Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Presentation

  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
  • Contact

A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

Recherche

BIENVENUE SUR MON BLOG

NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU 
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal  et partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
 

Pour revenir à la page d'accueil  cliquez  ICI

Pour recevoir réguliérement les articles que nous diffusons, merci de vous inscrire à la newsletter (Attention : laissez les deux cases (newsletter et articles) cochées) .

Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

 

 

MESSAGE IMPORTANT :

 

DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, ALLAOUI HALIDI A CEDE LA RESPONSABILITE DE VOTRE BLOG A MADAME MARIAMA HALIDI.

 

MERCI DE VOTRE FIDELITE

 

 

CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

gala_final-_maquette--2-.jpg

A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

15 janvier 2020 3 15 /01 /janvier /2020 15:33

La Ville de Ouani  qui se trouve à Ndzuwani,  une des îles Comores  est en deuil  suite au décès d' Ibrahim Ben Said Djanffar ( Boura Djanffar) survenu lundi soir. Les obsèques ont eu lieu hier après-midi à Ouani.

AU REVOIR 

Ibrahim Ben Said Djanffar 
Boura Djanffar 
Baha Mahmoud 
Hors la loi
Saint Simon 
Notre philosophe 
Notre sociologue 
Notre fundi
Notre tonton 
Notre battant
"Un homme-famille"
Un homme ouvert 
Le révolutionnaire 
.....

Les épaules de ceux qui ont porté ton shilili hier sont solides. 
La terre de Ouani ( Wani) est tendre et légère 
Les mains familiales et amicales sont douces 
Bon voyage et repose en paix.

Vous trouverez ci-dessous les hommages que son ami Haribou Zoubert et son frère Moussa Elkadhum Ben Said Djanffar lui ont rendus sur Facebook 

Par Haribou zoubert :

Mon meilleur ami d'enfance  Said Ibrahim djanfar nous a hélas  quittés hier pour l'éternité paradisiaque divine inchallah. 
Éducateur dans l'âme il n'a jamais cessé de l'être. L'éducation,son opium quotidien l'a conduit naturellement à l'enseignement d'abord dans le primaire et plus tard dans le collège où il enseigna passionnément jusqu'à sa retraite la langue de Molière et celle de Harouna Rachid .Tout jeune il était un infatigable militant de l'Ufeo première bibliothèque et centre culturel de notre cité marine (Ouani).Son bénévolat dans le domaine de la culture et de l'éducation ne connaissait aucune limite.Allergique à toute forme d'injustice cela lui a valu paradoxalement le surnom de "Hors La Loi ".En effet il s'opposait toujours à tout au point de devenir"l'incompris de toute sa génération et même de la suivante" 
En réalité il avait une lecture du monde très en avance par rapport à son entourage. Cependant il suffisait de l amadouer pour dénicher en lui "la substantifique moelle "de son être débordant de bonté,de gentillesse et de miséricorde à  l'infini. Cothurne ,mon meilleur cothurne, il fut et reste mon ami,mon frère de toujours pour toujours car nous avons tout partagé ensemble: les joies ,les peines,le même dortoir au collège de mutsamudi comme au lycée Saïd Mohamed cheikh et la même chambre ( Gnoumba ya baha) à Ouani notre ville natale. Malgré son côté trop simpliste,il était d'une piété pleine et entière. Grand pèlerin puisqu'il a été accomplir avec succès  son cinquième pilier de l'islam à la Mecque ce qui lui a valu le titre de notable émérite .D'ailleurs à son retour du "hadj " il n'arrêtait pas de m encourager à  me rendre comme lui au berceau de l'islam pour effectuer mon pèlerinage. Ce qui fut fait quelque temps après. Merci mon seigneur de nous avoir permis mon épouse et moi d'accomplir notre pèlerinage en bonne santé. Alhamdou lillah rabil anlamina choukrann lillah. 
Voilà juste une de ses facettes les plus heureuses à  dépeindre et croyez moi il y en a encore des meilleures .Cependant il aurait fallu des milliers et des milliers de pages pour écrire et raconter toute sa vie pleine de riches rebondissements. A tous ses enfants,à toute sa famille et à tous ses proches dont je fais partie avec fierté j'adresse mes sincères et très douloureuses condoléances les plus attristées. 
Adieu mon frère aîné, aurevoir dans une autre vie pleine de miséricorde divine et paradisiaque amina  inchallah bi idhinillahil karim .
Ton ami de toujours et pour toujours inchallah 
Haribou zoubert.

 

Par Moussa Elkadhum Ben Said Djanffar 

Inna lillah wa inna ilayhi raaji'uun

Alhamdulillah Rabbalalameen. 

Ya Allah ! Allahu Albar ! Ya Allah ! Pardonne mon frère Said Ibrahim Ben Hawa, élève son rang parmi les bien-guidés, procure-lui un successeur dans sa descendance, pardonne-nous et pardonne-lui, ô Seigneur et Maitre des mondes ! Elargis-lui sa tombe et remplis-la de lumière. Ameen ya Rabbalalameen. ..

Toi, cher frère aîné! Toi qui a permis à ce que ma mère et mon père puissent porter ton prénom "Maha Boura et Baha Boura Djaffar" !

Toi l'aîné, toi qui te plaisais à être connu comme "Hors la Loi". Tu l'as été, en luttant à ta manière contre la colonisation, ce qui t'a causé le renvoi du lycée Said Mohamed Cheikh en 1968 lors des grèves à Moroni. Tu as brillé par ton éloquence en Français, en Shikomori et plus tard en Arabe. Oui en Arabe. 

Malgré ce renvoi, tu as refusé de stopper ta scolarité et tu as accompli rapidement la formation de maître d'école primaire à l'ecole normale de Mvouni. Et comme ta destiné fut de toujours trouver le colon devant toi, on t'a affecté à Mayotte pour y enseigner. A Chirongui, on t'a battu à cause ta grande gueule d'indépendantiste et tu as failli perdre la vie. Tu t'es enfoui et une famille de Mzouazia t'a caché pour te sauver la vie. Tu as pris épouse une de leur fille et tu as formé ton foyer. 

Mrognombeni (Petite Terre, Mayotte) tu as enseigné à l'ecole primaire avant de partir à Anjouan.  Bazimini et d'autres villes ont été des affectations où tu as laissé qualité de l'enseignement et amis. 

A l'indépendance des Comores, tu as refusé de repartir à Mayotte alors que ton épouse te supplier. Tu ne voulais pas être citoyen  français. 

Tu as passé le concours de l'école nationale d'enseignement supérieure pour y devenir Professeur de Collège de français et d'Arabe. Tu m'as épaté pour ça. J'en suis resté fier de toi. Professeur d'arabe oui d'arabe. 

Dans ton tempérament de "contestataire né", tu  t'es battu pour te faire élire comme Gouverneur de l'île d'Anjouan après le retour au pouvoir de Ahmed Abdallah. La barre était haute et le choix était pour un autre en la personne du Dr Boudra.  

La période du séparatisme à Anjouan fut assez ambiguë toi l'éternel "Hors la Loi". Tu soutiens le mouvement et tu te fais même appeler Saint Simon toi l'anti colonialiste.  Mais tu refuses toujours malgré celà d'être citoyen français. 

Durant ton avant dernier voyage à Mayotte, voyage qui fut un pèlerinage pour toi, tu as été émerveillé par la densité d'infrastructures publiques mais ceci n'a pas non plus fait changé ta position sur ta citoyenneté. Tu m'as fait comprendre ta fierté de me voir occuper une fonction internationale, chose qui n'aurait pas été possible si les Comores étaient restées françaises.  

Je suis fier de toi, de ce que tu as été. 

Tu as décidé avec Allah de partir le lendemain de mon arrivée à Windhoek, mon lieu d'affectation soit cinq jours après notre dernière conversation. 

Sache que je protegerai ta mémoire, y compris le dernier document que tu m'as fait écrire et que tu as signé deux jours avant mon départ et moins d'une semaine avant que tu quittes ce monde. 

Toi mon frère Aîné Said Ibrahim Ben Said Djaffar, tu resteras dans nos coeurs pour toujours.  

Allah le Tout Puissant et le Miséricordieux élargira ta tombe et la remplira de lumière. Ameen ya Rabbalalameen. ..

 

 

 

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2019 1 09 /09 /septembre /2019 09:19

SILENCE 

Silence 
J'écoute ce silence 
Ce silence qui m'étouffe 
Silence
J'écoute son silence 
Son silence qui m'étouffe 
Silence
J'écoute ton silence 
Ton silence qui m'étouffe 
Silence 
J'écoute mon Silence 
Mon Silence qui me parle 
Ce silence 
Son silence 
Ton silence
Mon Silence 
Il est là ce silence 
Il est là son silence 
Il est là ton silence 
Il est là mon Silence 
Le silence de ma Prière 
Elle est Silence 
Tu es Silence
Mon jour est silence
Ma prière est mon Silence 
Tu seras là mon Silence 
Silence
Ma Prière 
Mon Silence 

Allaoui Halidi
8 septembre 2019

 

Partager cet article
Repost0
3 juin 2019 1 03 /06 /juin /2019 16:08

REPOSE EN PAIX ET GRAND MERCI POUR TOUT MWEGNE ABOU, UN DES FIDÈLES

Le 1er juin dernier,  la ville de Ouani (Ndzuwani- Comores) a appris avec brutalité la mauvaise nouvelle. 

Abou Abdallah Bacar Nomane alias mwegne Abou est décédé subitement. Un grand choc pour moi compte tenu de nos multiples liens.

Mwegne Abou était le fils aîné de mon beau-père, feu Abdallah Bacar Nomane, le mari de ma defunte mère.  Mais, il se comportait tout simplement comme notre grand frère. Il aimait la famille dans un sens large.

Mwegne Abou était aussi le cousin de mon époux et leur complicité était forte.

Mwegne Abou a fait partie de ces Ouaniens qui ont épaulé  Dhoiffir et  Issouf pour créer l'orchestre mythique de notre pays,  joujou des Comores, notre patrimoine culturelle d'enfance. 

Mwegne Abou était un joueur d'une des équipes de football de notre enfance,  Zabibou.

Mwegne Abou était.....

Mwegne Abou était surtout un fidèle dans mon combat politique.  En effet,  il a fait partie de MES HOMMES de la 9 ème circonscription regroupant  Ouani,  Barakani et Gnantraga sur l'ile de Ndzuwani (Anjouan), une des îles Comores. Ces HOMMES qui m'ont épaté et pour lesquels j'ai du respect ; ceux-là même qui étaient à mes côtés et très fiers de soutenir une Femme au début des années 90 jusqu'au bout pour mener un combat rude, acharné et honorable : faire élire la première Femme Comorienne Députée. Des Hommes épris de justice,  battants et fidèles ! Comme je l'ai expliqué le 1er octobre 2018, mon combat dans les années 90 était aussi une affaire D'HOMMES. 

Mwegne Abou, non seulement était un de mes conseillers mais aussi,  avec Hakim Massoundi et d'autres,  l'animateur de mes meetings et campagnes électoraux. 

Le 20 décembre 1993, ma victoire était tout simplement la sienne. Il ne cachait pas sa joie. Il était fier de moi  mais aussi de lui.  Et, il avait raison.  C'était la victoire de toutes et tous.

Merci pour tout mon cher Mwegne Abou  et les autres. Repose en paix. 

Je présente mes sincères condoléances à son épouse,  ses enfants et toute la famille.

À tous Mes HOMMES, 
À toutes Mes FEMMES, 

Je VOUS en suis très reconnaissante. Je ne VOUS oublierai jamais.

Vous êtes très nombreuses et nombreux à avoir contribué à ce que je suis. Je n'oublie  pas.

Je continue mes différents combats grâce à vous et pour vous....Mais aussi pour la future génération.

Sittou Raghadat Mohamed (SRM)

Source : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2325468201108383&id=1578116049176939

 

HOMMAGE : "GRAND MERCI POUR TOUT MWEGNE ABOU " par Mme SITTOU RAGHADAT MOHAMED
Partager cet article
Repost0
23 mai 2019 4 23 /05 /mai /2019 23:04

Le 23 mai 2019 / Hommage aux victimes de l'esclavage et de la traite négrière 

L'esclavage et la traite négrière sont  un crime contre l'humanité et une infamie indescriptible. Nous avons le devoir de ne pas l'oublier.

Ils sont, en effet, des millions de femmes et d'hommes arrachés à leur terre et à leur famille , déportés, vendus comme des marchandises et exploités dans des conditions inhumaines par des systèmes abjectes basés sur la violence, la privation de liberté et d'identité et l'aliénation : les victimes de l'esclavage et de la traite négrière. 

 Cet après-midi,   nous leur avons dignement rendu hommage à Villiers le Bel dans le Val d'Oise ( France  ) et ce, en présence du Député François Puponi, du Maire de Villiers le Bel,  Jean-Louis Marsac , de la Conseillère Départementale du Val d'Oise,  Djida Techtach et de plusieurs élus de Villiers le Bel. 

HA

HOMMAGE AUX VICTIMES DE L'ESCLAVAGE ET DE LA TRAITE NÉGRIÈRE
HOMMAGE AUX VICTIMES DE L'ESCLAVAGE ET DE LA TRAITE NÉGRIÈRE
HOMMAGE AUX VICTIMES DE L'ESCLAVAGE ET DE LA TRAITE NÉGRIÈRE
HOMMAGE AUX VICTIMES DE L'ESCLAVAGE ET DE LA TRAITE NÉGRIÈRE
HOMMAGE AUX VICTIMES DE L'ESCLAVAGE ET DE LA TRAITE NÉGRIÈRE
Partager cet article
Repost0
9 avril 2019 2 09 /04 /avril /2019 07:46

Mon cri reste le même :

Feu Soidridine Abdallah, 
 l'homme du scoutisme ouanien,
Un amoureux  de la culture
L'éducateur 
Un grand Monsieur 

 Il est temps que Ouani ( Ndzuwani - Comores) rende à Feu Soidridine Abdallah, ce qui lui appartient. Et à d'autres personnalités de la ville. Cela contribuera à la grandeur et à une vraie politique culturelle et touristique de notre ville. 
Que l'actuel Maire et tous ceux qui prennent les décisions entendent mon cri !

Halidi Allaoui 

Partager cet article
Repost0
11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 11:35

Ma lettre pour Ma Lune-Prière 

Ma Lune-Prière 
Nous sommes le 9ème jour
Ma Doaa est cette lettre

Le 03 mars 2019
Très tôt 
Mon réveil a été brutal
Comme ton départ

Oh ! 
Quel courage !
À l'âge de 16 ans
Tu es partie 
Très loin là bas
Sans NOUS offrir ton joli sourire 
Qui illuminait nos visages 
Mais je t'ai comprise

Je me souviens aussi 
Je me souviendrai aussi

Tu aimais chanter 
Quelle voix suave !

Tu avais des rêves 
De beaux rêves 
Tu voulais voyager !

Le 27 octobre 2018
À Moroni 
En hommage à Charles Aznavour 
Tu as chanté
Les points fermés
"Emmenez-moi au bout de la terre 
Emmenez-moi au pays des merveilles "

Un autre jour 
Toujours 
À Moroni 
Avec ta voix suave 
Devant un grand public 
tu as chanté Dalida 
Il fallait oser !

Comme ton idole, tu l'as implorée de venir

Mais pas quand tu serais seule 
Non plus quand tu serais allongée sur ton lit 
Tu la voulais devant les projecteurs 

Et ton "amie la rose" 
Que tu aimais tant 
Elle te faisait des confidences 
N'est-ce pas ?
Tu faisais frissonner 
Françoise Hardy
Moi aussi

Tu nous racontais
Oh ! 
Les confidences 
De (ton) amie la rose 
"On est bien peu de choses
(...)
Vois le Dieu qui m´a faite
(...)
Et je sens que je tombe
Et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu
J´ai le pied dans la tombe
Déjà je ne suis plus"

Je n'oublierai pas tes paroles 
J'ai maintenant compris ton message

Ma prière est  éternelle 
Parmi mes belles lunes belles 
Je t'ai scrutée
Je te scrute 
Je te scruterai 

Toi ma Lune-Prière 
Toi lumière beaucorienne
Toi l'astre étincelant  de soifa
Toi la petite étoile d'or 
Qui brillait dans le noir 
Notre doudou 

Mon fundi et Ami Abou l'a dit
Je le répète 
Si jeune
Si belle 
Si intelligente 
Je rajoute 
Si attachante 
Si douce
Si tendre 
Si sociale
Si serviable 
Il dit "peut-être"
Je dis "certainement "
Tu  es cet Ange
Qu'il aime 

Tu es partie 
Comme tu le voulais 
Pas seule allongée sur un lit 
Et devant les projecteurs 
On t'a emmenée 
Au pays des merveilles 
Toi la lune-reine 

Oh ! 
Ta tombe
Tu y as été 
Tu y es
Tu y seras 

Tu vis et vivras pour toujours 
Dans le coeur de ton tonton 
Que tu aimais énormément 
Dans le coeur de ton tonton 
Qui  t'aime profondément 

Je t'offrirai un clin d'oeil 
Je te carresserai aussi 
À chaque fois que je traverserai  
Bandamadji ya Itsandra

Ma belle prière 
C'est toi
Ma jolie Doaa
Dors en paix
Car notre force est la FORCE 


Halidi Allaoui 
Moroni le 11 mars 2019

 

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 08:28

Tous mes mes respects aux ''pousseurs de brouette'' de Moroni (Comores) et d'ailleurs. Je vous admire. Vous ne méritez pas le mépris. Bien au contraire. Continuez à pousser vos brouettes dans le sens de votre regard. Il ne faut surtout pas les tirer. Poussez les jusqu'au bout et ne vous arrêtez pas.


Vous êtes des bosseurs, vous êtes utiles.


J'espere qu'un jour vous vous organiserez bien  pour gérer pleinement ce secteur.  J'espère qu'un jour, vous, ''pousseurs de brouette'', vous deviendrez des patrons du secteur. Vous en êtes capables. Et je reste optimiste. Et ceux qui vous méprisent aujourd'hui, vous respecteront demain. 

Moi, je vous respecte et vous admire dès maintenant.
Je prends un réel plaisir à chaque fois que je vous croise. Vous êtes des battants, vous contribuez à l'économie du pays. Vous montrez un bel exemple aux autres. Continuez à entreprendre.....

 

Halidi Allaoui

 

 

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2018 1 09 /07 /juillet /2018 17:17

Décès de Bweni Amtoir Djabir épouse Abdoulkarim Said Omar alias maha Latufa Abdoulkarim.

Je suis très triste ce soir.

Une grande militante de la cause des Femmes et une dame de fer vient de rendre l'âme, nous rendant ainsi des orphelines desesperées. Il s'agit de Bweni Amtoir Djabir épouse Abdoulkarim Said Omar alias maha Latufa Abdoulkarim. Elle était pour moi un modèle et une inspiration. Son charisme et sa détermination dans ses multiples combats m'ont toujours fascinée.

Ouani vient de perdre une de ses illustres enfants.

Maha Latufa a, en effet, contribué aux débuts des années 80 à la création de l'association féminine mawatwania de Ouani qui joue un rôle important dans l’émancipation de la femme ouanienne, le développement économique et la promotion culturelle de la ville. C'est sous sa présidence que le projet de construction d'une maternité à Ouani a vu le jour. Elle était pendant plusieurs années la présidente charismatique de cette association.

Maha Latufa ne savait pas être passive. Elle prenait toujours position dans les différents combats politiques et électoraux ou autres.

Par ailleurs, comme on dit ''à côté d'un grand homme il y a toujours une grande femme''. Maha Latufa Abdoulkarim était l'épouse d'un Grand Homme, un des hauts administrateurs et fonctionnaires de l'histoire de notre pays : Monsieur Abdoulkarim Said Omar, ancien Préfet à l'époque coloniale, ancien Directeur de cabinet du gouverneur de Ndzuwani, Monsieur Anfane Mohamed (dans les années 80), ancien Conseiller spécial du Président des Comores, Monsieur Said Mohamed Djohar (au début des années 90) et ancien membre de la cour constitutionnelle des Comores.

Enfin, une de ses filles Madame Halima Abdoulkarim est une grande militante de la cause féminine dans notre pays. Elle a même été pendant quelques années Directrice nationale de la promotion du Genre.

Je présente mes condoléances à son époux et à ses enfants.

Que son âme repose en paix !

Le chemin que tu as tracé, bweni maha Latufa Abdoulkarim, est celui que nous suivons.

Au revoir Grande Dame

Sittou Raghadat Mohamed (SRM)
Femme politique comorienne
07 JUILLET 2018

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2018 7 01 /07 /juillet /2018 10:24

1er juillet 2018 : Notre Simone VEIL AU PANTHÉON : 
À UNE GRANDE FEMME, LA PATRIE RECONNAISSANTE.

Vous la méritez pleinement GRANDE DAME et FEMME DEBOUT pour votre courage et votre liberté.

"Maman au panthéon et papa pour l'accompagner. Ils restent ensemble dans le lit à deux places''
Jean Veil ( fils de Simone Veil).

Halidi Allaoui

 

 

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 20:43
Livres-sur-Mandela.jpgNelson MANDELA nous a quitté jeudi 5 décembre 2013 dans la soirée. Dépuis les hommages fusent de partout. Cela ne surprend pas. C'est un GEANT qui nous a quittés. MANDELA appartenait à tout le Monde. Pas seulement aux sud africains. Ni aux noirs. On ne le présente pas. Son NOM suffit. Il a été un exemple à tous les niveaux et dans tous les sens. Tout le monde se l'approprie.

Merci à Ibrahim Hamza et à joujou des Comores de nous avoir fait découvrir Mandela au début des années 80 à Ouani, notre ville natale sur l'île d'Anjouan aux Comores.

"Mandela, Nelson Mandela, utowa fidiya mayesha yaho. Wawukobozi wa Afrika. Rirenge mu fano haho.
Mandela shivani wuliyo, dzina laho lahika hunu sawa. (....)
Afrika ya kusini, mutru mudu wu yinshi ja shignama (....)"

Paroles d'une chanson de joujou des Comores des années 80 intitulée "MANDELA"

"Mandela, Nelson Mandela, tu as sacrifié ta vie pour la libération de l'Afrique. Tu nous sers d'exemple. (...)
Mandela, même si tu es en prison, dès l'instant que ton nom raisonne à l'extérieur, c'est du pareil au même.(...)

En Afrique du Sud, le noir vit et est traité comme un animal"


C'est grâce en effet, à cette belle chanson de joujou des Comores qui était interprétée par Ibrahim Hamza que tous les jeunes de notre promotion et beaucoup de Ouaniens avaient  découvert le GRAND HOMME qui vient nous de quitter. Depuis nous le suivons. Aujourd'hui nous pleurons son départ.

MANDELA, MADIBA.....Peu importe.
Son nom continuera à raisonner.
Ton nom continuera à raisonner.
Au revoir !!!!!!!
Mariama HALIDI
Partager cet article
Repost0

Pages