoumani Douchina, le président du conseil général, et de Mohammed Soihili, ambassadeur plénipotentiaire et chef de la délégation comorienne.

"Mayotte est une terre de paix où la population est attachée à sa liberté et à sa sécurité", a déclaré M. Douchina, qui a rappelé que la collectivité est engagée dans une dynamique de coopération régionale avec tous ses voisins. "Ces négociations s'engagent dans un climat un peu particulier", a commencé M. Douchina, faisant allusion à la récente mise à l'ordre du jour de la question de Mayotte une nouvelle fois à l'Assemblée des Nations-Unis, "je voudrais rappeler à nos frères de l'Union des Comores que Mayotte a fait son choix en 1975 et qu'elle aimerait que l'Union des Comores respecte ce choix", ajoutant encore, pour être plus explicite : "Nous voudrions vous dire que nous tendons notre main mais à une condition : que le choix de 1975 soit respecté. Les négociations doivent se faire sans l'arrière-pensée de récupérer Mayotte. Les Mahorais ne sont pas des marchandises, quelque chose que l'on peut négocier sans leur demander leur avis."

M. Douchina s'est dit prêt à discuter et voir dans quelles conditions l'Union des Comores et Mayotte pourront tirer profit de ces futurs échanges économiques et culturels, mais il a tenu à préciser à la délégation comorienne que "les élus de Mayotte ne trahiront jamais leur engagement pour la cause mahoraise, à savoir la marche vers la départementalisation. Si nous sentons une arrière-pensée chez nos amis comoriens, nous arrêterons les négociations et nous partirons", a-t-il menacé.

S'excusant pour ce "langage assez rude et brutal mais sincère", le président du CG a appelé les Comoriens à "dépasser ce petit conflit pour le bien de nos populations", espérant des "résultats concrets dans cette démarche entamée le 4 juin dernier à Paris". Les négociations doivent se terminer jeudi soir.

Source : FI n°2166 Mercredi 17 septembre 2008
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La vraie vie de Mohamed Abdou Madi Oili Moulin Mjamawé Mohamed Abdou Madi Oili est né à Mjamawé Anjouan. Le père de son père (son grand père paternel) est un Grand Comorien originaire de la région de Mkazi en grande Comore. Son père a travaillé dans les activités des Mac Luckie à Mjamawé. Sa mère est également née à Mjamawé ; son père (son grand père maternel) est Grand Comorien originaire de la région de Mboudajou (BAMBAO - Grande Comore) ; sa mère est originaire de Iroungoudjani – Moroni. Mohamed Adou fit ses études primaires à Sima et alla au collège et lycée de Mutsamudu (ANJOUAN). Il obtint son baccalauréat et partit faire ses études supérieures en Pologne avec une bourse. Il fera une année en Pologne et rentre au pays ne pouvant poursuivre ses études du fait d’une perte de la raison avec des accès de folie avérés. Il retourne ainsi à Anjouan sans aucun diplôme ou un équivalent quelconque. Son état mental amène sa famille à l’isoler à Milembéni, dans la résidence de sa tante l’épouse de Willy Mac Luckie. Isolé de tout il sera même enchaîné lors des périodes d’excès. Cette période psychiatrique durera près d’une année. Vint la période Ali Soilhi, des Commandos Moissi et consorts. Il y prend une part très active en tant que membre redoutable du comité de la région où il va sévir. Il deviendra vite célèbre grâce à l’une de ses actions de bravoure. Lors de l’une de ses décentes il est tributaire d’un acte d’une extrême violence chez l’une de ses maitresses (une femme originaire de Bimbini) résidant alors à Sima. Cette femme était mariée à un Grand Comorien originaire de Hamahamet (Grande Comore). Une nuit cette dernière en compagnie de son amant un dénommé Zoubeiri de Sima, ce dernier se fera tabasser et poignardé par Mohamed Abdou lequel était notoirement connu pour être un amant de la même dame. Acte de jalousie ou de folie ? Le malheureux Zoubeiri succombera de ses blessures et Mohamed Abdou restera impuni de cet acte criminel qui lui a été imputé. Et si ce n’était que la fin d’un acte le 1er d’une série… Par la suite il sera recruté comme animateur auprès de la radio nationale RADIO COMORE qu’il quittera pour aller poursuivre des études, ayant obtenu une bourse pour aller suivre des études financières et d’impôts en Algérie. Il se spécialisa inspecteur dans le domaine de la contribution directe. Cette formation durera environs 2 ans. Dès son retour au pays il sera recruté auprès du service (tant convoité) des impôts en tant qu’Inspecteur. Il ne tarda pas à s’illustrer grâce à un redressement fiscal qui rentrera dans les anales du Service et du pays. Il a eu à faire un contrôle fiscal en la personne de Mr Jean MOULIN (concessionnaire Peugeot de l’époque). Le constat fait étant d’une verbalisation d’une somme importante, l’inspecteur négociera pour la modique somme de 8 millions de francs comoriens. Mohamed Abdou Madi soustraira cette somme auprès de Jean Moulin qui la lui payera en mains propres. Mais Jean Moulin pas convaincu se renseigne tout de même auprès d’autres agents des impôts et découvre la forfaiture. Réalisant que Mohamed l’a bel et bien détourné, l’homme assez âgé mais bien portant fera à la suite de cela une crise cardiaque qui l’emmène à se faire hospitaliser à l’Hôpital El Marouf de Moroni. Isolé de tout contact, sauf de sa famille et proches, Mohamed Abdou Madi parvint malgré tout à s’introduire dans la chambre du souffrant. Ce qui ne devait pas arriver arriva, et Jean MOULIN fit une seconde crise cardiaque fatidique à la vue de son bourreau Mohamed Abdou Madi. Compte tenu des éléments de suspicions connus de tous, l’Ambassade de France aux Comores a du faire ouvrir une enquête de gendarmerie visant à élucider les raisons exactes du décès de son ressortissant. Le parquet de Moroni ouvra alors une information. Mohamed Abdou Madi sera entendu et mis en détention à la maison d’arrêt de Moroni durant une année. Par la suite il bénéficiera d’une liberté provisoire. L’instruction n’aboutira jamais à un jugement du prévenu comme cela a usage d’être fait. Mohamed Abdou devenant quelques années plus tard Ministre de la justice sous TAKI vous avez deviné la suite… Et comme par hasard le dossier le concernant disparaît purement et simplement. Le prévenu ne sera jamais rappelé en revanche il héritera du nom de sa victime devenu depuis son second nom le plus connu « MOULIN » Fin de l’acte 2 Grace au butin récolté il construira sa résidence privée actuelle sur les hauteurs de Moroni à DACHE (MAVINGOUNI) à quelques encablures du village natal de son grand père. MOULIN se mariera avec une femme née d’un père Anjouanais de OUANI (lui-même né à Labattoir – Mayotte) et d’une mère de Moroni - IROUNGOUDJANI. Sa vie maritale il la passe alors dans une maison familiale de son épouse dans le quartier de IROUNGOUDJANI – MORONI à proximité de la mission catholique de Moroni. Heureux dans sa vie conjugale, il ne pourra s’empêcher de commettre l’acte le plus odieux et le plus répugnant en violant une jeune fille de 9 ans environs (nièce de sa propre femme). Elle est tristement connue de tous, car déambulant encore aujourd’hui les rues de Moroni atteinte de folie depuis. Elle se nomme Zahara et se promène toute nue entre les voitures dans Moroni. Si vous prêtez un peu l’oreille vous l’entendrez prononcer le nom de MOULIN Fin de l’acte 3 Dans la série des excès sexuels MOULIN engrossera sa propre cousine. S’agissant d’une honte familiale, la famille fera vite quitter la jeune femme en toute discrétion vers la France afin de s’y faire avorter et éviter le scandale en dehors de la famille. Fin de l’acte 4 Encore un autre acte de l’homme MOULIN aux vertues sexuelles des plus immorales. Grand ami de Feu Chaharane Said Ali ; il se fera un grand plaisir de lui détourner son épouse avec un stratagème digne d’un film, mais à la mesure du machiavélisme de MOULIN. Il tendra à son ami un piège avec une maîtresse organisé au domicile du frère de MOULIN à Moroni Coulée de Lave. A la suite de cet incident bien évidement l’ami de MOULIN quitte son épouse avec laquelle MOULIN se marie aussitôt en guise d’auto récompense. MOULIN vivra plusieurs années avec cette femme. Chaharane Said Ali lui ne se relèvera jamais de l’incident. Fin de l’acte 5 Il sera le grand manitou avec Said Mohamed Sagaf aux commande dans la fameuse affaire ASHLEY dans laquelle des milliards se sont volatilisés des caisses de l’état dans des mallettes avec la bénédiction du chef de gouvernement des « BANDITS ». C’est le surnom d’un gouvernement qui donne toute la définition d’une fonction de 1er Ministre qu’il occupe avec une arrogance et une insolence inédite en passant par les sirènes d’escorte (jamais vues pour un 1er ministre auparavant), l’hélicoptère présidentiel dont il s’aménage une piste spéciale à MJAMAWE (son village natal). Au summum de sa mégalo il devient vite « MJAMAWE » Fin de l’acte 6 Passé maître dans l’art de la gestion des finances de l’Etat, feu Djohar va lui confier en guise de cerise sur le gâteau le dossier du deflatage des agents de la Fonction Publique dont les fonds avaient été apportés par la Banque Mondiale. Nous connaissons tous le fiasco qui s’en est suivi notamment sur de l’usage réel de l’enveloppe et les vrais faux départs volontaires de fonctionnaires. Fin de l’acte 7 MJAMAWE devient le conseiller et homme de main de TAKI lequel va lui confier la haute mission d’aller à Anjouan en pleine cession pour ramener l’île dans le giron de la république. Ni séparatiste, ni membre de l’un quelconque des mouvements cessessionistes d’Anjouan connu, ni chef de parti politique, MJAMAWE se trouve en dépit de tout cela propulsé sur le pied dé stal des heures glorieuses du séparatisme en devenant même le porte parole auto désigné du mouvement populaire dont Fundi Abdallah Ibrahim en la tête. Suivent ensuite les Commandant Ahmed, Charlie, Sambi et autres Mohamed Djanffar renvoyés au second rang malgré que ce soit eux qui ont lancé l’élan du mouvement et fourni les moyens. Mais ce que ne sait pas le plus commun des comoriens alors, c’est que MJAMAWAE tombé comme un cheveu sur la soupe est bel et bien investi d’une mission de récupération par TAKI. Bien entendu cela n’aura pas servi à grand-chose vu que le débarquement militaire de l’opération « GORO » aura bel et bien lieu. Mais peu importe puisque MJAMAWE sera parvenu à ses fins contre la remise d’une somme importante par TAKI convaincu par la capacité de MJAMAWE de ramener l’île cessessioniste dans le giron de la République. La suite est connue puisque MJAMAWE se fera bien évidement débusquer par les Mutsamudiens avertis des manœuvres pécuniaires de MJAMAWE. Ca sera l’une des principales raisons qui vont entraîner sa chute dans car obligé de capituler et battre retraite vers les forets de SIMA et environs et s’en suivi l’incendie (par les embargos) de sa maison sise dans son village natal à Mjamawé. Il s’en sortira indemne en empruntant une barque vers Moroni via Mohéli. Une fois à la Grande Comore il rejoint son protecteur TAKI. Malgré son échec cuisant, il se fera nommer Ministre de la justice et de la Fonction Publique. Dans l’exercice de ces fonctions il va là encore s’illustrer. Parmi ses actions on comptera le nombre de dossiers qui vont disparaître et en première ligne le sien sur l’affaire Jean MOULIN ainsi que des faux billets des camerounais saisis rapidement blanchis en complicité avec le Procureur de la République de l’époque. Mais MJAMAWE est passé maître dans l’art de faux billets bien avant puisque certains n’ont pas oublié son précèdent ou un jeune de SIMA a laissé la vie mystérieusement à Madagascar. Fin de l’acte 8 Comme MJAMAWE s’était suffisamment mis sous les feux de la rampe lors de son gouvernement des BANDITS, il parvint avec l’appui de certains de ses anciens colistiers à s’infiltrer sans trop de mal dans le clan très fermé des gens d’AZALI lequel comptait parmi autres ténors (MSAIDIE/SOUEFOU/FAKRI/ABODO/NAOUFAL/CHARANE). AZALI lui confie sans trop de peine le consulat des Comores à Madagascar. Son séjour dans ce pays va lui permettre de gérer ses affaires commerciales et ses trafics de tout genre en passant par l’entretien de ses réseaux régionaux (d’anciens R.G. français et nostalgiques des réseaux françafrique démantelés) basés en partie à la réunion et à Mayotte. Ses activités génératrices de revenues sont telles qu’il va jusqu’à détourner ses partenaires de sommes colosales (cf. affaires des commerçants de WANGANI et BAZIMINI – ANJOUAN lesquels ont porté plainte auprès de l’île autonome de BACAR, affaire classée bien sur sans suite). Parmi autres méfaits le chargé d’affaires consulaires MJAMAWE à son actif les sommes d’argent également volatilisées, qui étaient destinées des jeunes étudiants comoriens. La mère de MJAMAWE décède, ce dernier ne peut se rendre à Anjouan pour l’inhumer car il y est menacé de mort après don départ en catastrophe. Malgré de nombreuses interventions, Mohamed BACAR président de l’île signe et persiste que MJAMAWE est persona non grata à BACARLAND. Alors que MJAMAWE fait partie des ténors et candidat naturel du parti CRC d’AZALI, il lui est préféré un autre anjouanais non membre de la CRC pour devenir le candidat investi par le parti qu’il dira plus tard être celui des grands comoriens. Ca sera IBRAHIM HALIDI (avec comme colistier Le prince Said Ali Kemal du parti Shuma) qui sera le candidat de la CRC aux élections de l’Union qui ont vu SAMBI devenir le Président plébiscité par les Anjouanais (après les primaires ou il avait 13 candidats en lice) pour qu’ensuite les Grands Comoriens, les Mohéliens fassent le choix de l’AYATOLLAH, Hadji, Fundi Said Mohamed Abdallah SAMBI. MJAMAWE n’aura pas avalé la pilule, très remonté contre ses amis grands comoriens qu’il dit l’avoir trahi au moment ultime va soutenir contre toute attente KAAMBI EL YACHOURTUI lors des élections de mai 2006. Egal à lui-même ça sera bien entendu suivant un deal pécuniaire avec hôtel tous frais payés plus véhicule de location durant toute la campagne présidentielle. Fin de l’acte 9 Comme le séparatisme fait les jours heureux des BACARLANDERS qui se voient encore refaire un autre cycle de 10 ans, voila MJAMAWE qui débarque bagages, femme et enfants sur l’île d’Anjouan. Pris dans un étau BACAR ne pouvait que l’accueillir les bras ouverts, qui plus autant l’homme MJAMAWE amène dans sa mallette ses réseaux régionaux voire internationaux en renfort. Avec son culot monstre il ne va tarder à devenir le N°1BIS de BACARLAND. Comme il en est devenu le porte parole et puissant ministre de la poste et télécommunications c’est l’homme incontournable. Il en profitera pour régler se comptes par téléphones via média interposés : radios et TV Bjabal. SAMBI et ses hommes en auront pour leur grade et les grands comoriens MDJIDJEMGO implicitement dont il se dit soutenir dans leur recherche de HOUTAMOU (autonomie) contre SAMBI. Cynique jusqu’au bout il ne recule devant rien, la dernière manche qu’est celle d’avoir la tête de BACAR il va s’allier à KAAMBI, et IBRAHIM HALIDI pour parvenir à ses fins. L’objectif non avoué du trio est de faire vaciller BACAR et par effet boule de neige SAMBI. Devenu l’homme de confiance de BACAR en détrônant le puissant SARKOZI (Jaffar Salim) l’homme devenu un super ministre gère en fait l’île avec tous les excès dont on lui connaît. Se proches l’appelle le « MONGOZI », nouveau sobriquet. Un journaliste qui a eu à l’interviewer confiait que celui qui a vu BACAR sans voir le porte parole n’a pas accompli sa mission et son reportage est incomplet. Le débarquement militaire de l’UA (Comoro/Soudano/Kenyan) du mois de marc 2008 a eu lieu et les hommes forts de BACAR se font prendre pendant que le Colonel prend la poudre escampette par KWASSA exfiltré par les réseaux militaires français basés à La réunion via Mayotte. L’île de Mayotte est mise en feu et les MZOUNGOU attaqués par des bandes de jeunes, c’est le 27 mars 2008 date maquée d’une « pierre noire » car point culminant dans le dénombrement de la quantité d’anjouanais sur l’île de Mayotte. L’acte 10 n’a pas pris fin puisque c’était sans compter sur l’efficacité des réseaux F…. Les acolytes de BACAR sortis de KOKI sont amené à l’hôpital (un classique bien connu !!) ensuite à la gendarmerie de Hombo ou ils vont prendre la fuite avec leur geôlier par KWASSA à partir de la plage de ALQUITAR. Mais les bons marins vous diront que le trajet avec pour point de départ Mutsamudu est impossible (voire infaisable) sans une quantité très importante de carburant alors que tout le monde sait qu’à ce moment là on est en pleine pénurie d’essence à Anjouan, Mohéli et Grande Comore. Mystère ?? non puisque Mayotte est tout proche. La suite on la connaît puisque l’OFPRA, le quai d’ORSAY viendra rendre visite à ses réfugiés VIP (parmi lesquels figure Mohamed Abdou) que les journalistes ont dores et déjà surnommé les BACAR BOYS BAND. Une suite viendra dans pas longtemps sur l’homme : o Né Mohamed Abdou Madi, o Devenu MOULIN, o Ensuite MJAMAWE, Mais comment peut finir une telle personne sur de si petites îles ? Quelle sera sa prochaine mutation ou folie ? Ceux qui ont vécu avec l’homme, ceux qui le côtoient se posent déjà la question à quand va t il mettre le turban pour aller rejoindre SAMBI ? Oh que le temps est court, on ne sait jamais…
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G
juste pour rappeller la délégation comorienne qu'il faus jamai chérché à reveille à des gent qui ne son pas dormi.il faus que sambi dépose le dosier des comores au nations unus  et à l'union eropeenne  voila mon poin de vu sur ce dosier . 
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