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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 11:32

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Comores /

Constat d’amertume de la Convergence sur le remaniement :

L’opposition rejette le nouveau gouvernement

 

Moroni, jeudi 27 mai 2010 (HZK-Presse) Quelques heures après l’annonce du nouveau gouvernement Sambi, l’opposition manifeste son mécontentement. Elle va saisir la communauté internationale et surtout la cour constitutionnelle.

 

Dans une conférence de presse tenue ce mercredi matin, l’opposition a réagi par rapport au nouveau « gouvernement d’ouverture » installé dans la nuit. « En mettant en place ce gouvernement, le président de la république nous a défié, mais on va voir qui sortira vainqueur », martèle Houmédi Msadié, secrétaire général de la CRC et porte-parole de la Convergence nationale pour mai 2010 devant la plupart des leaders de cette coalition d’opposition.

 

« On rejette vigoureusement ce gouvernement car il va à l’encontre de la décision de la cour constitutionnelle. Mais, on ne va pas se laisser faire », renchérit l’autre porte-parole Mohamed Ismaila. Cette question du gouvernement est en principe le deuxième point à l’ordre du jour du dialogue institutionnel qui a débuté lundi ses travaux. C’est pourquoi, un membre de la délégation mohélienne annonce que « Mohéli va interpeller la communauté internationale pour convaincre Sambi d’annuler ce gouvernement. Dans le cas contraire, l’île peut se retirer des discussions ».

 

L’opposition n’exclut pas de saisir la cour constitutionnelle pour que la haute juridiction se prononce sur cette question soulevée dans l’arrêt qui donne lieu à des interprétations contradictoires. « On va faire un recours au niveau de la cour pour qu’elle nous édifie sur la légalité du gouvernement mais aussi sur le sens exact de l’arrêt », assène Houmédi Msaidié qui qualifie ce gouvernement « des copains et des coquins ». Alors que la Mouvance présidentielle estime que « le gouvernement n’est pas consensuel par ce qu’il manque un « s » dans le mot « consensuel » utilisé par les juges constitutionnels, l’opposition continue d’affirmer que « le gouvernement fait une mauvaise lecture de la décision de la cour ».

 

Toutefois, reconnait Msaidié, cet ex-directeur de cabinet de l’ancien président Azali, « les chefs des exécutifs des îles de Mohéli et de la Grande-Comore ont été bel et bien contactés pour envoyer des noms pour la formation de ce gouvernement censé conduire la transition jusqu’aux élections. Mais les îles ont décliné l’offre en déclarant qu’ils vont présenter leur proposition au niveau du dialogue ».

 

La convergence, cette organisation qui se donne comme objectif de défendre la tournante en mai 2010 en faveur de Mohéli, n’a pas manqué de commenter le discours du locataire de Beit Salam. « Le discours de mardi a permis de comprendre le vrai visage de Sambi », indique Mohamed Ismaila avant d’ajouter que « c’est une grande première dans l’histoire récente de la république qu’un chef d’Etat vienne interpréter publiquement et maladroitement une décision de la cour constitutionnelle ».

 

Cette rencontre avec la presse a été écourtée pour permettre à l’opposition d’aller à la rencontre des juges de haute juridiction probablement pour un recours en invalidation du nouveau gouvernement formé hier par le locataire de Beit-Salam. A l’issue de la rencontre, la convergence va déposer une demande d’interprétation de l’arrêt de la part des auteurs.

 

A.A Mguéni

270510/aam/hzkpresse/11h00

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 09:43

Dernière minute :

 

Le Président de l'Union des Comores a formé hier (25 mai 2010) mais publié ce jour (26 mai 2010) un nouveau gouvernement. Vous pouvez cliquer ICI (fichier en PDF) pour voir les quatre decrêts présidentiels (Nomination du gouvernement, du Secrétaire Général de la Présidence, du Secrétaire Général du gouvernement et du Directeur du Cabinet du Président de l'Union chargé de la défense).

 

Noous vous ferons part de nos commentaires plus tard.

 

Bonne lecture

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 13:00

Avec une semaine de retard, vacances obligent, nous vous informons  le léger rémaniement ministériel auquel le Président de l'Union des Comores, Ahmed Abdallah Sambi a procédé  vendredi 31 juillet dernier . A noter que ce rémaniement était necessaire et attendu suite à la disparition  le 30 juin dans le crash de l’airbus A310 de Yemenia Airways au large des Comores, du ministre des Postes et Télécommunications, Ahmed Abdou et à la récente démission, du garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Miftah Ali Bamba.


La petite surprise de ce nouveau gouvernement est que Le vice-président Idi Nadhoim n'est plus chargé du ministère du Tourisme, des Transports et des investissements. Il  dirige désormais les départements de l'Agriculture, de la Pêche, de l'Environnement, de l'Energie, de l'Industrie et de l'Artisanat qui étaient sous la responsabilité de Mikidar Houmadi dans
le précédent gouvernement formé le 24 juin dernier. Ce dernier devient le nouveau ministre du Tourisme, des Transports et des investissements. On peut déduire qu'il s'agit d'une petite sanction infligée à Monsieur Idi Nadhoim comme le réclamaient certaines associations de la diaspora comorienne en France depuis le crash de l'A 310 de Yemenia Airways. 


Cest Djaé Ahmada, l'actuel Directeur du Journal Alwatwan, un des fervents partisans du Président Sambi et ancien secrétaire général du Mouvement comorien pour la justice et le progrès (MCJP) qui est nommé Ministre des Postes et Télécommunications chargé de la Communication et de la Promotion des nouvelles technologies de l’information

L'autre nouveau venu qui se voit confier le ministère de la Justice , de l'Administration Pénitentiaire et des Affaires Islamiques, s'appelle Abdourahim Abdou. Il n'est pas vraiment connu de l'échiquier politique du pays.

Pour les autres portefeuilles ministérielles, il n'y a pas de changement.

Ci-dessous la liste des membres du nouveau gouvernement :

 

 

- Vice-président, chargé du Ministère de l'Agriculture, de la Pêche, de l'Environnement, de l'Energie, de l'Industrie et de l'Artisanat, Monsieur IDI NADHOIM

- Vice-président, chargé du Ministère des Finances, du Budget et de l'Entreprenariat féminin, Monsieur IKILILOU DHOININE

- Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération, chargé de la Diaspora, de la Francophonie et du Monde arabe, Monsieur Ahmed Ben Saïd JAFFAR

- Ministre de l'Economie, du Travail, de l'Emploi et du Commerce Extérieur, chargé des relations avec le Parlement, Monsieur HASSANE AHMED EL BARWANE

- Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de l'Administration Pénitentiaire et des Affaires Islamiques, Monsieur ABDOUROIHMANE IBRAHIM

- Ministre de l'Intérieur et de l'Information, Monsieur BOURHANE HAMIDOU

- Ministre de l'Education Nationale, de la Recherche, de la Culture et des Arts, Porte Parole du Gouvernement,  Monsieur KAMALIDDINE AFFRAITANE

- Ministre de la Santé, de la Solidarité et de la Promotion du Genre, Monsieur HODHOAER INZOUDDINE

- Ministre des Transports, du Tourisme et des Investissements, Monsieur MIKIDAR HOUMADI

- Ministre de l'Aménagement du Territoire, des Infrastructures, de l'Urbanisme et de l'Habitat, Monsieur MOHAMED LARIF OUKACHA

- Ministre de la Fonction Publique, des Réformes Administratives et Institutionnelles, de la Décentralisation et des Droits de l'Homme, Monsieur FOUAD Ben MOHADJI

- Ministre des Postes et Télécommunications chargé de la Communication et de la Promotion des Nouvelles Technologies de l'Information, Monsieur DJAE AHAMADA.


Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES) 

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 18:38
Nous venons d'apprendre que le Ministre de la Justice, de l'Administration pénitentiaire et des affaires islamiques, Miftah Ali Bamba, a rémis sa démission au Président de l'Union des Comores, Ahmed Abdallah Sambi. Cette démission intervient 36 jours après  sa prémière nomination à un poste de Ministre.

Selon des sources, il y avait une incompatibilité d'humeur entre Miftah Ali Bamba et certains membres du gouvernement qui n'arrêtaient pas de le critiquer. On lui réprochait entre autres d'avoir refusé de serrer la main de l’ambassadrice française, Christine Robichon, fraîchement nommée pour accompagner les familles des victimes du crash de l’A-310 de Yemenia airways, lors de son récent passage aux Comores.

Suite à cette démission, il y a maintenant deux postes vacants. Car le Ministre qui était chargé des télécommunications, Ahmed abdou fait partie des victimes du crash.

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 08:41

C'est la grosse surprise...  

Alors que tout le monde s'est lancé dans des tractations en vue de prochaines échéances éléctorales, le Président de l'Union des Comores, Monsieur Ahmed Abdallah Sambi a surpris tout le monde en formant un nouveau gouvernement par un un decret n°09-075/PR en date du 24 juin 2009 que nous avons réçu ce jour. Vous trouverez ci-dessous la liste des membres :

Vice Président chargé du Ministère des Transports, du Tourisme et des investissemnent : Monsieur Idi Nadhoim

Vice Président chargé du Ministère des finances, du Budget et de l'entreprénariat féminin : Monsieur Ikililou Dhoinine

Ministre des Rélations Extérieures et de la Coopération, chargé de la diaspora, de la Francophonie et du Monde Arabe : Monsieur Ahmed Ben Said Jaffar
Ministre de l'Economie, du Travail et du Commerce Extérieur, chargé des Rélations avec avec le parlement : Monsieur Hassane Ahmed El Barwane
Garde des sceaux, Ministre de la Justice, de l'Administration Pénitentiaireet des Affaires Islamiques : Monsieur Miftah Ali Mbamba
Ministre de l'intérieur et de l'information : Monsieur Bourhane Hamidou
Ministre de l'Education Nationale, de la Recherche,  de la Culture et des Arts, Porte parole du Gouvernement : Monsieur Kamal Afraitane
Ministre de la santé, de la solidarité et de la promotion Genre : Monsieur Hodhoaer  Inzouddine
Ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Environnement, chargé de l'Energie, de l'Industrie et de l'Artisanat : Monsieur Mikidar Houmadi
Ministre de l'Aménagement du territoire, des infrastructures, de l'Urbanisme et de l'Habitat : Monsieur Mohamed Larif Oukacha
Ministre de la Fonction Publique, des réformes administratives et institutionnelles et droits de l'Homme : Monsieur Fouad Ben Mohadji
Ministre des postes et Télécommunications chargé de la Communication et de la promotion des nouvelles technologies de l'information : Monsieur Ahmed Abdou Simba

Ce nouveau gouvernement est composé de douze membres dont les deux vice Présidents soit deux membres de plus que le précédent. C'est curieux ! Est ce que les éxigeances du FMI rélatives à la  réduction des membres du gouvernement ne sont plus d'actualité ?

Cette fois ci,  cinq ministres du précédent gouvernement ont été remerciés (Mohamed Ali Soilih, Abdourahim Said Bacar, Said Attoumane, Madi Ali et Houmadi Abdallah). Outre les deux vice présidents - Ministres, Seuls Kamalididine Afraitane, Mohamed Elarif Oukacha et Mohamed Ahmed Ben Said Jaffar ont été membres du précédent gouvernement de l'Union. Ils conservent d'ailleurs leurs portefeuilles. Tous les autres membres nommés, à l'exception de Fouad Ben Mohadji et Ahmed Abdou Simba (celui ci avait vraiment fait un passage éclair dans le troisième gouvernement Sambi), deviennent pour la première fois Ministres.

Notre grande surprise, c'est surtout le départ inattendu de Houmadi Abdallah même si sa nomination n'avait jamais  plus au lobby de sa ville natale, Domoni - Anjouan.  Ce qui ne sera certainement pas le cas avec le choix de Hodhoer Inzoudine, un haut fonctionnaire du MIREX ( Ministère des Rélations Extérieures) cette fois-ci. En effet, Houmadi Abdallah  était parmi les hommes de confiance de Sambi surtout lors des préparatifs de l'intervention militaire d'Anjouan. De plus, il est  un grand ami des deux bras solides du Président de l'Union, l'indéboulonnable Ahmed ben Said Jaffar et le directeur de Cabinet du Président de l'Union, chargé de la Défense, Dossar. Mais peut-être que ses amis sont juste entrain de lui préparer allégrément son avenir post ministériel comme l'autre ami, Nailane. Ou encore une autre raison plausible : Sambi a voulu juste rectifier le tir et donner satisfaction  à ce lobby influent à Domoni. D'autant plus que des éléctions locales d'une importance capitale auront lieu dans les mois à venir ! Peut être en décembre. Ce qui est sur, elles n'auront pas lieu en août en dépit des déclarations du représentant de l'Union Africaine à Moroni . Du donnant donnant.

Il ne faut pas, justement,  perdre de vue et négliger le fait qu'on se dirige vers des échéances éléctorales sérieuses. Donc ce n'est pas un gouvernement formé au hasard...Il n'est pas impossible que certains membres de ce nouveau gouvernement soient candidats aux prochaines éléctions législatives. Ce n'est pas aussi pour rien que le Vice Président originaire de Mwali, Ikililou devient l'argentier du gouvernement. ...Une petite digréssion... Oukacha, un autre Mohélien conserve l'aménagement du térritoire ..... Les mauvaises langues diront certainement qu'il n'y aura plus d'excuse  si Mwali ne change pas de visage. Mais moi, je pense à autre chose. Je vous laisse déviner car je suis un adepte des dévinettes. Sambi est très malin ! Attention au trompe l'oeil.

Peut-être aussi que les Ministres remerciés étaient usés éléctoralement. D'où la nécéssité d'un renouvellement. La fraîcheur ne peut faire que du bien surtout quand il fait trop chaud. Et c'est le cas actuellement...

Enfin, comme c'est plus fort que moi, encore une fois, je le dis haut et fort, arrêtez d'insulter, de mépriser et d'humilier la femme comorienne ! Cette injustice sexiste et  ridicule doit cesser. Un gouvernement sans femme est révolu dans un Etat ou pays dit civilisé et normal. De plus, cela n'honore pas notre pays. D'ailleurs, curieusement un Ministre est chargé de la promotion du genre alors qu'un Commissariat chargé de la même mission a été créé récemment au niveau de l'Union pour caser Madame Sitti Kassim, ancienne Ministre !

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 11:18

 

Les rumeurs sur la formation d’un nouveau gouvernement de l’Union des Comores sont confirmées. En effet, dés mercredi matin, une de mes taupes m’avait parlé  d’un remaniement imminent qui devrait intervenir au plus tard le vendredi. C’est confirmé. Merci chère taupe. Tu continueras à m’épater  avec tes sources fiables. Lol.

 

Effectivement, Le président de l'Union des Comores Abdallah Sambi a procédé hier soir  à un remaniement de son gouvernement.

 

 

Ci-dessous la listes des membres de la nouvelle équipe :

-Vice-président chargé des Transports et le Tourisme, Idi Nadhoim  

-Vice-président chargé de la Santé, la Solidarité et la Promotion du Genre, Ikililou Dhoinine.

- Ministre des Relations extérieures et de la coopération, Ahmed Ben Said Jaffar

 
-Ministre des Finances et au Budget, Mohamed Ali Soilihi

 
-Ministre de la Justice, Madi Ali

 
-Ministre de l'agriculture et de la pêche, Houmadi Abdallah

 
- Ministre de l'éducation nationale, porte parole du gouvernement, Kamalidine Afraitane

 
-Ministre de l'aménagement du territoire, Mohamed Larifou Oukacha


-Ministre de la fonction publique, Said Attoumane

 
- Ministre des Télécom chargé de la communication, Abdourahim Said Bacar.

 

Le Président Sambi s’est conformé aux exigences du FMI en réduisant le nombre des membres du gouvernement de l’Union. La nouvelle équipe comprend seulement 10 ministres (y compris les 2 vice-présidents) contre 15 pour le précédent gouvernement nommé le 11 juillet  2008

 

Halidi (HALIDI-BLOG-COMORES)

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 12:44
Suite à notre précédente information (voir ICI), ci-dessous la liste des membres du nouveau gouvernement de l'Union :

 

 

Président de l’Union

 

Moroni, le  11 juillet 2008

 

 

DECRET N° 08-            / PR

Relatif au Gouvernement de l’Union des Comores.

 

 

LE PRESIDENT DE L’UNION,

 

VU   la Constitution de l’Union des Comores du 23 décembre 2001, notamment en son article 16 ;

 

D E C R E T E :

 

 

ARTICLE 1er : Les Vice -Présidents de l’Union sont chargés respectivement des fonctions et Ministères ci-après cités:

1.1 Vice-Président, chargé du Ministère des Transports et du Tourisme,

Monsieur IDI NADHOIM
1.2      Vice-Président, chargé du Ministère de la Santé, de la Solidarité et de la Promotion du Genre,
Monsieur IKILILOU DHOININE

 

ARTICLE 2 : Sont nommés Ministres, membres du Gouvernement de l’Union des Comores, les personnes dont les noms suivent :

 

Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet chargé de la Défense et de la Sûreté du Territoire,

Monsieur Mohamed BACAR ABDOU DOSSAR,

 

Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération, chargé de la Diaspora, de la Francophonie et du Monde Arabe,

Monsieur Ahmed BEN SAID JAFFAR

 

Ministre des Finances et du Budget,

Monsieur Mohamed ALI SOILIHI

 

                                                                                                                                    … / … 

       Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de l’Administration Pénitentiaire, des Affaires Islamiques, chargé des Relations avec le Parlement et les Institutions insulaires,

Monsieur Mmadi ALI

 

Ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Environnement,

Monsieur Anissi CHAMSIDINE

 

Ministre de l’Education Nationale, de la Recherche, des Arts, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports,

Dr  Kamaliddine AFRAITANE

 

Ministre de l’Aménagement du Territoire, des Infrastructures, de l’Urbanisme et de l’Habitat,

Monsieur Mohamed Larif OUKACHA

 

Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Industrie et de l’Artisanat,

Monsieur Houmadi ABDALLAH

 

Ministre de la Fonction Publique, des Reformes administratives et des Droits de l’Homme,

Monsieur Ahmed ABDOU

 

Ministre de l’Economie, du Commerce, du Travail, de la Promotion des Investissements et de l’Entreprenariat féminin,

Monsieur Said ATTOUMANE

 

Ministre des Postes et Télécommunications, chargé de la Communication et de la Promotion des Nouvelles Technologies de l’Information, Porte-parole du Gouvernement,

Dr Abdouroihim SAID BAKAR

 

Ministre auprès de la Présidence de la République chargé des Reformes Institutionnelles et du Contrôle des Comptes de l’Etat,

Monsieur Mourad SAID IBRAHIM

 

Secrétaire d’Etat auprès de la Vice-Présidence chargée de la Solidarité et de la Promotion du Genre,

Madame Siti KASSIM

 

ARTICLE 3: Le présent décret sera enregistré, publié au Journal Officiel de l’Union des Comores et communiqué partout où besoin sera.

 

 

 

 

 

AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI



QUELQUES CONSTATS
:

1er constat :

L'on continue à dénigrer et humilier la femme comorienne. Chose inacceptable même si cela relève du pouvoir discrétionnaire du Président de l'Union. Comment peut on ,en effet, bombarder tous les hommes de "Ministre" et comme par hasard l'unique femme se voit attribuer le titre de "Sécrétaire d'Etat"? Comme si on a voulu nous rappeler que la femme comorienne ne peut pas être comme l'homme comorien. elle doit toujours rester inférieure à l'homme. Et oui, les femmes comoriennes, c'est la condition masculine qui prime !

Il est temps de mettre fin à cet état d'esprit qui nous déshonore. La promotion du genre et Madame Sitti Kassim méritent mieux. D'autant que cette dernière a déjà fait ses preuves en tant que Ministre et avocate de la promotion du genre. Même les nouveaux venus sont au dessus d'elle............ Je me rappelle que dans les années 90, Monsieur Saidali Mohamed, suite à la formation du 3eme gouvernement Djohar, avait claqué la porte à cause d'un traitement similaire. Et si Madame Sitti Kassim faisait pareil pour l'honneur de la femme comorienne ?

2eme constat :

A notre avis, il s'agit juste d'un remaniement technique contrairement à ce que les comoriens attendaient. Nous constatons surtout que le député Oukacha, qui s'était désolidarisé des autres députés, en acceptant de faire partie de  la "délégation de la honte" (voir ici)est récompensé. Idem pour Anissi Chamsidine qui occupait le poste ridicule de " coordinateur  de l'Union" à Anjouan. Maintenant qu'Anjouan est devenu, dans la pratique, depuis  l'intervention militaire et la fuite de Mohamed Bacar, un vrai territoire de l'Union, ce pseudo poste n'a plus lieu d'être. Nailane étant préssenti pour diriger la banque islamique, il était logique que ce soit Chamsidine Anissi son remplaçant.

Quant à Dossar,  "l'unique Ministre d'Etat", le Président ne fait que mettre fin à une hypochrisie sémantique. Car depuis que notre pays est devenu indépendant, le Directeur du Cabinet du Président jouait aussi le rôle de Ministre de la défense. Au moins le cumul officiel de ces deux titres empêchera de payer 2 fois un gros salaire (au Directeur du Cabinet et au Ministre de la défense) sauf si Monsieur Dossar percevra 2 fois le même salaire, en tant que membre du cabinet présidentiel et membre du gouvernement. A suivre. En devenant "Ministre d'Etat.........;;", Monsieur Dossar n'a fait que "très bien" se servir avant de servir les autres. Il parait que que même notre réligion l'autorise. Aux spécialistes des versets coraniques de nous le confirmer ou infirmer ! 

Pour ce qui est du locataire du MIREX, ses détracteurs peuvent toujours le critiquer et le detester mais il reste toujours là. Les chiens aboient, la caravane passe

Par contre  nous nous demandons si le Ministre Mmadi Ali est content ou non de retrouver son ministère de la justice que Mourad lui avait "piqué" lors du 2eme rémaniement. Il va devoir régler le cas épineux de tout ce monde incarceré à Koki et ailleurs sans chefs d'inculpation clairs ni juge d'instruction depuis l'intervention militaire à Anjouan et la fuite de Mohamed BAcar... Sinon la Fédération Comorienne des droits de l'Homme (FCDH) va embêter tous les jours avec ses communiqués le nouveau Ministe chargé des droits de l'Homme.

Finalement est ce que le Président est mal conseillé ou mal servi comme il le dit de temps en temps ?

3eme constat :

Fort heureusement que le ridicule ne tue pas. Avions nous vraiment besoin d'un ministère des réformes administratives et d'un ministère des réformes institutionnelles ? Une seule personne ne pouvait-elle pas gérer les deux attributions. Ah oui..... je parle vite. C'est vrai qu'il faut bien un ministère plein et un bon juriste pour enterrer ce machin... ce papier.... cette constitution. Espérons que l'on ne se dirige pas plutôt vers l'enterrement du pays. Car, nous autres, nous nous y sommes toujours attachés même si nous avons honte de ce qui s'y passe. On dirait que notre Président de l'Union a en effet pris goût aux palabres institutionnels et politiciens et veut continuer dans ce sens jusqu'à la fin de son mandat au lieu de se préoccuper sérieusement des problèmes quotidiens des comoriens.

Pire encore. 15 ministres pour un petit pays très pauvre comme les Comores qui est incapable de payer les salaires de ses fonctinnaires ! Ah oui, il parait que dans mon pays natal, il ne faut pas chercher de logique dans ce qui se passe. Sinon la migraine regléra ton compte. Donc constatons seulement.

Je m'arrête ici sinon je ne finirai jamais avec mes constats muets et non palpables.

Nous souhaitons tout de même une bonne intégration aux nouveaux "réussis" (Kamal Afraitane, Anissi Chamsidine et Monsieur Ahmed Abdou ). Pas Oukacha, car c'est un grand vacciné  et dopé du système.

HALIDI-BLOG-COMORES

 




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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 12:27
Comme tout le monde s'y attendait, le Président de l'Union, Monsieur Ahmed Abdallah Sambi, vient de former un nouveau gouvernement. Nous n'avons pas encore la liste des membres de ce nouveau gouvernement. Toutefois, il convient d'ores et déjà de noter que Monsieur Kamal Afraitane, le doyen de la faculté des sciences (Université des Comores) est le nouveau Ministre de l'éducation nationale.

Messieurs Mohamed Dossar, actuel directeur du Cabinet et chargé de la Défense à la Présidence de l'Union des Comores et Oukacha Mohamed, député de l'Union font aussi partie de ce nouveau  gouvernement.

En principe, Monsieur Nailane qui serait préssenti pour être le Directeur de la Banque islamique, si ce n'est pas déjà fait, devrait aussi quitter le gouvernement.

Nous vous donnerons la liste complète des Ministres dans les heures à venir.

Pour voir la liste complète des membres du nouveau gouvernement, cliquez ICI

HALIDI-BLOG-COMORES 11/07/2008 13h 20
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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 07:36
REMANIEMENT DU GOUVERNEMENT DE L’UNION DES COMORES :
 
Vous trouverez ci-dessous le Décret Présidentiel en date du jeudi 22 mars 2007 formant un nouveau gouvernement de l’Union.
 
En fait, il s’agit surtout d’un élargissement inutile de la précédente équipe avec l’arrivée de M. Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou, Ancien Ministre de l’époque Ahmed Abdallah et baron de l’Udzima au Ministère des finances, du budget et du plan, Maître Mourad Said Ibrahim, avocat au barreau de Moroni, au ministère de la Justice de la fonction publique, chargé de l’administration pénitentiaire et des réformes administratives, M. Houmadi Abdallah (des rumeurs persistantes sur sa nomination au Ministère du plan circulaient ces dernières semaines à Moroni !!!), Macroéconomiste de formation,haut Cadre et Technicien réputé ayant été longtemps chargé de la comptabilité nationale à la Direction du Plan avant d'être récruté par le PNUD dans le projet de microentreprise pour son antenne d'Anjouan, au Ministère de l’Energie, mines industries et artisanat, M. Fouad Ben Mohadji (Ancien Chef du Cabinet Civil à la Présidence de l’Union) au Ministère de la Promotion des investissements, de la micro finance et de la coopération décentralisée.

 
 
 
 
DECRET N° 07-038/ PR : Le Président de la République forme un nouveau Gouvernement
 
DECRET N° 07-038/ PR - Relatif au Gouvernement de l’Union des Comores.

LE PRESIDENT DE L’UNION,
VU la Constitution de l’Union des Comores du 23 décembre 2001, notamment en son article 16 ;

D E C R E T E :

ARTICLE 1er : Les Vice-présidents de l’Union sont chargés respectivement des fonctions et ministères ci-après cités :

1.1 Vice-président, chargé du Ministère des Transports, des Postes et Télécommunications et du Tourisme, Monsieur IDI NADHOIM

1.2 Vice-Président, chargé du Ministère de la Santé, de la Solidarité et de la Promotion du Genre, Monsieur IKILILOU DHOININE
Les Vice-présidents de l’Union sont chargés respectivement des fonctions et ministères ci-après cités :1.1 Vice-président, chargé du Ministère des Transports, des Postes et Télécommunications et du Tourisme, 1.2 Vice-Président, chargé du Ministère de la Santé, de la Solidarité et de la Promotion du Genre,
 
ARTICLE 2 : Sont nommés Ministres, membres du Gouvernement de l’Union des Comores, les personnes dont les noms suivent :

Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération, chargé de la Diaspora, de la Francophonie et du monde arabe, Monsieur Ahmed Ben Saïd JAFFAR

Ministre des Finances, du Budget et du Plan, Monsieur Mohamed ALI SOILIHI

Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Fonction Publique, chargé de l’Administration Pénitentiaire et des Reformes administratives, Monsieur Mourad SAID IBRAHIM

Ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Environnement, Madame SITI KASSIM
Ministre de l’Education Nationale, de la Recherche, des Arts, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Porte Parole du Gouvernement, Monsieur Abdouroihim SAID BACAR

Ministre de l’Aménagement du Territoire, des Infrastructures, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Monsieur Naïlane MHADJI

Ministre des Affaires Islamiques, de la Communication, des Droits de l’Homme, chargé des relations avec le Parlement et les Institutions insulaires , Monsieur Mmadi ALI

Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Industrie et de l’Artisanat, Monsieur Houmadi ABDALLAH

Ministre de l’Economie, du Commerce, du Travail, de l’Emploi et de la Promotion de l’Entreprenariat féminin, Monsieur Hassane HAMADI

Ministre de la Promotion des Investissements, de la Micro-finance et de la Coopération décentralisée, Monsieur Fouad Ben MOHADJI

ARTICLE 3 : Le présent décret sera enregistré, publié au Journal Officiel de l’Union des Comores et communiqué partout où besoin sera.
 
AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI
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