LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
IMPORTANT :
MESSAGE POUR MES FIDELES VISITEURS :
NOUS VOUS INFORMONS QUE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, VOTRE BLOG CREE PAR ALLAOUI HALIDI, IL Y A QUELQUES ANNEES, EST GERE PAR MADAME MARIAMA HALIDI
MERCI DE VOTRE FIDELITE
Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)
MESSAGE IMPORTANT :
DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, ALLAOUI HALIDI A CEDE LA RESPONSABILITE DE VOTRE BLOG A MADAME MARIAMA HALIDI.
MERCI DE VOTRE FIDELITE
CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
Source : SALWA MAG AVRIL 2015
Karida Jaffar, esthéticienne
"Se sentir beau ou belle, est une thérapie..."
Karida Jaffar est une amoureuse de la beauté. Cette mère de 4 enfants gère actuellement son Centre de Beauté Comorienne et Orientale (Beaucor). Inspirée de la "beauté de sa grand-mère", elle est partie en Egypte pour se former dans le domaine de l'esthétique. Mais avant de devenir esthéticienne, cette trentenaire née à Ouani à Anjouan a suivi des études de tourisme au Caire. Elle parle d'ailleurs l'anglais, l'arabe et bien sûr le français couramment. Son aventure dans le domaine du transport aérien ne l'a pas convaincue. C'est pourquoi, cette femme teint noir ébène a décidé de retrouver son amour: la beauté. Depuis sa formation et son installation aux Comores, son centre est devenu incontournable dans la capitale pour les amoureux de la beauté.
Interview.
Quelle est votre spécialité?
Je me suis spécialisée sur les produits naturels adaptés à nos types de peau, et je les compose moi-même. Après avoir obtenu mon diplôme de coiffeuse esthéticienne, j’ai effectué des stages de perfectionnement en Egypte et en France avant de rentrer définitivement aux Comores et ouvrir le centre de Beauté Comorienne et Orientale (Beaucor).
D'où vient la passion de la beauté?
J’ai toujours aimé la beauté mais au naturel. Je m’inspire sur ma grand-mère qui était très belle et naturelle. Elle utilisait pour fond de teint de l’argile pure. D’ailleurs, j'ai jamais vu de ride sur son beaux visage.
J’aime les hommes et les femmes qui prennent soin de leur corps, de la tête aux pieds. Je l’ai souvent dit et je le répète : Se sentir belle ou beau est en soi une thérapie morale et psychique.
Quelques années après être lancée dans le métier, que peux-tu dire aujourd'hui?
D'abord, un investissement ne peut être fructueux que si on dispose d’un fond de roulement conséquent car les intérêts demandés par les banques ne sont pas encourageants.
Ensuite, l’ouverture incontrôlée des salons dans tous les coins des villes ainsi que ces individus qui s’improvisent esthéticiennes ou coiffeuse sans aucune formation bloquent la bonne marche de notre travail.
Enfin, la crise économique qui frappe le pays demeure une contrainte et non la moindre à notre profession.
Comment gérer une vie de famille et vie professionnelle?
J’arrive à gérer mon temps sans difficulté. Je travaille sur rendez-vous, ce qui me permet de planifier mon temps et de m’occuper de mes chers enfants.
Quelles sont les difficultés rencontrées dans ce métier ?
Le seul problème est que je n'arrive pas à conserver mes produits. Je travaille beaucoup avec l'huile de coco pour mes soins de visage, corps et cheveux et l'avocat pour les bains d'huile.
Propos recueillis par Salwa Mag
Que j'aime cette grande Dame de Ouani, Bweni Anziza Djamal (Maha Charmane), une des premières sages-femmes comoriennes de l'île de Ndzuwani (Anjouan). Beaucoup d'entre nous ont bénéficié de ses services pour venir dans ce monde.
Madame Anziza Djamal est aussi très active dans le milieu associatif feminin à Ouani dépuis longtemps.Elle fait partie des fondatrices de l'association Mawatwaniya de Ouani. Créée dans les années 1980 à OUANI-ANJOUAN-COMORES, elle joue un rôle considérable dans la promotion de la culture, des danse et chants comoriens et contribue aux différents projets communautaires.
Elle apporte aussi beaucoup au combat pour l'émancipation de la femme comorienne. Au début des années 80, elle faisait déjà partie de ces femmes ouaniennes qui militaient pour la participation d'une des leurs aux éléctions législatives. En vain.
Elle a énormément contribué à l'éléction de la première femme député des Comores en 1992. On la voyait partout. Une femme engagée et très determinée. En effet, elle était membre du staff politique et stratégique de la candidate Sittou Raghadat Mohamed, prenait la parole dans les meetings et participait aux différents débâts publics (sur la place publique, à la télévison, à la radio...).
Tous mes respect Bweni Mtukufu ! Eh oui, vous êtes vraiment une femme honorable.
Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES
A l'occasion de la célébration des 10 ans d'existence de fawecom (Forum des Educatrices aux Comores) ce jour à Moroni, nous vous proposons ci-dessous tous les éléments le concernant.
Bonne lecture.
Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
FORUM DES EDUCATRICES AUX COMORES
Avenue de la République Populaire de Chine
Hamramba B.P 2540 Moroni
Tél: +269 763 20 61/3330652/3389082
E-mail : fawecom @ yahoo.fr
Site :www.fawe.org
Modèle de sciences, mathématiques et technologie (SMT) |
Qu’est ce que le modèle SMT ?
Le modèle SMT du FAWE-FAWECOM a pour ambition d’intéresser davantage les filles aux sciences, aux mathématiques et à la technologie et d’améliorer leur participation et leur rendement à ces matières. Ce modèle est mis en œuvre dans les 11 pays suivants : le Burkina Faso, le Cameroun, le Kenya, le Malawi, le Mali, le Mozambique, l’Ouganda, la Tanzanie, le Zambie, le Zanzibar, et le Zimbabwe.
Il sera mis en œuvre aux Comores à 2011 -2012
Pour quoi le programme SMT?
Des disparités criardes basées sur le genre existent entre les garçons et les filles dans le cadre de la participation et du rendement scolaire dans les sciences, les mathématiques et la technologie. Au fur et mesure que l’on gravit les échelles de la formation académique, ces disparités s’aggravent. Une combinaison de facteurs, parmi eux les pratiques et attitudes culturelles ainsi que des matériaux pédagogiques et didactiques entachés de partialité, tendent à perpétuer cette situation. Le modèle SMT de FAWE comprend des activités telles que des clubs de sciences, des excursions de recherche, l’utilisation de portraits de femme ayant réussi dans des carrières scientifiques le recours aux modèles de référence et de prix aux filles ayant réussi dans les disciplines SMT.
Les interventions du modèle SMT.
Le programme SMT vise à :
· FFormer les enseignants en pratiques pédagogiques sensibles au genre
· FFormer les enseignants à élaborer des programmes SMT, à concevoir et à exploiter des matériels didactiques et pédagogiques intégrant le genre.
· CCréer un plus grand accès aux disciplines SMT pour les filles
· AAméliorer le rendement académique et confiance des filles vis-à-vis des disciplines SMT
· SSensibiliser les parents et les parties prenantes sur l’importance de la participation des filles en SMT
Impact du modèle SMT
· Meilleurs taux de participation des filles dans les disciplines SMT
· Meilleurs résultats aux examens des filles participants au programme SMT
· Améliorer de l’attitude des enseignants à l’égard de la participation et les compétences de filles dans les disciplines SMT
Modèle de pédagogie intégrant la dimension genre.
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Qu’est ce que la pédagogie sensible au genre ?
Le modèle FAWE-FAWECOM de pédagogie intégrant le genre sensibilise les enseignants aux questions de genre et préconise des pratiques d’enseignement qui encouragent une participation équitable des filles et des garçons au sein de l’établissement scolaire entier. Ce modèle a été adopté et intégré dans les programmes des enseignants d’Ambo collège en Ethiopie, de la faculté des sciences de l’Université de Dar es Salama en Tanzanie et de l’université cheik Anta Diop au Sénégal.
Pourquoi la pédagogie sensible au genre ?
Partant du constat des pratiques courantes dans les salles de classe, il ressort que la plupart des enseignants, conditionnées par des valeurs faisant prévaloir la supériorité masculine au sein de leurs communautés, appliquent des méthodes pédagogiques qui ne donnent pas aux filles et aux garçons un traitement ou des chances de participation égale. Le FAWE a développé le modèle de formation des enseignants fondé sur la pédagogie sensible au genre pour doter les enseignants des compétences didactiques les mettant en mesure de répondre aux besoins spécifiques des garçons et des filles dans les salles de classe et au sein de la communauté scolaire.
FAWECOM à formé 28 enseignants 4 conseillers pédagogique et 4 membres du conseil d’école sur la pédagogie tenant compte du genre notamment dans les écoles primaires Mahalé (Anjouan) Fomboni(Mohéli), Bangoi kouni, et Hantsambou ( Gde Comores)
Compétences acquise, à travers le modèle de pédagogie sensible au genre :
Le modèle du FAWE de formation des enseignants prend en compte la dimension genre dans :
· Lles instruments pédagogiques et didactiques
· Lla préparation des leçons
· L’l'utilisation du langage dans la salle de classe
· L’l'interaction dans la salle de classe
· Lla disposition de la salle de classe
· Lla gestion de maturation sexuelle
· Lles stratégies visant à éliminer le harcèlement sexuel
· Lles systèmes d’administration scolaire
· Lles activités de suivi et d’évaluation
· Il'l'impact du modèle de pédagogie sensible au genre
· l'l'amélioration des taux de rétention et de la performance académique des filles
· Participation accrue des filles dans les salles de classe
· Relations basées sur le genre améliorées dans les établissements.
Modèle de Centre d’excellence : une école intégrant la dimension genre
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Qu’est ce qu’un centre d’excellence?
C’est un établissement scolaire prenant en compte la dimension genre sur les plans académique, social et physique.
Ce modèle, crée en 1999 a été reproduit dans 10 pays : le Burkina Faso, la Gambie, la Guinée, le Kenya, le Sénégal, la Tanzanie, le Tchad et le Zambie et actuellement en cours aux Comores.
Il a également été intégré dans les systèmes éducatifs du Kenya et de la Tanzanie
Pourquoi le centre d’excellence
L’expérience FAWE montre que les filles brillent dans leurs études et sont mieux préparées à faire face aux défis qu’elles rencontrent dans la vie lorsque leurs enseignants sont formés pour répondre à leurs besoins, leurs manuels scolaires renvoient une image positive des filles et encouragent l’équité entre les sexes, leur environnement scolaire est accueillant et favorable à l’apprentissage et leur communauté les soutiennent dans leur parcours scolaires
Le centre d’excellence a pour but, d’améliorer l’accès, la rétention et les résultats des filles en leur fournissant une éducation de qualité dans un contexte favorable.
Les interventions du centre d’excellence
Un centre d’excellence typique de FAWE –FAWECOM se caractérise par les interventions suivantes :
*Un programme d’enseignement des sciences, de mathématiques et de la technologie spécialement conçue pour les filles.
*Un programme de bourses d’études pour les filles défavorisées
*L’habilitation des filles et des garçons à travers une formation ciblée
*Un programme de gestion de la maturation sexuelle centrée sur les filles
*Des infrastructures scolaires prenant en compte les sexospécificités.
*L’implication de la communauté dans la gestion des établissements scolaires
Impact du modèle de Centre d’Excellence
*Meilleure performance scolaire et réussite de la part des filles
*Meilleurs taux de rétention du fait de la faiblesse des taux de déperdition scolaire et de des mariages précoces
*Pus de filles dans les comités scolaires et assumant un rôle de leadership
MODELE TUSEME « EXPRIMONS-NOUS » |
Qu’est ce que TUSEME ?
TUSEME est un modèle d’habilitation qui permet aux filles de comprendre les problèmes qui les touchent directement, à en parler et agir pour trouver des solutions.
Le modèle a été piloté à l’Université de Dar es Salam, en Tanzanie en 1996 et puis perfectionné par le FAWE avec l’introduction des volets sur l’intégration de la dimension genre dans l’éducation et les compétences de vie pratique. Depuis sa création, le modèle Tuseme a été reproduit dans 300 établissements scolaires dans 12 pays au profit de 79500 élèves.
Aux Comores FAWECOM
l’a reproduit dans 4 écoles
au profit de 350 élèves et 28 enseignants
4 conseillers pédagogiques et4 membres des conseils d’école
(Hantsambou, bangoi ,Mahalé et fomboni)
Pourquoi le TUSEME ?
La recherche confirme que pour parvenir à une transformation significative des relations basées sur le genre, les filles elles mêmes doivent jouer un rôle actif dans les initiatives visant à éliminer la discrimination et les inégalités aux quelles elles sont confrontées. Le concept TUSEME permet aux filles d’acquérir des connaissances qui encouragent leur participation effective à cette transformation au sein de leurs établissements scolaires et de leurs communautés.
Le modèle de fonctionnement de TUSEME ?
L’élève est au centre de l’approche pédagogique de TUSEME qui fait usage de la technique du théâtre au service de développement pour identifier et répondre aux problèmes qui entravent le progrès social et académique des filles. Les filles créent des clubs TUSEME qui constitue des tribunes de libres expressions. A travers ces clubs, les filles élaborent des plans d’action visant à résoudre leur problème et à inciter les autorités à les rejoindre dans la mise en œuvre de ces solutions.
Impact de TUSEME
*Améliorer l’attitude des filles, leur estime de soi, leur leadership ainsi que leurs compétences de vie pratique.
*Meilleure attitude des enseignants à l’égard des filles.
*Réduction significative du harcèlement sexuel.
Les présidentes successives du FAWECOM de 2001 à 2011
Mesdames:
Moinaecha Cheik
Mariama Haidar
Sittou Raghadat
Le bureau exécutif actuel issu de la 5ème Assemblée générale d’octobre 2010 pour un mandat de 3ans
Présidente : Mme Sittou Raghadat
Vice présidente : Mme Zaitoune Mounir
Secrétaire générale : Melle Nadia Ahmed
S.G adjointe : Mme Maissara Adam
Responsable administrative et financière (RAF) : Melle M’sa Abida
Notre vision
Un pays où les disparités de genre en éducation sont éliminées et où toutes les filles ont accès à l’éducation, ont des bonnes performes académiques et terminent leurs études.
Notre Mission
Promouvoir l’équité et l’égalité de genre dans l’éducation aux Comores à travers, l’adoption de politiques, de pratiques et d’attitudes favorables à l’éducation des filles.
Madame Sittou Raghadat Mohamed : " J’embrasse un idéal depuis mon enfance : Etre au service de mon peuple et combattre les inégalités. Mon vœu le plus cher était de faire de longues études pour devenir l’avocate des opprimés, et des plus démunis. Mes parents m’ont contrainte à abandonner les études. Ce que j’ai considéré comme une injustice, une discrimination sexuelle. J’ai vite compris que je ne pouvais pas atteindre mes objectifs qu’à travers la politique.
En 1983 j’ai terminé mes études supérieures avec un mémoire sur La condition de la femme comorienne.
Au début des années 90, l’avènement de la démocratie dans notre pays m'a incité à m’engager dans le combat politique. Certes, j’étais novice mais c’était la suite logique d’une de mes convictions : la prise de la parole est une arme puissante pour véhiculer ses idées. Le combat politique est rude mais passionnant. Il faut y croire. Il ne faut jamais perdre de vue que le monde politique est une jungle. On reçoit régulièrement des coups. Il faut aussi être capable d’en donner"
Madame Moinaécha Mroudjaé " Quand j'étais en classe de CE1 à Madagascar, j'avais une instutitrice comoro-malgache que j'appréciais et admirais beaucoup. Quand je suis arrivée en 6ème, cette femme a été élue députée et elle a beaucoup évolué jusqu'à devenir ministre et actuellement sénatrice. Elle a été mon modèle. J'ai décidé de réussir comme elle"
Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
8 Mars, un jour de constat : et le compte est loin d’être bon
Cette journée de la femme est avant tout, l’occasion de rappeler que certains combats restent encore à mener. En faisant un tour d’horizon de notre société (femmes et politique, femmes et institutions etc.…), on s’apercevra très vite, que malgré des progrès sensibles, les droits fondamentaux des femmes dans notre pays sont encore très loin d’être respectés. Alors chers amis retroussons les manches car nous avons du pin sur la planche. Je reste convaincu que chacun de nous peut apporter sa contribution pour mener à bon port ce noble combat. Je m’adresse en particuliers à mes amis hommes, le combat pour les droits des femmes n’est pas l’apanage des femmes, cela doit être le combat de tous car il s’agit surtout, selon moi, d’un impératif de développement pour notre pays. Il est inadmissible, d’écarter la majorité de notre population dans la participation des prises de décision que ça soit dans le sphère politique ou familial.
Enfin, je ne saurais terminer mon propos sans rendre un grand hommage à une grande dame qui, selon moi reste à travers ses multiples actions, l’incarnation même de ce combat pour l’égalité du genre dans notre pays : il s’agit de Madame Sittou Raghadat Mohammed (première femme députée des Comores, première femme Ministre, Membre fondatrice de plusieurs associations militant pour les droits des femmes aux Comores : FAWECOM, Réseau femmes et développement, etc). Une femme de combat, de conviction qui refuse d’admettre que « l’égalité reste une belle utopie ».
Cet engagement est une constance chez elle, et ce peu importe qu’elle soit membre d’un gouvernement ou dans le milieu associatif. Sa biographie est une source d’inspiration pour tous ceux ou celles qui souhaitent la joindre dans ce combat.
Merci et bon courage pour tous ceux qui militent pour la promotion des droits des femmes dans le monde, et en particulier aux Comores.
NB : l’Association FAWECOM milite pour la scolarisation des filles aux Comores pour éradiquer le déséquilibre entre fille et garçon en milieu scolaire, car elle est convaincue que la fille scolarisée d’aujourd’hui, sera la femme autonome de demain. Et pour aider cette association à aider les autres, n’hésitez pas à lui apporter votre aide. Grâce à vous, l’Education Pour Tous ne restera pas un rêve distant pour un bon nombre des enfants, et particulièrement des filles Comoriennes. Je sais que cela peut étonner plus d’un parmi nous, mais je le confirme : Oui aux Comores tous les enfants en âge d’être scolarisés ne le sont pas. Et pourtant, l’éducation reste l’arme la plus efficace pour lutter contre la pauvreté.
Mille Merci pour tous les hommes et femmes engagés pour cette noble cause.
ABDALLAH KAISSI
PJ : Photos de Mme Sittou Raghadat Mohammed (Séminaire de Fawecom)
Source : Alwatwan du 23 novembre 2011
Le ministère de la Santé, de la Solidarité
et de la Promotion du genre, en partenariat avec la plateforme nationale des femmes en
politiques, organisé, hier mardi, une réunion des femmes politiques à l’école de santé de
Moroni. Cette réunion qui entre dans le cadre des activités
du projet conjoint genre et qui vise à
contribuer au renforcement du leadership des femmes politiques et à promouvoir la participation politique des femmes, a été
marquée par l’absence
des personnalités féminines du gouvernement
de l’Union exceptée la ministre de la santé chargé du genre qui a quitté les lieux aussitôt après son
discours, par ce que “appelée
à d’autres obligations“, selon ses propres
termes.
Grandes dames
Cet échange a été rehaussé, cependant, par la présence des grandes dames qui ont marqué par leur lutte pour l’émancipation de la femme comorienne telles que Sittou Raghdat, Moinaecha Mdroudjae, Djoueria Abdallah, Djalim Moinafatima et d’autres.
La réunion a été basée essentiellement sur
les échanges et discussions suite à des présentations sur le rappel du concept genre, les principaux instruments de
promotion de l’égalité du genre, la plateforme nationale, et les résultats de l’enquête sur la
représentation des femmes aux postes de
responsabilités. Cette dernière enquête réalisée par le réseau national des avocats du genre (Renag) indique qu’au niveau des
postes qui
émanent de la superstructure de l’Union, les
femmes étaient représentées à 6% pour les postes politiques et 0% pour les postes techniques.
Pour les postes politiques elles étaient
représentées à 3% avec une Cour constitutionnelle composée à 100% d hommes et 10% pour les postes techniques. Au
total les femmes
étaient représentées 16% au niveau des
ministères, 7 femmes sur 44 hommes, à 16% pour les postes techniques à raison de 13 femmes sur 80 hommes et 25%
pour les sociétés
d’Etat à raison de 29 femmes sur 117 hommes.
A l’heure actuelle, on compte deux femmes
ministres, une déléguée, une directrice de cabinet, une conseillère du president de l’Union, deux commissaires, une
conseillère du ministre.
Par ailleurs, la ministre de la santé chargée du genre, Moinafouraha, a rappelé que “pour la
première fois“, plus d’une cinquantaine de femmes ont été candidates aux élections
législatives et des conseils des îles en 2009 et que “malheureusement“ aucune femme n’a été élue
députée et une seule élue conseillère à Mwali. Cela démontre “l’ampleur du travail
à mener pour lever les obstacles qui s’opposent à la participation politiques des
femmes“.
A la fin de la réunion, l’antenne insulaire de la plateforme nationale des
femmes en politique a été mise en place
après celui de Mwalii et Ndzuwani.
Abouhariat Saïd