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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 09:44

Nous arrivons à la fin de la CCCOI (Coupe des Club Champions de l’Océan Indien) de Basket-ball qui se déroule à Madagascar depuis le 13 juillet 2010. Les finales auront lieu dans quelques heures.

 

Pour la catégorie masculine, JEUNESSE CANON de Mayotte (une île comorienne sous administration française) s’opposera à COSFA  de Madagascar.

 

Pour la catégorie féminine, BBCM de Madagascar affrontera BCD de la Réunion.

 

Quant aux équipes représentant les Comores, AMISCO de Moroni  tentera de décrocher la  3eme place et la médaille de Bronze aujourd’hui. Elle a été battue en demi-finale hier par COSFA de Madagascar.

 

Les filles de L’AS FAIGAFFE  de Ouani ont été éliminées après deux défaites.

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
17 juillet 2010

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 22:12

Comme nous vous en avons parlé dans le dernier numéro de Pangahari, le bullettin d’information de l’AOFFRAC, la CCCOI (Coupe des Clubs Champions de l’Océan Indien) en Basket ball  a débuté ce jour. Toutes les équipes championnes de Basket ball (Hommes et femmes) de Seychelles, Comores, Madagascar, Mayotte (une île comorienne sous administration française), la Réunion et Maurice y participent. Les Comores sont représentées par AMISCO pour la catégorie masculine et l’AS FAIGAFFE de OUANI pour la catégorie féminine.

 

Vous trouverez ci-dessous la constitution des poules et le programme du tournoi :

 

 

POULES

 

POULE A FEMININE

 

SEYCHELLES : HOT SHOTS

MADAGASCAR : BBCM

MAYOTTE: BCM

 

POULE B FEMININE

 

REUNION: BCD

MAURICE: HOOP

COMORES: AS FAIGAFFE

 

POULE A MASCULINE

 

MAYOTTE: JEUNESSE CANON

MADAGASCAR: COSFA

MAURICE: REAL CLUB

 

POULE B MASCULINE

 

REUNION: BCD

COMORES: AMISCO

SEYCHELLES: PLS HAWKS

 

 Programme du tournoi

 

Le 13 juillet 2010 :

 

12h00 : (catégorie féminine) /  BCD Filles(Réunion)# HOOP (Maurice)

 

14h00: (catégorie masculine) / BCD (Réunion) # AMISCO (Comores)

 

16H00  : (catégorie féminine) / BBCM ( Madagascar) # BCM (Mayotte)

 

18h00 : (Catégorie masculine) / COSFA (Madagascar) # REAL CLUB (Maurice)

 

 

Le 14 juillet 2010

 

12h00 : (catégorie féminine) / HOT SHOTS (Seychelles) #  AS FAIGAFFE (Comores)

 

14h00 : (catégorie masculine) REAL CLUB (Maurice) # JEUNESSE CANON (Mayotte)

 

16h00: (catégorie féminine) /HOOP ( Maurice)# AS FAIGAFFE (Comores)

 

18h00: (catégorie masculine) AMISCO (Comores)# PLS HAWKS (Seychelles)

 

Le 15 juillet 2010

 

12h00 : (catégorie féminine) /AS FAIGAFFE (Comores) # BCD Filles (Réunion)

 

14h00 : (catégorie masculine) PLS HAWKS ( Seychelles) # BCD garçons (Réunion)

 

16h00 : (catégorie féminine) /HOT SHOTS (Seychelles) # BBCM (Madagascar)

 

18h00 : (catégorie masculine) JEUNESSE CANON (Mayotte) # COSFA ( Madagascar)

 

Le 16 juillet 2010

 

1/2 Finales

 

Le 17 juillet 2010

 

Match de classement + Finale

 

Nous souhaitons une bonne réussite aux représentants des Comores.

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
13 juillet 2010


 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 12:53

Manuel Amoros

 

 

Selon le site internet OM.net, l'ancien joueur international français (82 selections en équipe de France) et Marseillais, Manuel Amoros, est nommé sélectionneur de l'équipe nationale des Comores. Il a pour objectif principal  la la qualification de l'équipe à la CAN (Coupe d'Afrique des Nations) 2012. Une tâche qui ne sera pas du tout facile compte tenu des débuts catastrophiques de l'équipe. Celle ci a en effet été battue par l'équipe de Madagascar par un score sans appel de 10 - 2 en match aller des éliminatoires.

 

A noter qu'au mois de mai dernier, un autre français, Jean Paul ROSSIGNOL avait remplacé CHAMITE à ce poste.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

 

  Rectificatif :

 

Selon la fédération comorienne de football, Manuel Amoros n'est pas le selectionneur de l'équipe nationale de football des Comores. Il occupe en fait le poste de coordinateur au sein de la fédération comorienne de Football. Jean paul Rossignol reste le selectionneur de l'équipe et Chamité est toujour entraineur.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 21:53

 

 

Chamité n’est plus l’entraineur des cœlacanthes, l’équipe nationale de football des Comores. Nous venons en effet d’apprendre la nomination d’un français en vue des éliminatoires de la CAN 2012 qui débuteront dans quatre mois. Il s’appelle Jean-Paul Rossignol. Cet homme âgé de 56 ans n’est autre que l’ancien entraineur de l’équipe nationale  de Madagascar qui a été limogé le 31 mars 2007, un mois après la signature d’un contrat d’un an. C’était suite à une lourde défaite (3-0) infligée par la côte d’ivoire dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2008 !

 

D’où la question suivante qui s’impose :
Qu’est ce qui a motivé la fédération comorienne de Football (FCF) de choisir  un tel entraineur et qu’elles sont les conditions financières ?

 

D’autant plus qu’il ne connait même pas les footballeurs comoriens. Juste quelques semaines pour former l’équipe et quelques mois pour la préparer !  C’est incroyable. Apparemment, il était attendu à Moroni aujourd’hui pour trois semaines. L’occasion pour lui de repérer les joueurs à sélectionner. N’importe quoi. Pffffffffff.

 

 

Halidi Allaoui
(HALIDI-BLOG-COMORES)

 

 

 

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 23:06

Un tournoi réussi!

« On a voulu innover cette année, en organisant ce tournoi de football ; l’appréhension m'a envahi jusqu’à cet instant » avouait en substance  un représentant du comité organisateur, quelques minutes avant le coup d’envoi de la première rencontre. Albacouna.jpg Avec quatre équipes, et non les moindres, l’édition "number-one", connaîtra un succès non escompté. Il y eu pléiade d’étoiles (Pistolet, Schoubert…etc) et feu de buts dans le gymnase Maurice Herzog  de Bussy Saint Georges. Bussy.jpg Tour à tour, Albacouna du capitaine Schoubert,  Bussy-St- Georges, les Boss du mentor Halidi, et Mayotte de Babasso , se livreront une bataille sans merci mais loyale, et à la grande satisfaction d’un public qui a su répondre présent. Les-Boss.jpg Très vite, les joueurs se laisseront aller au délice du "bouillon-de-riz au-lait", œuvre d’une supportrice d’Albacouna. Mayotte de Babasso a su déjouer le piège grâce à une potion  tenue secrète,  et a pu ainsi se hisser juste derrière les jeunes de Bussy et devant Les Boss et Albacouna.Mayotte.jpg

La notabilité d’Ouani, dignement représentée dans le gymnase, donnera le coup d’envoi de la finale qui opposera Mayotte à Bussy dans une bonne ambiance. Finalement la vivacité de la jeunesse de Bussy aura raison de la pugnacité des joueurs de Mayotte, sur un score serré de 3 buts à 2.
Quelques heures plus tard, et sous les applaudissements d'un public très honorable, Bussy recevra des mains de M. Ahmed Ben Cheikh, le trophée.
Darkaoui 

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 23:40

 Le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2012 dont la phase finale sera organisée conjointement par la Guinée équatoriale et le Gabon a eu lieu samedi 22 février 2010 au Congo.

 

Vous trouverez ci-dessous la composition des groupes :

 

Groupe 1 : Mali, Cap Vert, Zimbabwe, Liberia

Groupe 2 : Nigeria, Guinée, Ethiopie, Madagascar

Groupe 3 : Zambie, Mozambique, Libye, Comores

Groupe 4 : Algérie, Maroc, Tanzanie, Centrafrique

Groupe 5 : Cameroun, Sénégal, RD Congo, Maurice

Groupe 6 : Burkina Faso, Gambie, Namibie, Mauritanie

Groupe 7 : Egypte[1], Afrique du Sud, Sierra Leone, Niger

Groupe 8 : Côte d'Ivoire, Bénin, Rwanda, Burundi

Groupe 9 : Ghana, Congo, Soudan, Swaziland

Groupe 10 : Angola, Ouganda, Kenya, Guinée-Bissau

Groupe 11 : Tunisie, Malawi, Tchad, Botswana

 

Le Togo, étant exclu des deux prochaines éditions, ne participera pas à ces éliminatoires

 

Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES



[1] L’Egypte est le triple tenant du titre

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 21:31

Source : Alwatwan n° 1500 du lundi 9 février 2010

 

Les huit formations de la première division à Ndzuwani ont toutes échangé des joueurs avec les autres îles de l’archipel et entre elles-mêmes. Chirazienne, le grand

club de Domoni, a recruté Boina Me et Outete, deux joueurs de la sélection nationale arrachés à Belle Lumière, une formation djoiezienne.

 

De son côté, Comorozine, le rival de Chirazienne, va se payer chèrement les services d’un joueur de gros calibre, Ibrahim Abdallah, alias Babra. Ce vétéran de 36 ans, surnommé aussi Le Magicien, a bouclé la saison 2009 sous les couleurs de

Gombessa comme un des meilleurs butteurs anjouanais. Pêcheur de profession,

son recrutement a coûté à Comorozine une embarcation motorisée flambant neuve!

Mais Gombessa n’a pas perdu que Babra. Les méchants plaisantins ironisent qu’il a carrément été ablaté de presque tous ses joueurs ! En effet, le concurrent historique d’Ajsm a perdu six autres joueurs, dont Iliasse, son milieu de terrain favori. Et dans

le souci de combler ce grand vide, le staff dirigé par Adinane Assad a pu obtenir le retour de Nassur, plus connu sous le sobriquet de Kutsi, un attaquant de renom qui vient d’effectuer une saison à Mayotte.

 

Gombessa aurait également signé six autres recrutements de jeunes joueurs issus de la deuxième division.

 

Quant à Ajsm (Association des jeunes sportifs de Mutsamudu), la concurrente éternelle de Gombessa, elle en a, elle aussi, pris plein la face avec la perte de Fédéral. Ben Andjilika Andjilane, de son vrai nom, a préféré finalement retourner

à Etoile Filante, le club de sa ville natale Tsembehu, après cinq saisons de loyaux services. Mais un adage du milieu footballistique anjouanais dit qu’ “on ne ravit rien au Roi Fort (surnom du patron d’Ajsm, Abdoulkarim Abdérémane) sans en assumer les conséquences”. Ainsi, Etoile Filante paie le prix fort de sa démarche en perdant, au profit d’Ajsm, deux de ses bijoux offensifs : Nassur et Bahilo. L’équipe du

Roi Fort sera de même dopée par le jeu vif et engagé d’ Ibraza, un autre attaquant arraché cette fois à Ziarra, la formation simaoise.

 

Parlant de Ziarra, notons qu’il a récupéré son ancien milieu de terrain Bera, qui a joué le dernier championnat sous le maillot de Style Nouvel. Le club leader du championnat au niveau de l’île s’est déjà consolé de cette absence avec l’arrivée

de Fayal, le grand attaquant du Fc Ouani. Mais Ziarra a tout aussi laissé un pion de la sélection nationale lui filer entre les pieds : il s’agit

de Gaz, un autre milieu de terrain. Ce dernier a rejoint Etoile d’Or, sa formation initiale.

 

L’on admet que dans une mêlée d’une telle effervescence, la règle demeure que personne ne soit épargné par le “deuil”. Le club de Mirontsy mettra sans doute des

mois à en faire le sien au sujet de Mik, son attaquant, qu’il vient de céder à un club mahorais. En fait, pour bien dire les choses, Etoile d’Or n’a pas perdu un simple butteur, mais le meilleur joueur de l’actuelle sélection nationale! Cela fait mal, mais c’est la loi.

 

Sportivement et à l’année prochainepour d’autres mutations que certains prédisent tout aussi assassines.

SM

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 23:11

Lu pour vous / Source : Albalad n° 179 du mercredi 28 janvier 2010

 

 

Les dirigeants du football club d'Ouani (FCO, club de D1 à Anjouan) sont montés sur le plateau de TV Ninga ce mardi soir pour déplorer l'agression de leurs joueurs et supporteurs contre un arbitre et apprécier la décision de la commission d'homologation et de discipline de la ligue de foot Ball d'Anjouan de rétrograder leur équipe en deuxième division pour la saison 2010 .

 

Reconnaissant leur faute qui a fait l'objet de cette rétrogradation,  Houmadi Sidi ,  Moussambo Halidi et Houssam Daoud , tous des dirigeants de cette formation, ont dit être prêts à respecter cette sanction de ladite commission .

 

Interrogé au téléphone, le président des affaires légales de la ligue d'Anjouan  ABDALLAH Mhadji apprécie l'application des règlements généraux.

Cette décision de la commission d'homologation et de discipline est conforme aux règlements qui régissent le football. C'est une décision exemplaire pour tous les clubs, a t’il expliqué.

 

Pourtant, cette affaire remonte à un match opposant FCO à Etoile d'or, à 4 e journées de la fin du championnat. L'arbitre de la rencontre ayant sifflé un penalty contre la formation d'Ouani était passé à tabac par les joueurs et supporteurs.

 

Par deux fois, l'ancien fégaff  a été averti par la ligue  lors de la 4e journée pour ces mêmes actes contre l'AJSM et contre Chirazienne à la 8e journée du championnat.

Trois joueurs de cette équipe ont quant à eux écopé de un à trois ans de suspensions.

 

Abdullaly A.H.


Nos observations :

Il n'y a pas mieux que reconnaître ses torts et en tirer les bonnes leçons. Je salue aussi le courage, l'honneteté et la bonne atitude de ces dirigeants du FCO (Football Club de Ouani).
 
Espérons maintenant que FCO retrouvera rapidement la D1 avec un comportement exemplaire des  joueurs et des supporters.
 
Par ailleurs, à noter que, contrairement à ce qui est mentionné dans l'article ci-dessus, le FCO n'est pas l'ancien Faigaffe mais la fusion des deux équipes principales de la ville de Ouani, Faigaffe et Eclypso.
 
Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES),



 
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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 20:17

 

Le trophée du Mondial de football 2010, en route pour l’Afrique Sud où se déroulera la compétition, est arrivé ce jour aux Comores. A l’heure qu’il est, il se trouve au palais présidentiel de l’Union des Comores,  Beit-Salam et sera présenté demain aux Comoriens au stade de Mitsamihouli.

 

Le Président de l’Union des Comores est le premier et seul Comorien en ce moment à l’avoir porté et brandi sous les applaudissements de la délégation de la FIFA (Fédération Internationale de Football Association), des personnalités et invités qui étaient présents à Beit Salam.

 

Le Président Sambi, dans son discours, a souhaité que le trophée revienne à Moroni « mais cette fois remporté par les Cœlacanthes (C’est le nom de la sélection comorienne de football). C’est un rêve, certes, mais il est permis».

 

A noter que les Comores sont affiliées à la FIFA depuis le 12 décembre 2005 et sont classées 178eme.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

 

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 23:01

 

Tournoi Monenfant

En hommage à Djamal Nomane dit Monenfant, un des grands footballeurs des années fin 80 – Début 90, décédé la semaine dernière, Le Commissariat à la jeunesse et aux Sports de l’île de Ndzuwani aux Comores  organisera prochainement un tournoi de football à Ouani , la ville natale du défunt.  Selon un responsable dudit commissariat, y prendront part les sélections de Mwali, Ngazidja et Ndzuwani .

La recette du tournoi sera remise à la famille de Monenfant.

Prière en Gironde

Par  ailleurs, La communauté ouanienne de Bordeaux en Gironde (France) nous  convie à une prière à sa mémoire qui aura lieu le Dimanche 15 Novembre 2009 à 14h 30 au Domaine Jacques Brel de Villenave D'ornon (Commune Urbaine de Bordeaux).

Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES

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