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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 19:55
Deux autres corps ont été récupérés le mardi 14 juillet  au large de la Tanzanie. Ce qui porte à 24 le nombre de corps retrouvés. Il y a aussi des débris.  Mais curieusement, les recherches des corps vont cesser. C'est du moins ce qu'ont décidé  les équipes de secours françaises et tanzaniennes. En effet, celles ci pensent qu'il n'y a plus de chance de retrouver d'autres corps.

Cette histoire commence à être incompréhensive du moins à notre niveau. C'est au moment où les recherches produisent leurs fruits qu'on décide d'arrêter au lieu de persévérer ! Bizarre non.

Mais bon, quand on est pauvre dans ce monde, on est obligé de subir. Si on avait nos propres moyens de sécours on allait se permettre de poursuivre les recherches pour retrouver le maximum de nos morts et les enterrer dignement. Car nous sommes convaincus qu'on peut en trouver d'autres...

Et si le gouvernement Comorien demandait l'aide d'autres pays pour poursuivre les recherches ? N'avait il pas obtenu de l'aide pour intervenir militairement à Anjouan ?

Si cela n'est pas possible, on fera avec. Après tout notre océan n'a t-il pas l'habitude d'ingurgiter des êtres humains.... des comoriens.....des dechêts toxiques, de la pollution et que sais je encore ?  Et ce, au vu et au su de tous !

Maintenant se pose la question de l'identification des corp. C'est encore un autre casse tête. On en parlera dans un prochain billet. Inchallah.

Mais en attendant ce prochain billet si d'ici là il ne sera pas périmé, nous nous posons quand même la question suivante :
 Quels et combien de corps seront envoyés aux Comores ? Car tous ceux qui ne seront pas identifiés resteront en Tanzanie. C'est le droit qui veut cela. Le droit doit être appliqué même s'il n'est pas logique dès fois. C'est comme cela. Mais la diplomatie, si elle est bonne, peut aussi régler le problème et contourner le droit. Chut ! Gardez cela pour vous car nous sommes mal placés pour nous exprimer ainsi.
Il parait que pour le moment, il n'y aurait que cinq corps qui seraient identifiés. 

Mais en attendant, subissons, subissons, subissons................ SUBISSONS.
Pleurons, pleurons.....
"Dizo mgu andzawo"......C'est ce que veut Dieu.
Parait-il.

Pauvre pays adoré !

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 10:11
C'est confirmé. Environ 180 proches des victimes du crash de l'A310 de Yemenia Airways quittent  la France aujourd'hui pour Moroni. Environ 75 personnes ont pris l'avion ce matin  à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle lequel fera escale à Marseille pour récupérer les autres passagers. Il serait bien de connaitre la liste des passagers et les critères de leur choix avant de juger. Car il n'est pas sur que toutes les victimes aient des proches dans cet avion. L'émotion était forte à Roissy. Forte émotion sur les visages et le recueillement ! Les familles sont parties. Elles arriveront à l'aeroport de Moroni-Hahaya cette nuit. Inchallah. Il y aura aussi une forte émotion et des pleurs....Les médias nous feront le compte rendu avec émotion aussi.

Ce qui importe maintenant dans cette affaire est de connaitre l'évolution des recherches et les véritables raisons de ce crash. Aucune hypothèse ne doit être écartée pour ne pas être déçue d'ici quelques mois voire quelques années.  Se focaliser sur une seule hypothèse est la pire méthode d'une défense efficace dans un combat juridique de longue haleine. Dès fois un responsable apparent peut en cacher d'autres. Et comme nous ne le dirons jamais assez, l'émotion doit céder la place à la sérénité, au pragmatisme et à la determination. C'est ce dont ont surtout  besoin nos morts.

Je continue à me poser mes questions inutiles et/ou débiles dans mon petit coin. Pourtant le novice que je suis, les réponses à ces questions peu importe leur qualification me soulageront  ne serait ce que pour mon cousin nakib dont le corps se trouvent aussi  dans son océan ou en Tanzanie. Qu'il sache tout simplement que peu importe l'endroit où s'est réfugié son corps, lui se trouve dans nos coeurs comme les autres victimes !
Pourquoi on met beaucoup de temps à récupérer les fameuses boites de l'avion alors qu'elles seraient localisées depuis quelques jours ?
Pourquoi tant de contradictions dans cette affaire ?
Qui est qui dans cette affaire ?
Pourquoi ? Pourquoi ... ? ....

Espérons qu'il n'y a pas anguille sous roche. car j'aimerais bien mettre ma longue main sous cette roche pour tenter de récupérer au moins une boite. L'autre boite sera récupérée par les plongeurs spécialisés en la matière ou un robot. C'est la seule chose que je peux faire  pour mon cousin Nakib et les autres victimes. Mais j'ai trop peur des anguilles! 

Halidi allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)


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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 22:43

Lisez l'article ci-dessous publié par http://mayotte.rfo.fr/infos/actualites/crash-aux-comores-les-restes-de-corps-retrouves-nen-sont-pas_6164.html , vous comprendrez pourquoi nous avons choisi le titre "Crash de Yemenia : Et si c'était un missile français ?

Un journal saoudien évoque la piste d’un missile français

 
Le quotidien saoudien installé à Londres, Al-Sharq Al-Awsat, avance que l’Airbus A310 de la Yemenia n’aurait pas été victime d’un crash mais aurait été abattu par un missile de la marine française dont l’un des navires était présent dans la zone maritime comorienne.


La source citée par le journal est unique et assez vague ; il s’agirait d’un "fonctionnaire comorien". Selon cette même source, au moment du drame, les forces navales françaises manœuvraient dans la zone.


Un missile tiré depuis un bâtiment maritime aurait ainsi atteint l’avion par accident et la marine française aurait ensuite "écarté" les secours non-français.


Enfin, cette source expliquerait qu’un sous-marin français aurait déjà localisé l’avion mais empêcherait son accès. Dimanche, l’agence américaine Associated Press prétendait quant à elle que la boîte noire de l’Airbus aurait été détectée par un sous-marin français.


Dans leur édition du 04 et 05 juillet les quotidiens yéménites, Yemen Post et Yemen Observer avaient repris l’information publiée par Al-Sharq Al-Awsat. Le Journal de l’île de la Réunion dans son édition du 07 juillet l’avait également évoquée avec plus de circonspection.


L’Arabie Saoudite et le Yémen détiennent la compagnie Yéménia, propriétaire de l’Airbus qui s’est abîmé au large des Comores, à part égales.

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 22:35


MORONI (AFP) vendredi 11 juillet 2009Les restes découverts jeudi au large des Comores ne sont pas d'origine humaine et ne sont donc pas ceux de victimes du crash de l'Airbus de Yemenia le 30 juin, a déclaré vendredi à l'AFP le lieutenant colonel Ismaël Mogne Daho, chef du centre des opérations de secours.

"Nous avons fait notre devoir qui était de les ramener à Moroni et de les faire analyser par des spécialistes", a déclaré le chef du Centre comorien des opérations de secours et de la protection civile.

"Des médecins comoriens et légistes français les ont examinés et ont conclu que ces restes n'étaient pas humains", a-t-il ajouté. "Trois baleines ont échoué dans la zone ces derniers jours et sont en état de décomposition. Nous présumons que ces restes proviennent de ces baleines", a-t-il indiqué. Des experts médicaux légaux sur place ont confirmé à l'AFP que ces restes provenaient de cétacés.


Jeudi, les autorités avaient annoncé que des restes de corps de victimes présumées du crash avaient été découverts par des pêcheurs aux abords de la localité de Djomani, au nord de la Grande-Comore, l'une des trois îles de l'archipel des Comores.


Depuis mardi, 22 corps de victimes possibles du crash ont été en outre découverts près de l'île de Mafia, dans l'archipel tanzanien de Zanzibar, et étaient soumis à des tests d'identification pour déterminer si il pourrait s'agir de victimes du crash.


L'Airbus de la Yemenia effectuant la liaison Sanaa-Moroni s'est abîmé en mer le 30 juin peu avant son atterrissage à l'aéroport de la capitale comorienne Moroni, avec 153 personnes à bord. Seule une adolescente de 12 ans a survécu.

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 19:10

"La France communique lorsqu'elle a des griefs à faire à un avion pour des raisons d'entretien. Elle communique immédiatement l'ensemble de ces griefs à une autorité européenne qui, elle-même, les communique au plan international", a déclaré François Fillon avant d'ajouter : "Il n'y a pas du tout de problème de ce côté-là et le président des Comores ne peut rien reprocher à la France sur cette affaire d'état de l'avion".


Le premier Ministre français a, en fait, réagi aux réproches du vice Président et Ministre des Transports comorien, Idi Nadhoim . Ce dernier , en réponse au Sécrétaire d'Etat chargé des Transports, Dominique Buissereau qui avait mis en cause dès le jour de l'accident l'état technique de l'A310 de Yemenia Airways  et affirmé que celui ci était interdit de venir en France avant de revenir sur ses propos quelques jours après, avait  déclaré  sur France 24 : "Il y a énormément de compagnies qui sont interdites de faire voler leurs appareils en France. Etonnamment, la France ne nous a pas communiqué la liste des appareils" de la compagnie Yemenia. Air Mozambique ou Air Angola sont interdits: là on a compris. Mais on n'a jamais entendu parler de la compagnie yéménite."

Avec ces nouveaux propos du premier Ministre français sur le même point, l'on retrouve à notre avis la continuité d'un langage diplomatique qui n'est pas à la portée de tout le monde et une polémique inutile qui ne règlent rien. Dominique Buissereau, Idi Nadhoim, Bernard Kouchner et maintenant François Fillon.... Et demain Sambi....ça fait un peu trop pour rien du tout ! Le plus simple serait de publier la note ou la lettre qui a été adressée par les autorités françaises ou l'autorité européenne aux autorités comoriennes pour savoir  une fois pour toute qui dit la vérité et qui ment. En tout cas, cette polémique me rappelle mon enfance. On se permettait d'attribuer la faute à autrui sans preuve aucune. Et cela donnait à peu près ceci : "c'est toi. Non ce n'est pas moi. Si c'est toi. Non ce n'est pas moi..." Et tout le monde sy mettait. Finalement on ne savait jamais qui disait la vérité et qui mentait. Nous nous demandons tout de même  pourquoi dès le début de l'accident, on s'est précipité à axer les réproches sur l'état technique de l'avion  en oubliant les précautions et reserves d'usage qui s'imposent après une telle stratégie ! Sauf pour le citoyen français d'en bas ou le citoyen comorien dont la langue n'a pas d'os. Surtout quand on sait pertinemment, comme l'a justement rappelé le Premier Ministre français
 que ce qui importe"Surtout  ce qu'il faut, c'est retrouver les boîtes noires pour savoir ce qui s'est passé avant de prétendre que cet accident serait dû à l'état de l'avion. En réalité personne n'en sait rien".


Rappelons que Monsieur Fillon se rendra demain (samedi 11 juillet 2009) à Moroni pour "présenter les condoléances de la République française au président des Comores et surtout aux familles des victimes" et "
voir ceux qui travaillent sur le terrain pour essayer de retrouver les corps des victimes de cet accident terrible et pour retrouver les boîtes noires qui nous donneraient des explications." Quelle gentillesse !!!

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)


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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 08:58

Selon un communiqué  de l’hôpital Trousseau de Paris 12eme en date d’hier (jeudi 09 juillet 2009),  Bahia Bakari (Photo : archives), agée de 12 ans et seule rescapée de l’accident de l’A 310 de Yemenia Airways du 30 juin dernier au large des Comores, a subi une opération de "chirurgie réparatrice maxillo-faciale". Tout s’est bien passé. Selon le même communiqué, son état est "satisfaisant" et elle a "regagné sa chambre en fin d'après midi et se repose".


Bahia Bakari est hospitalisée à l’hôpital Trousseau depuis le 02 juillet dernier date de son rapatriement des Comores. Elle souffrait de de "contusions multiples" et "de brûlures".

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 08:47

Source : Alwatwan.net/08 juillet 2009


Encore une fois les embarcations de type Sogawa font parler d’elles. En effet une d’elle est partie le dimanche 5 juillet de Hasimpao, une ville côtière d’Anjouan qui fait face à Mohéli où réside notamment à Wanani une forte communauté originaire de cette localité, vers 9 heures à destination de l’île de Djoumbe Fatima et plus précisément à Itsamia.

A bord, s’y était entassée une douzaine de personnes dont la plupart sont des étudiants qui, comme toujours en cette période de l’année, viennent à Mohéli et plus particulièrement dans la région de Djandro où ils louent leurs services en qualité de travailleurs saisonniers lors de la récolte des clous de girofle qui est très pénible mais très lucratif pour un étudiant aux origines modestes qui veut préparer sa rentrée et année scolaire qui se profilent à l’horizon dans des conditions les meilleures.

Ce n’est que vers 15 heures qu’elle se pointe devant Itsamia dans une mer de saison. Le navire a fini par chavirer et un des pêcheurs répondant au nom de Abdou Mpoera originaire de Komoni (Anjouan), mais résidant dès son jeune âge à Siry Zirudani à Mohéli, est porté disparu alors que Elzana, un handicapé moteur de Djwaezi-Mrafeni est parvenu à faire partie des onze heureux rescapés. L’accident est survenu à environ soixante mètres de la terre ferme lorsque une vague de grande taille venue de derrière, s’est engouffrée dans l’embarcation obligeant les occupants qui ne s’y attendaient pas à une baignade plus que forcée dans une mer agitée. Said Ali Djamaliat, le "commandant", est gardé pour les besoins de l’enquête dans la brigade de gendarmerie de Fomboni avant sans doute d’être présenté au parquet où il pourrait être inculpé de transport illégal ou homicide involontaire.
Et Après?


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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 20:21
Crash Yemenia : 9 nouveaux corps de possibles victimes découverts en Tanzanie




DAR ES-SALAAM (AFP) — Neuf corps, qui pourraient être ceux de victimes du crash de l'Airbus de Yemenia aux Comores, ont été découverts près de l'île de Mafia (Tanzanie), portant à 22 le nombre de cadavres recensés, a-t-on appris jeudi de source officielle.

"Neuf nouveaux corps ont été découverts entre hier (mercredi) et aujourd'hui (jeudi)", a déclaré à l'AFP par téléphone le responsable administratif de l'île de Mafia, Manzie Mangonchie.

Treize corps avaient déjà été découverts depuis mardi aux abords de cette île située au sud-est de Dar es-Salaam et à environ 500 km de l'archipel des Comores.

M. Mangonchie a précisé que les opérations de recherche s'étaient intensifiées jeudi, impliquant des bateaux, des avions et des hélicoptères.

La frégate française Floreal faisait route jeudi vers Mafia.

Parmi ces 22 corps, 14 ont été transportés de Mafia à Dar es-Salaam pour subir des tests d'identification dans différents hôpitaux, a précisé à la presse le ministre tanzanien des Affaires étrangères Bernard Membe à l'aéroport de la capitale économique tanzanienne

"Les corps vont être examinés par des experts originaires des Comores, de la France et de Tanzanie", a ajouté le ministre, en compagnie du vice-président comorien, Idi Nadhoim.

Jusqu'à présent, la police tanzanienne n'a pas pu déterminer si ces corps pouvaient être ceux des victimes du crash du vol Yemenia.

Des restes de corps de victimes présumées de l'accident ont par ailleurs été découverts jeudi par des pêcheurs aux abords de la localité de Djomani, au nord de la Grande-Comore, l'une des trois îles de cet archipel de l'océan Indien.

L'Airbus de la compagnie Yemenia effectuant la liaison Sanaa-Moroni s'est abîmé en mer le 30 juin peu avant son atterrissage avec 153 personnes à bord. Seule une adolescente de 12 ans a survécu
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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 20:08

Source : Alwatwan.net / 09 juillet 2009
Crash de l’A310 de Yemenia. L’ambassade des Comores à Paris : Coordonner les actions pour aider les familles des victimes

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Le nouvel ambassadeur des Comores à Paris, Abdallah Mirghane, qui n’a pas encore présenté ses lettres de créance, ne chôme pas pour coordonner les actions liées au crash de l’A310 du Yemenia Airways. La petite Bahia, seule rescapée du crash et son père ont reçu la visite ministre des Transports et celui des investissements dépêché par le gouvernement du Yémen, a annoncé l’ambassadeur comorien dans un communiqué.

L’ambassadeur Abdallah Mirghane, continue de rencontrer les familles des victimes. Il a participé le 6 juillet à la Courneuve à une réunion de constitution de l’association des familles des victimes. Il a exprimé, à cette occasion sa disponibilité à apporter son concours. Il a annoncé l’ouverture d’une permanence dans les locaux de l’ambassade pour l’accueil, l’information et le soutien administratif aux familles et à leurs représentants, en vue de faciliter leurs démarches et celles des associations. Il a établi des contacts avec le Gisti, une association française spécialisée dans la défense des étrangers, pour apporter leur concours dans le traitement des dossiers.

Une rencontre de trois ambassadeurs, Christine Robichon, nommée par le gouvernement français auprès des familles des victimes, Kahed Ismail Al -Akwa’a, ambassadeur du Yemen à Paris et Abdallah Mirghane des Comores, s’est tenue le mardi 7 juillet pour coordonner les actions des parties touchées par ce drame.
Les trois ambassadeurs ont décidé d’aider les proches des victimes du crash à se rendre rapidement à Moroni. Deux vols sont affrétés par le Yemen auprès d’autres compagnies pour assurer le déplacement.

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 19:53

Source : Alwatwan.net / 09 juillet 2009

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Des restes difficilement identifiables auraient été découverts près du village de Djomani dans la région de Mbude (Nord-ouest de la Grande-comore). Djomani étant le village où, justement, des témoins avaient observé le crash aérien et où avaient été conduites les premières recherches de l’épave de l’avion, les restes seront par précaution immédiatement acheminés à la morgue de Moroni pour conservation et identification. L’information allait être vite démentie

Mais, même si la découverte était confirmée, elle ne valait pas un communiqué, mais devrait peut être gérée dans la plus grande discrétion, puisque l’information, en elle-même, a produit l’inverse de l’effet recherché, entraînant un mouvement de panique et bouleversant encore plus les familles des victimes.

Une dépêche de l’Afp, citant une source du Cosep, avait crée la confusion, entre les restes du marsouin découvert et les corps de l’Airbus A310. Le Cosep, qui avait précipitamment publié un communiqué, confirmant la découverte devait l’infirmer quelques minutes plus tard.
Le colonel, Ismeel Moegni Daho, précise par ailleurs que pour l’instant, “la délégation comorienne conduite par Idi Nadhoim et accompagné du ministre des Relations extérieures, Ahmed Jaffar, s’est rendue ce matin sur l’île de Mafia où se trouvent les corps repêchés dans la zone”.
Selon toute vraisemblance, l’attente plus longue sera plus longue que prévue.

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