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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 22:03

Vous trouverez ci-dessous le " cri de désarroi et de sécours"  de Toulaib Saidali, étudiant comorien en Egypte

EDUCATION : CRI DE DESARROI D’UN ETUDIANT COMORIEN EN EGYPTE

 

Toulaib-Blog.JPGMoi, Toulaib Saidali (Photo), étudiant comorien en Egypte, tiens à lancer un cri de désarroi et de secours et à attirer l’attention de tous en général et des autorités comoriennes en particulier sur le problème administratif complexe auquel les étudiants comoriens sont confrontés en Egypte ces derniers temps. Il s’agit de la question du visa de séjour, un titre obligatoire pour pouvoir être en situation régulière dans le pays.


Des étudiants comoriens sont déjà expulsés manu militari sans aucun préavis  par les autorités égyptiennes vers les Comores sans avoir achevé leurs études pour un problème  de renouvellement du visa de séjour. D’autres sont sous la menace du même sort.  C’est la peur au ventre  car cela peut arriver à tout moment.

Le pire est que notre ambassadeur accrédité en Egypte est au courant de cette situation dramatique. Pourtant il ne fait rien.


La situation est très grave. On  convoque les étudiants comoriens pour le renouvellement du visa de séjour.  Mais quelle surprise désagréable après la remise du passeport. En fait au lieu d’un visa de séjour, c’est un visa de sortie qui est apposé sur le passeport. Et là du jour au lendemain, on peut être renvoyé aux Comores sans le diplôme recherché et espéré.

Quel gâchis de constater  que les sacrifices de nos familles sont vains ! Comment l’Ambassadeur des Comores en Egypte peut-il rester inerte  face à cette situation dramatique qui compromet l’avenir des jeunes comoriens ? Comment peut-on laisser des étudiants se faire expulser vers les Comores sans leurs diplômes ? C’est l’avenir du pays qui est en jeu.


Svp, Monsieur le Président de l’Union des Comores
Svp, Monsieur le Ministre de l’Education
Svp, Monsieur le Ministre  des relations extérieures chargé de la diplomatie


Je vous en supplie. Ne nous abandonnez pas ; nous avons besoin de votre aide dans cette situation délicate ; faites preuve de pitié et prenez rapidement contact avec les  autorités égyptiennes afin de trouver une solution favorable aux étudiants comoriens.

Les étudiants comoriens d’Egypte ne demandent qu’une chose : poursuivre leurs études dans de bonnes conditions et rentrer aux Comores avec leurs diplômes et acquis pour contribuer aussi à la construction de leur pays.


Svp, faîtes quelque chose pour que ces tracasseries administratives qui pourrissent notre vie s’arrêtent. Pensez à notre avenir et aux sacrifices de nos parents.  Ne nous négligez pas car même si nous ne sommes pas aux Comores, nous sommes aussi des citoyens comoriens


Toulaib Saidali
Etudiant comorien en Egypte

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 22:31

Ibrahim Hamza, un diplômé en  chimie de l’université de Montpellier ( France), occupe désormais la tête du lycée publique Said Mohamed Djohar d’Ouani en remplacement du jeune  Abdallah Ahmed Saïd "appelé à d’autres fonctions". Ibrahim Hamza qui est un des premiers comoriens à avoir enseigné la physique – chimie  dans les lycées comoriens à son retour au pays au début des années 80 était proviseur du lycée privé Basra d' Ouani.

En fait, les  autorités compétentes de l’île chargées de l’éducation et de l’enseignement n’ont fait qu’entériner une proposition de la communauté ouanienne. Celle-ci a, en effet, décidé de s’impliquer davantage dans le choix des chefs des établissements scolaires publiques d’Ouani afin de trouver rapidement une solution aux résultats très catastrophiques  enregistrés ces dernières années aux examens de fin d’année.

Par cette implication, les ouaniens restent fidèles à une vision ancestrale. Ouani a toujours rimé avec l’éducation de ses enfants. Ouani a toujours attaché une grande importance à l’enseignement et à la formation de ses enfants. Ainsi, rester inerte face à  la dégradation de ce secteur serait tout simplement compromettre l’avenir d'Ouani et cracher sur les tombes de tous ses vieux sages dont la priorité était l’éducation et l’instruction des ouaniens. Ils avaient entre autres mené un combat dur pour avoir l’école primaire de la ville à la fin des années 30.

L’histoire récente nous apprend aussi que l’ouverture d’un lycée publique à Ouani est obtenue après une longue bataille politique. En effet, la revendication de la création de ce lycée date des années 80. Mais, le pouvoir de l’époque s’y opposait catégoriquement alors que la moitié des élèves et enseignants du lycée de Mutsamudu venait de Ouani. Beaucoup d’élèves étaient obligés de faire, tous les jours, 7 km  à pied pour s’y rendre. Donc 14 km l’aller – retour.

Il a fallu attendre l’arrivée au pouvoir  du feu Président Said Mohamed Djohar (paix en son âme) au début des années 90 pour enfin obtenir l'autorisation d’ouvrir ce lycée tant espéré. De plus, le même Président avait acheté à un particulier une parcelle qui était limitrophe aux quelques locaux qui allaient servir de salles de classe du nouveau lycée afin de faciliter son extension. C’est d’ailleurs, en signe de reconnaissance  qu’il  fut baptisé "Lycée Said Mohamed Djohar" le jour de son inauguration.

Le nouveau proviseur, un homme d’expérience en enseignement mais aussi en gestion financière et administrative – il a été pendant plusieurs années le responsable de la MECK (Mutuelle d’Epargne et de Crédit Ya Komor) de Ouani et le proviseur d’un lycée privé - affiche un air optimiste même s’il n’ignore pas que la tâche ne sera pas facile.  En effet, l’établissement à la tête duquel il se trouve désormais est confronté à de multiples problèmes : programmes souvent non achevés, notes de complaisance, manque de respect, Manque de cohésion dans l’administration, problème d’équipement, débauche, abus sexuel, problème de gestion et d’action, ….

La communauté d' Ouani attend de lui une gestion saine et efficace pour redresser la situation et rétablir la confiance.

D’ores et déjà, Ibrahim Hamza fait part de certaines actions qu’il compte mener au lycée Said Mohamed Djohar d’Ouani à savoir :

1-Instaurer un conseil d’établissement comprenant des parents d’élèves,  des enseignants, des élèves, des représentants de la région (Ouani, Barakani, Bazimini, Jimlimé…) et le proviseur.

2-Etablir un budget et le faire approuver par le conseil d’établissement.

3-Organiser un atelier d’une journée de réflexion sur l’amélioration du fonctionnement et l’image du lycée. Cet atelier regroupera les enseignants et le personnel administratif.

4-Demander à quelqu’un de dispenser bénévolement des cours d’administration au personnel administratif (exemple Abdouroihamane Keldi).

5-Instaurer des statistiques fiables sur les résultats scolaires afin de pouvoir suivre leur évolution et déterminer les actions à mener en collaboration avec les autorités compétentes.

6-Instaurer des réunions périodiques avec les autorités compétentes afin d’étudier les éventuels problèmes qui peuvent se poser et ainsi adopter les solutions adéquates.

7-Relancer la coopérative des élèves.

8-Redonner confiance aux parents en solutionnant les problèmes pédagogiques. D’où la nécéssité d’:

­  - Organiser des animations pédagogiques régulières de chaque département

-          Instaurer des compositions trimestrielles ou semestrielles afin d’obliger les élèves à revenir et avoir des repère.

-          Construire un hangar servant de salle d’étude et équipé d’une vidéo afin de permettre la projection des documents d’étude.

-          Mener une politique spécifique pour l’amélioration du niveau de français, celui-ci constitue en effet le principal handicap pour la compréhension des autres matières.

            -  négocier avec l’alliance franco-comorienne afin d’organiser des cours à Ouani pour éviter le déplacement des élèves en soirée, l’effectif des élèves originaire de Ouani justifiant cela.

-          Instaurer des primes de fin d’année afin d’encourager les meilleurs élèves et engendrer l’esprit de compétitivité.

-          Revoir les outils d’évaluation des enseignants en rapport avec l’inspection  générale.

-          Il est nécessaire, par exemple, de demander aux enseignants un rapport périodique sur la progression des programmes et l’évaluation des élèves.

-          9. Instaurer  un code de bonne conduite des élèves et l’afficher dans toutes les salles de classe. Il est nécessaire de créer un conseil de discipline qui statuera les cas du faute graves commises par les élèves.

-          10. Pallier à l’absence de manuels scolaires en produisant des documents qui seront vendus aux élèves et aux enseignants à un coût moindre. Ce travail se fera avec la collaboration de l’école primaire qui dispose d’un ris graphe, du ministère et du CDS (Moroni)

-          11. Améliorer l’environnement scolaire en veillant sur la résolution des problèmes de salubrité et en restaurant le jardin du lycée.

A long terme (environ 2 ans), il faut penser à la clôture du lycée (grillage) et à l’installation d’un mini laboratoire d’expérimentation.

 12.  Chercher à augmenter l’effectif du lycée en restaurant la confiance des parents. Il faut, par exemple, restaurer la classe de Terminale C qui a disparu depuis quelques années.

13. Installer une téléphone fixe ou CDMA

14. Créer le plein air qui sera encadré par les enseignants d’éducation physique et sportive et les surveillants.

15. Prévoir une infirmerie pour les urgences sur place.

16. Construire une salle des professeurs

17. Equiper le lycée d une adduction d eau et faire fonctionner les latrines

18. Faire  initier l'informatique aux élèves

19. Jumeler notre lycée avec un autre lycée étranger

20. Réhabiliter la citerne du lycée

 

Les ressources financières :

Les actions ci-dessus seront financées par les ressources suivantes :

1. Cotisation des élèves : le montant sera fixé par le conseil d établissement

2. les bénéfices génèrés par la vente des documents

3. les recettes des activités culturelles et sportives menées par la coopérative, ainsi que celles de la buvette du lycée.

Etc.

« Ces quelques mesures, dont la liste n’est pas exhaustive, vont permettre, j’en suis convaincu, de créer un climat de travail serein qui pourra restaurer la confiance de tout un chacun et améliorer de façon sensible les résultats de nos élèves aux examens » a déclaré  le nouveau proviseur.

Les quelques 1000 élèves du lycée scolaire d' Ouani n’ont fait leur rentrée que la semaine dernière après plusieurs  semaines de contestation des parents sur la gestion du précèdent proviseur.

Avec ce choix, les autorités de l'île chargées de l'éducation et de l'enseignement et la population d'Ouani ont compris qu'il ne suffit pas d'avoir des diplômes dans un domaine quelconque pour être un bon gestionnaire ou administrateur. Et la politisation de ces postes stratégiques n'est pas du tout une bonne chose. Il faut aussi un minimum de formation et d'expérience en gestion administrative, financière, humaine.... Et cela est valable dans tous les domaines.

Bonne chance Monsieur le proviseur !

 

Halidi Allaoui et  Mohamed El-had

HALIDI-BLOG-COMORES 

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 19:31

Lu pour vous : Source : Alwatwan n°1408 du lundi 27 septembre 2009

 

 

Initiative communautaire

Ouani veille désormais sur l’éducation de ses enfants

 

 

 

Vendredi, au siège de la Mairie de Ouani, enseignants et directeurs d’écoles publiques et privées, parents d’élèves, responsables communaux et simples sympathisants de la cause

s’étaient réunis pour adopter la “Charte des Ecoles de la Commune de Ouani “. Celle-ci instaure un système de surveillance et d’accompagnement des élèves dans leur scolarité, dans le but d’améliorer leur niveau.

 

D’après Zoubert Abdou, le maire, “c’est après qu’enseignants et parents ont constaté une sérieuse chute du niveau des élèves, au lendemain des conseils des examens de fin d’année, que l’idée de réfléchir sur l’avenir de l’éducation des enfants de la Commune éclot”. En effet, la charte elle-même introduit dans son préambule les multiples raisons de sa nécessité : “faillite du système éducatif de notre pays en général et celle de la commune de Ouanien particulier”, illustrée par une “valse des élèves d’un établissement à un autre sans respect des procédures”, le “passage non réglementaire des élèves en classe supérieure”, ainsi que l’absence de transparence dans les orientations des élèves”. Ce constat alarmant, dressé après les résultats catastrophiques du baccalauréat 2008, a donc inspiré cette série de mesures qui trame ladite charte. Il s’agit, pour les chefs des établissements scolaires, de “traiter les dossiers de transfert des élèves dans le respect des procédures”, de “n’accepter dans leurs établissements que les nouveaux élèves ayant acquitté de leurs écolages (dans le cas d’un transfert d’une école privée) dans les établissements d’origine”, et d’ “interdire le passage non réglementaire des élèves en classe supérieure”.

 

Du côté des parents, des enseignants et de la société dans sa globalité, il leur incombe de se réunir pour “instaurer un système de suivi des élèves tout au long de leur cursus scolaire”, ou encore de “lutter contre

toute forme de délinquance des jeunes dans l’enceinte des établissements”. Ensuite, afin de garantir la viabilité du mécanisme, les chefs des établissements sont appelés à “mettre en place un comité de suivi pour les

arbitrages et de veille du respect de la charte”, lequel comité “sera saisi pour statuer chaque fois qu’il est

nécessaire”. Et, pour couronner le tout, l’accord donne le pouvoir à la mairie de “recourir à des mesures de

poursuite ou de suspension en cas de manquements graves aux engagements pris”.

 

L’initiative, tout à fait louable, devait en priorité traverser la conscience des instances formelles, autrement

dit le ministère ou le commissariat à l’Education. Néanmoins, un représentant de cette dernière institution a

suivi tout le processus de l’élaboration jusqu’à l’adoption de cette charte.

Subséquemment, sa présence dans les travaux confère à celle-ci une certaine légalité. Toutefois, conscients

de cette posture mi-figue, mi-raisin, les architectes de la convention interdisent aux tierces personnes

de s’en servir pour “s’ingérer dans l’administration d’un établissement en dehors des objectifs visés”.

 

Notons que cette démarche chevauche dans une certaine mesure l’entreprise actuelle des autorités éducatives

de l’île, en atelier de réflexion avec le corps enseignant depuis dimanche, sur “la problématique de l’éducation à Anjouan”. Une mobilisation qui fait suite à l’appel du président de la République du 6 août dernier, quand ce dernier, lors d’une rencontre avec les enseignants de l’île, avait suggéré l’idée d’organier des assises régionales de réflexion sur les causes des mauvais résultats du baccalauréat à Anjouan, et plus généralement celles de la baisse continuelle du niveau des élèves.


Sardou Moussa

Source : Alwatwan n°1408 du lundi 27 septembre 2009

 

 

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 13:08
Vous trouverez ci-dessous les résultats de baccalauréat (1er groupe) de NGAZIDJA rendus public hier au lycée de Moroni

481 lauréats sur au moins 6700 candidats.  Seulement 1284 candidats sont autorisés à passer les épreuves du 2eme tour .

A Mwali, il y a eu seulement 25 admis et 99 qui doivent tenter leur chance au 2eme tour sur 656 candidats.

Pour l'instant, nous n'avons pas encore connaissance des résultats de NDZUWANI.

Les résultats de cette année sont encore catastrophiques comme l'année dernière !




SousCentre Dembeni
Série A1


12 IBRAHIM HAMIDOU M'MADI 06/04/86Batsa Itsandra Passable
17 ABDOU MMADI ABDALLAH 19/05/88 Dembeni B. Ouest Passable
26 CHEIKH AHMED 28/02/85 Nioumamilima B/Est Passable
29 ECHATAALI 10/07/82 Panda Badjini Ouest Passable
32 FATIMA M. MDROUDJAE 18/06/85 Dembeni Badjini Ouest Passable
34 HODAR HALIDI FARDA 19/06/92 Dembeni Badjini Ouest Assez Bien
50 ROUFOUANTE ALI 25/04/84 Mandzissani B. Ouest Passable
781 IBRAHIM HAMIDOU M'MADI 06/04/87 Batsa Itsandra Passable
798 ABDOU MMADI ABDALLAH 19/05/89 Dembeni Badjini Ouest Passable
814 CHEIKH AHMED 28/02/86 Nioumamilima B/Est Passable
831 ECHATAALI 10/07/83 Panda Badjini Ouest Passable
847 FATIMA MOHAMED MDROUDJAE 18/06/86 Dembeni Badjini Passable
864 HODAR HALIDI FARDA 19/06/93 Dembeni Badjini Ouest Assez Bien
880 ROUFOUANTE ALI 25/04/85 Mandzissani Badjini Passable

Série A4

80 HADIDJA SOULE 31/12/89 Mdjankagnoi B. Ouest Passable
83 HASSANE SOULE DJALIM 12/12/87 Pidjani Domba Passable
124 ABDOUL-ANDHUM AHAMADA 18/03/89 Nioumamilima B Passable
216 YOUSSOUF HAMIDOU 04/06/86 Mbangani H. Passable
245 ASSIANDI CHANFI 04/09/84 Maternité de Moroni Passable
260 SOIDROU M'MADI 22/08/92 Dembeni B. Ouest Passable

SousCentre Fombouni

Série A1


270 KAMAR SOILIHI 16/01/91 Chindini Badjini Est Passable

Série A1

290 AHMED LAILINA 12/03/81 Tsinimoichongo B/Ouest Bien
291 ALI AHAMADAMCHANGAMA 22/02/87 Batsa Itsandra Passable
314 FAOULA HIMIDI ABDOU KASSIM 17/02/91 Moroni Passable
325 HAMADAABDOU 10/03/89 Ouzioini Badjini Ouest Passable
340 MARIE IBRAHIM ALI 10/01/92 Vanadjou Passable
341 M'DOIHOMA E. KASSIM BACAR 20/05/90 Gnambeni B/E Passable
348 MOHAMED HALIFA 10/02/89 Maternité d'Ouzioini Passable
366 RAFIK MOHAMED 28/06/87 Ifoundihé Chamboini Passable
377 YOUSSOUF IBRAHIM 10/08/84 Foumbouni Badjini Est Passable
380 ZALFATAALI IBOUROI 31/12/88 Maternité de Moroni Passable
392 AHAMADASAADI 20/12/87 Foumboudzivouni Passable
419 CHEIKH I. BEN MAHBOUB 08/05/90 Malé Badjini Est Passable
430 FATIMA SAID TOCHA 19/09/89 Nioumadzaha Badjini Est Passable

Série A4

445 HANSAOU ISMAEL 05/03/90 Ouzioini Badjini Ouest Passable
471 MLANAO OUSSEINE 20/03/87 Mitsoudjé Hambou Passable
487 NADHUFATE BINTI SOILIHI 14/07/85 Foumbouni Passable
498 SAID ZAINABA 25/03/88 Foumbouni B/Est Passable

Série A4

524 MASSOUDI YASSINE 26/09/93 Foumbouni B/Est Assez Bien
527 SAID IBROIHIM Vers 1987 Malé Badjini Est Passable
528 ZOULHATIE SOUDJAY 12/05/91 Ouzioini Badjini Ouest Passable
529 ABDILLAHI FATOUMIA 07/09/90 Foumbouni Badjini Est Passable
538 SAANRATI SAID MOEGNI 01/06/90 Foumbouni B/Est Passable

Sous Centre Mbéni

Série A4


617 SAID DJAFFAR YOUSSOUF 02/02/89 Mbéni Passable
626 TADJIDINE DJOUMOI MMADI 15/03/89 Mbéni Assez Bien
654 ABDOULKARIM RAMADHOINI 02/04/91 Mbeni Passable
655 ANFOITAALI ABDOU 13/01/92 Mbéni Passable
667 AHAMADAMMADI HASSANI 13/12/90 Mbéni Passable
690 AMBDOULANDHUM M. TOYBOU 03/03/91 Mbéni Passable
691 AMINAAHAMADAABDALLAH 01/10/89 Mbéni Passable
705 AN-SFATA M. MANSOIBOU 15/04/88 Chezani M. Passable
708 ANZIMATI RACHADI 13/07/85 Boueni Oichili Assez Bien
741 CHARMILAALI ABDALLAH 20/01/89 Mbéni Passable
758 EN-ICHAT MOHAMED BACRI 27/12/90 Mbéni Passable
821 HOUZAIMATA MOINDJIE 07/03/89 Mbéni Passable
823 IBRAHIMAAHAMADA 13/11/87 Mbéni Passable
846 LABIBOU SAID HIMIDI 31/07/89 Mbéni Assez Bien
848 LATUFAMOHAMED 20/12/90 Héroumbili Passable
895 MOHAMED IKIBALI BAKAR 18/02/91 Mbéni Passable
931 NOURIA SAID HAMZA 17/05/92 Ntsoudjini Passable
936 OUMRATI HAMIDOU BOINA 17/03/87 Chezani M. Passable
990 TOIRFIAAHAMADA 15/05/88 Héroumbili Passable

Série D

1050 BOINAHADJI A. KARIHILA 11/04/89 Mnoungou Passable
1052 CHAKIRA SOILIHI MCHANGAMA 03/08/89 Mbéni Passable
1056 HADIDJATALKOUBRA SAID HALIFA 31/08/91 Mbéni Passable
1060 KARIMA SAID AHAMADA 28/12/90 Mbéni Passable
1062 MOHAMED N. ABDOULANZIZ 15/06/89 Chezani Passable
1072 SOIHIHAT SAID A. MOUHYEDDINE 04/05/89 Mbéni Passable
1073 SOULE HASSANATI 19/02/90 Mbéni Passable

Sous centre Mitsamihouli
Série A4


1080 ABDELAZIZ AHMAD 17/06/84 Maoueni Mboudé Passable
1106 ADAM ALI 19/07/87 Moroni Assez Bien
1218 FARID AHAMADA BACAR 12/06/86 Mitsamiouli Passable
1220 FARSAD MOINDJIE 28/04/87 Mitsamiouli Passable
1280 KASSIM MBAE 13/04/88 Ouellah Itsandra Assez Bien
1287 MAHAMOUD MARIAMA 07/07/89 Mitsamiouli Passable
1316 MOHAMED DAYARI Vers 1984 Hadaoi M. Passable
1322 MOHAMED TACHRIFA 11/10/92 Moroni Assez Bien
1337 MOUKRIM SAIFI 02/11/90 Mitsamiouli Bien
1400 SAID MOHAMED 02/01/85 Ntsadjeni Passable
1446 ZALFATAABDILLAH 20/07/90 Mitsamiouli Passable
1457 ABDOULHARITHE MOGNI AMINA 23/01/90 Ifoundihé H. Passable
1621 MOHAMED ALI MOINDJOUMOI 20/12/88 Mitsamiouli Assez Bien
1722 TADJIDINE AHAMADA06/05/90 Ouzio Mitsamiouli Passable

Série C

1757 SALIM HADJI 10/01/93 Ntsadjeni Assez Bien
1758 SALIM HASSANI 10/11/88 Mitsamiouli Passable
1760 ABDEREMAN NASSOIHOUDIN 10/01/89 Iconi Bambao Passable
1761 ABDOUNOUR MOILIM 22/12/90 Ntsaoueni Assez Bien
1764 MOHAMED BACAR 25/12/90 Mitsamiouli Passable
1767 NAWADI DANIEL 08/03/91 Moroni Passable
1768 OMAR MOHAMED AHAMADA 27/12/90 Chamlé M. Passable
1769 RABOUAN AHMED 29/09/89 Ntsaoueni Passable
1770 ROUKIAABDOU ISLAM 09/02/90 Djomani M. Passable
1771 TAKIDINE DJAE MBAE02/05/89 Mitsamiouli Passable
1775 AHAMADAAÏCHA 05/03/92 Ndzaouzé Mitsamiouli Passable
1795 HAMZAALI SOILIHI 24/06/89 Mitsamiouli Passable
1796 HASSANE ALI ABDALLAH 08/07/86 Ouhozi M. Assez Bien
1801 NASSOR OMAR 02/10/92 Mitsamiouli Passable

Centre de Moroni
Série A1


2418 AMINATA M. ABDOU MBAE 12/03/87 Tsidjé-Itsandra Passable
2420 AMIRDINE Y. SOINAANTTE 25/01/89 Iconi Bambao Passable
2422 ANDRIAMASINORO AHMED ALI 24/08/86 Moroni Passable
2436 AYINOU AHAMADAISHAKA Vers 1990 Boeni Bambao Passable
2437 BADRAH SAID ALI MOHAMED 01/05/91 Moroni Passable
2439 BOINAIDI AHMED HIMDA 25/04/85 Foumbouni Passable
2446 DJAMAL DAOUDOU 25/06/91 Moroni Passable
2455 FAISSOILABDOU 01/04/88 Moroni Passable
2470 HACHIMIAALI ABDOU 03/02/90 Moroni Passable
2484 HASSANI A. MCHANGAMA 08/04/89 Batsa-Itsandra Passable
2496 KAMARIA IBRAHIM 15/10/88 Moroni Passable
2501 LINA OUMOURI 28/04/87 Moroni Passable
2505 MAOULIDA SAID Vers 1983 Dima Badjini Passable
2509 MARIE ATHOUMANI ISSA 16/06/88 Ndrouani Passable
2519 MMADI MOINDJIE ELARIF 02/02/90 Bibavou Passable
2530 MOHAMED SAID 18/06/85 Mtsangadjou Dimani Passable
2547 NASMAABDALLAH 25/10/90 Hombo Passable
2552 NATHALY INOUSSA 31/08/89 Domoni Passable
2553 NAYIR MANSOIB 31/10/88 Hombo Passable
2556 NIZARE SAID IBOUROI 14/03/89 Pidjani Domba Passable
2560 OIDJEDAALLAOUI SAID 07/07/92 Domoni Passable
2566 RAHAMIAMOHAMED 20/03/88 M'dé Bambao Passable
2583 SANIYA MOHAMED SOULE 02/03/87 Moroni Passable
2610 ZOUHAIRATA BINTI ADAME 03/03/88 Mvouni Passable
2619 ABDOULKARIM ZOULHATI 10/03/88 Mitsoudjé Passable
2620 ABDOULLATUF AHAMADA 28/12/88 Selea Bambao Passable
2631 AHMED ABDOU JDAMBAE 12/11/89 Nioumadzaha B. Passable
2637 AIDINE ALI 21/12/89 Malé B/E Passable
2646 ALLAOUI MBAE 24/04/88 Founga Mitsamiouli Assez Bien
2649 AMDJAD SAID 19/02/91 Ouzioini Passable
2651 AMINAABDOU-CHAKOUR 02/04/87 Mohoro Passable
2656 AMIRINAAHAMADA 28/12/89 Selea Bambao Passable
2660 ANDHUMDINE HAMZA 02/01/81 Koimbani-B. Passable
2670 ANTIFATAAHAMADA 12/02/88 Gnambeni Passable
2681 ASSIATAAHAMADA 05/08/90 Moroni Assez Bien
2689 BEN DJADID SAID ALI MBAE 01/01/88 Mandza M. Passable
2709 FAISSOIL ALI SAID 21/05/87 Iconi Bambao Passable
2724 GHYADH EL-DINE MOHAMED SALIM 17/05/88 Moroni Passable
2736 HAMADI HAIDAR 02/11/90 Ouzioini Passable
2739 HASSANE ALI ALI 24/04/86 Ifoundihé-Chamboini Passable
2754 ISMAELALI ABDOU 14/12/87 Hambou-Oichili Passable
2790 MOHAMED AHAMADA 27/09/89 Mbambani H. Passable
2791 MOHAMED AHAMADA 28/10/86 Moroni Passable
2795 MOHAMED ATTOUMANE MADI 19/05/88 Moroni Passable
2800 MOHAMED F. YOUSSOUF 11/09/89 Tsinimoichongo Passable
2802 MOHAMED HITAMI ALAOUI 12/03/89 Mvounambadani Passable
2803 MOHAMED M. DAROUECHI 16/08/88 Irohé Oichili Passable
2808 MOINAANLIYA HASSANI 16/11/88 M'dé Bambao Passable
2821 MOUSSAFIRI MOURCHIDI 26/08/87 Ouzioini Passable
2829 NADJIRIA RADJABOU 18/12/88 Moroni Passable
2831 NAIMAT SAID 15/08/86 Mdjoièzi-Hambou Passable
2841 NOURDINE ABDOU 03/07/91 Foumbouni Comores Passable
2853 RAISSABAMDOU 24/05/93 Tanambao Antsiranana Passable
2889 TOIHIRI NEEMAT 09/09/90 Moroni Passable
2893 WATHIK CHAHABANE 28/02/90 Moroni Passable
2894 YASSERI ABDOU MBAE 02/03/91 Batsa-Itsandra Passable
2898 YOUSSOUF HASSANI 04/03/85 Vouvouni-Bambao Passable

Série A2

2914 ABDILLAH MOHAMED 12/06/89 Ndzoudzé Passable
2916 ABDOU HASSANI SAIDOU 03/03/85 Douniani Bien
2917 ABDOU- SOUEIFOU YOUSSOUF 26/09/84 Mohoro-Badjini Bien
2920 ADINANE BACAR SOILIHI Vers 1988 sadani-oichili Assez Bien
2926 ALI MLINDE Vers 1990 Sidjou-Dimani Passable
2929 AMINA CHABANI MOHAMED 03/08/87 Mbéni Passable
2934 ECHATA MOINACHE 15/02/80 Mbachilé Passable
2935 FAIZAABDILLAH Vers 1988 Mlali Assez Bien
2936 FATIMA MSAIDIE 15/09/90 Mbéni Passable
2938 HADIDJAMOHAMED 18/03/87 Moroni Passable
2939 HADIDJA SAID ABDALLAH Vers 1992 Oussivo Passable
2941 HAMIDOU ALI Vers 1985 Boenindi Assez Bien
2944 IBRAHIM B. ALI SOILIHI 31/05/84 Nioumadzaha M. Passable
2947 INOUSSA MOHAMED A. 12/03/84 Djoumoichongo-H. Assez Bien
2948 KARIMA MADI HAMADI 18/02/89 Moroni Assez Bien
2950 MACHHOULI ISSA CHANFI Vers 1985 Maoueni-Dimani Bien
2951 MAHAMOUD ALI 22/12/89 Mdjoiezi Assez Bien
2952 MDHIKIRI AHAMADA Vers 1974 Famare Passable
2953 MHOUDINE ALI Vers 1987 Sidjou-Dimani Passable
2954 MIHIDJAHI AHAMADA 04/03/89 Hantsindzi Bien
2956 MOHAMED ABDOURAHAMANE 10/09/84 Nioumadzha-B. Passable
2958 MOHAMED M. MVOULANA 24/09/83 Nioumadzaha M. Assez Bien
2961 NASSUF MAOULIDA Vers 1989 Séléani Bien
2962 NIDHOIM ALHAMIDI 05/09/89 Bandamadji-Domba Passable
2963 OMAR MCHINDA 25/12/89 Moroni Passable
2966 RAHAFATA SINANE 10/05/87 Tsinimoipanga Assez Bien
2967 ROUKIA HAMADI 03/03/83 Singani Passable
2968 ROUKIA SAID VOULA 30/08/91 Foumbouni Bien
2971 SAID ASSOUMANI 01/01/90 Vanadjou Assez Bien
2973 SAIDINAABDOU 05/11/86 Dzahadjou -Oichili Passable
2976 SOIBRATA MBAPANDZA 16/09/89 Mitsamiouli Passable
2981 TOILAANTIE ILIASSA 18/06/86 Hasseindjé-Oichili Passable
2986 YOUSSOUF MOINDJIE Vers 1989 Bangoi-Kouni Passable
2988 ZAINABAABDOU 15/04/84 Irohé-Oichili Passable
2992 ZOULFATI ALI SAIDOU 06/05/85 Hahaya Passable

Série A4

3005 ABDILLAH MKAVAVO Vers 1988 Dzahadjou Itsandra Passable
3021 ABDOUL BAST ASSANI 10/04/87 Ankarana Passable
3036 ABDOURAZAKOU CHAHLANE 15/01/90 Moroni Passable
3039 ABDOUSALAMI DAROUECHE Vers 1988 Moroni Passable
3040 ABDULKADER M. AL BAQIR 20/04/91 Moroni Assez Bien
3050 ABOUDI LAYNA 05/09/92 Hombo Passable
3055 ACHATA HASSANE DJAFFAR 15/09/88 Ouzioini Passable
3105 ALI IBRAHIM 02/02/82 Adda-Daoueni Passable
3153 ANSMATAMOHAMED 08/07/91 Ivoini-Mitsamiouli Passable
3177 ASMATAMAHAMOUD Vers 1984 Mdjoiézi-Hambou Passable
3199 AYATOULLAH SOULE 30/03/91 Ouella Mitsamiouli Passable
3224 BINTI MHADJOU 24/12/89 Maternité de Mbeni Assez Bien
3239 CHAHER ABDOU 25/06/87 Moroni Passable
3246 CHAMIATI ISSA 30/12/89 Ouzioini Assez Bien
3249 CHAMSIA AHAMADI ALI 01/01/91 Moroni Passable
3275 DHAHARAALI 19/06/89 Mbambani Hambou Passable
3280 DHOIRNAMOHAMED 16/08/90 Hopital de Hombo Assez Bien
3290 DJALOUD SAID BACAR 01/05/91 Moroni Assez Bien
3332 FAHAD DJIBABA 20/10/90 Moroni Passable
3340 FAHEZANAANIA VIVIANE 01/02/90 Moroni Assez Bien
3369 FARIDAT OUSSOUFI 28/11/89 Ndrouani Bambao Passable
3390 FATMASOULE YOUSSOUF 11/12/91 Mitsamiouli Passable
3416 GHADA M. ABDALLAH AHMED 01/06/92 Domoni An. Passable
3423 HACHIM BOURHANI 30/12/89 Ouellah Mitsamiouli Passable
3434 HADIDJA MOHAMED MOGNE 02/02/89 Mitsamiouli Passable
3443 HADJI BOINA SAID 03/02/89 Nkourani Sima Passable
3448 HAFOUSSOI SOUDJA TOIYB 04/06/89 Mdé Bambao Passable
3450 HAIRAABOUBACAR SAID SALIM 07/12/90 Iconi Bambao Passable
3490 HADIDJAALI BOINA 25/01/88 Ntsoudjini-Itsandra Passable
3496 HOUFRANE HASSANE 13/09/90 Moroni Passable
3506 HUMBLOT TACHIRIFA 30/03/92 Moroni Assez Bien
3507 IBOUROI ABDOULKARIM 04/07/91 Hantsambou Passable
3511 IBRAHIM ASMA 06/12/91 Moroni Assez Bien
3515 IBRAHIM MMADI 16/12/87 Idjinkoudzi-Dimani Passable
3583 LATUFA MOHAMED ABOUDOU 05/05/90 Moroni Assez Bien
3627 MBARIKI ABASSE 24/06/90 Batou Passable
3632 MHOUSSINE MZE SAID 27/02/90 Moroni Passable
3638 MOHAMADI XIEERRUI 15/05/91 Chengdu Bien
3639 MOHAMED ABDALLAH 04/02/88 Mutsamudu Passable
3640 MOHAMED ABDALLAH KAMIL 16/03/92 Ouan Anjouan Passable
3641 MOHAMED A. HASSANI NAFAYI 30/08/91 Moroni Passable
3650 MOHAMED ATHOUMANI 12/08/83 Bangoi-Hambou Passable
3684 MOUAAINI YOUSSOUF 26/10/90 Moroni Passable
3688 MOUHIDINE ASSINE 17/10/88 Domoni Passable
3692 MOUNIR MOUSSA 15/07/88 Ntsoudjini Itsandra Passable
3705 MOUSTAKIM M. CHANFIOU 01/02/88Gnadomboeni Passable
3710 MROUDJAE BOURHANI THANY 05/04/87 Moroni Passable
3715 NABILA HODHOAER 29/03/91 Mté de Moroni Passable
3748 NAILA SADJI 29/06/88 Moroni Passable
3778 NAWALE ABDALLAH SALEH 07/06/91 Moroni Passable
3794 NOURAINE CHEIKH SALIM 03/03/91 Moroni Assez Bien
3796 NOURDATY IBRAHIM 03/12/90 Dzoidjou Badjini Ouest Bien
3822 OUSSOUFAABDOU EL-MADJID 03/06/89 Singani Passable
3823 PATIARAYOUSSOUF 10/04/90 Chouani -Hambou Passable
3829 RADJAB MZEMBABA 14/08/89 M'vouni-Bambao Passable
3830 RADJABOU OUMMI THAMARATI 05/03/92 Moroni Passable
3833 RAFIOU HASSANI DJAE Vers 1987 Mtsangadjou D. Passable
3837 RAHAMAIBRAHIM BACAR 09/12/87 Itsinkoudi Oichili Passable
3852 ROUEIDA MOHAMED MATTOIR 25/12/91 Moroni Passable
3854 ROUKIA SAID 23/04/88 Moroni Passable
3857 ROYIDAT HASSANE 24/10/90 Moroni Passable
3865 SAANDI KAMAL 29/10/90 Vouvouni-Bamabo Passable
3870 SABRINAAHMED 28/05/87 Domoni Passable
3875 SAID AFIATI 22/01/87 Mavingouni Passable
3879 SAID A. ELKABIR IBTISSAMA 28/03/90 Moroni Assez Bien
3880 SAID ALI NIHADE 11/09/90 Moroni Assez Bien
3888 SAID H. CH. SOILIHI NIHLAT MARIAM 10/05/91 Moroni Assez Bien
3891 SAID M. CHAMOUINE SAID 09/09/85 Tsidjé Itsandra Passable
3902 SAID SALIM ABDOU 14/12/91 Chouani Passable
3912 SAKINA MOHAMED DJALIM 01/01/86 Ouellah M. Passable
3917 SALIM DJOUMOI 07/04/87 Hetsa Hambou Passable
3918 SALIM ISSAAHMED 26/06/88 Tsidjé Itsandra Passable
3929 SALWAT MOHAMED YOUSSOUF 09/10/89 Moroni Passable
3935 SANIA H. MOHAMED EL-AMINE 15/10/90 Moroni Passable
3947 SITTI ANZZA BINTABDALLAH 30/01/91 Moroni Assez Bien
3982 SONIA MAOULIDAALI MZE 07/02/91 Moroni Passable
3993 SOULTOINE ABDOU 01/06/86 Itsoundzou B/Est Passable
4012 TOUFAHAYOUSSOUFA 26/04/90 Moroni Passable
4018 WAHIDA DJALA M. HOUMADI 02/10/91 Moroni Assez Bien
4019 WALIDATAMINA BINDJAD 11/02/91 Chezani Passable
4045 YOUSSOUF WARDAT 22/01/91 Moroni Assez Bien
4071 ZAKARIA DEL-KADER 07/11/89 Moroni Passable
4121 ABDOU ABDALLAH NAZARATI 28/08/88 Moroni Passable
4131 ABDOU LATUFOU ALI MZE 05/07/90 Mdé Bambao Passable
4149 ABDOUL-ANZIZ IBRAHIM HASSANI 08/08/87 Oussivo Passable
4151 ABDOULATTUF M. MOUTU 16/03/90 Mdjoiezi Hambou Assez Bien
4169 ABDOURAHAMANE DAOUD 19/10/89 Hantsambou Passable
4199 ADAMOU ZAITOUNE ZAIDE 01/05/92 Ntsoudjini Passable
4236 AHMED IBRAHIM 10/05/88 Mdjankagnoi Assez Bien
4247 AHMED YOUSSOUF 04/05/86 Ouhozi Mitsamiouli Passable
4248 AHMED YOUSSOUF 19/09/87 Toyfa Assez Bien
4253 AICHAAHAMADA 05/11/89 Sima Itsandra Passable
4380 ANSUME MOHAMED 24/03/91 Itsandra-Mdjini Passable
4442 AZALI MOUSTOIFA 04/02/89 Mté de Moroni Passable
4451 BADRICHE ISMAEL 13/04/90 Maternité-Moroni Assez Bien
4453 BADROUDINE ABDALLAH 31/01/82 Malé Badjini EstAssez Bien
4459 BALDDINE MOUSSA 25/05/89 Moindzaza Djoumbé Passable
4524 DAIANTI MRADABI 28/05/90 Nioumamilima Assez Bien
4533 DHOIFIR SAID SALIM 02/04/89 Nioudzaha Bambao Passable
4534 DHOIFIROUDINE AHAMADA 15/04/87 Maternité-Moroni Passable
4549 DJAMALABDILLAH 22/06/90 Mutsamudu-Anjouan Passable
4613 FAHAD SAID ALI 06/02/92 Mté de Domoni Passable
4625 FAHARIA HASSANI 07/11/87 Maternité de Moroni Passable
4702 FATOUMAAHAMADA Vers 1988 Nioumadzaha Bambao Passable
4730 HACHIM MAMAR EL-KADAFI 31/12/90 Chouani -H. Passable
4733 HACHIMIAT MAOULIDA 02/06/88 Moroni Passable
4786 HAIRIA DJAOUHARI 05/10/89 Moroni Assez Bien
4848 HITAMI MOUSTOIFA 14/04/88 Koimbani Oichili Passable
4851 HOUDJATTE MOUNIR 23/03/91 'Ouzioini Passable
4869 IBRAHIM ABDILLAH 19/09/85 Maternité-Moroni Passable
4877 IBRAHIM ASSOUMANI23/10/88 Maternité de Moroni Assez Bien
4886 IBRAHIM MOUSSA 22/11/88 Bangoi Kouni Passable
4891 IBRAHIM SAANDI 03/08/86 Mohoro-Badjini Passable
4894 IBRAHIM SAMRA 02/07/90 Mdjoiezi-H. Passable
4918 ISMAEL MOHAMED TAKI 08/08/88 Maouéni Assez Bien
4997 LOUTOUFIA SAANDI HAMADI 03/09/87 Tsidje Itsandra Passable
5089 MATAAN-Y HASSANI Vers 1987 Nioumadzaha B. Passable
5131 MOHAMED AHAMADA CHANFI 17/04/83 Domoni Adjou Passable
5136 MOHAMED ALI MHOUMADI 16/06/87 Nioumadzaha B. Passable
5288 NASMAT SAID ALI 21/05/85 Gnadomboeni Passable
5315 NASSURDINE HOUSSOUNALI Vers 1983 Nioumadzaha B. Passable
5348 OMAR SAIDOU 29/10/90 Moroni Passable
5401 ROUBANI HANAFI KAAMBI 16/08/90 Moroni Passable
5422 SAADIA TABIBOU 20/09/86 Moroni Passable
5439 SAENDA S. MAJANI 13/07/90Boueladoungou-An. Passable
5447 SAID ABDOU SOILIHI 16/09/90 Bandamadji Kouboini Passable
5452 SAID ALI SAID HACHIM 26/05/90 Mitsoudjé -H. Passable
5473 SAID MOHAMED TABIBOU 20/10/90 Bangoi -H. Assez Bien
5489 SALIM MOHAMED IDAROUSSE 19/07/88 Moroni Passable
5502 SAMBAOUMA HAMIDOU RAFIOU 17/12/89 Moroni Assez Bien
5504 SAMHATI ABDOULBAR Vers 1987 Chomoni-Oichili Passable
5595 THAOUBANE MRADABI 07/05/89 Nioumamilima Badjini Passable
5606 TOILHATA SAANDI Vers 1987 Mvouni Bambao Assez Bien
5614 TOUFEILI SAIDOU 26/05/88 Moroni Passable
5624 WARTHATI HAMIDOU MMADI 26/10/88 Oussivo H. Passable
5629 YASSER AHAMADA 08/04/89 Mandza Passable
5656 ZABAH ABDOU 21/08/89 Moroni Passable
5734 ZOULAIHATA BINTI AHAMADA 24/12/90 Moroni Passable

Série C

5738 ABDALLAH ISMAEL SAID 12/01/88 Moroni Assez Bien
5740 ABDOULHALIM ALI S. ASOUMANI 10/09/90 Moroni Bien
5751 BEN DJA-BIR MBAE HAMIDOU 29/09/89 Mbéni Assez Bien
5754 DJAMAL MOHAMED 07/08/91 Tsinimoichongo Passable
5756 ELHAD MOHAMED SOILIHI 18/04/91 Nkomioni H. Bien
5758 FAKRI MZE HAMADI 05/02/86 Maternité de Mbeni Passable
5759 HACHRAANDHUME 10/09/91 Tsembehou Anjouan Assez Bien
5760 HADADI SOILIHI 12/12/91 Ouellah Mitsamiouli Passable
5761 HADJI ABDOU SOILIHI 21/07/89 Mdjoiezi H. Assez Bien
5765 ISLAM AHAMADA 19/09/89 Batsa Mitsamiouli Assez Bien
5769 MAALOUMI SAID IBRAHIM 12/08/90 Seleani Passable
5771 MOHAMED A. DJAE 03/10/90 Ouella Mitsamiouli Bien
5774 MOHAMED HASSANE 06/10/88 Djongoé Mboudé Assez Bien
5775 MOHAMED MMADI ABDOU 06/07/88 Mbeni Passable
5779 MOURCHIDI AHAMADA 10/10/86 Nkourani Sima Passable
5781 NADJIBE ABDOULKARIM 01/09/87 Mohoro Passable
5782 NASSER KAMARDINE 05/05/92 Moroni Bien
5786 RASMIAT BINTI MAAROUF 24/11/89 Moroni Passable
5788 SAANDI MAOULIDA 30/06/89 Nioumadzaha Bambao Assez Bien
5789 SAID ALI SAMIR 25/08/91 Moroni Bien
5792 SOILIHI HALIDI Vers 1992 Bimbini Anj Passable
5793 THAEMBATI A. TOILIBOU 12/01/89 Bimbini Anjouan Passable
5796 YOUMNAMOHAMED ABDOU 07/08/90 Dembeni Passable
5802 ABDOURAHIM SOILIHI 26/06/90 Mbéni Passable
5803 ABDOUROIHAMANE ELMAALOUME 04/10/90 Mdjoiezi H. Passable
5804 ABDULLATIF CHAKIRA 06/04/89 Mbeni Passable
5806 ADHOUHOURI AHMED 28/12/90 Ouellah M. Passable
5807 ADINANE YOUSSOUF 23/04/91 Mohoro Badjini Est Passable
5811 ALFAKIHI AHMED SAID ISMAIL 25/01/92 Mbéni Assez Bien
5812 ALI FAISSOIL 14/06/90 Moroni Assez Bien
5813 ALLAOUIA SAID MOHAMED 10/10/90 Tsidjé Itsandra Passable
5816 ANFANE ABDOU 14/03/89 Koua Mboudé Assez Bien
5817 ANFIFOU ATHOUMANE 29/01/87 Itsinkoudi Assez Bien
5824 DJOUNAIDI TOYBOU HAMADI 08/04/87 Tsidjé Itsandra Assez Bien
5825 FAISSOIL IBRAHIM AHMED 28/03/89 Nairobi Passable
5828 HACHIM SAID HAMADI 05/03/92 Mbambani-H. Assez Bien
5830 IBRAHIM ABDILLAH ALI Vers 1988 Bouni H. Passable
5831 IBRAHIM ALI SOILIHI 06/09/89 Moroni Passable
5835 KASSIM HAMADI 12/07/87 Nioumadzaha M. Passable
5838 MADI SOILIHI MOHAMED ZAWAL 15/04/91 Mitsoudjé Assez Bien
5840 M'MADI ABDOU ALI 07/07/88 Milevani Passable
5843 MOHAMED CHANFIOU MZAOUIANI 04/04/90 Mbeni Assez Bien
5845 MOHAMED EL-DJAWAD BEN SAID 12/11/90 Ouzia Assez Bien
5847 MOHAMED MOUNAIM AMIRI 08/05/89 Mitsoudjé Passable
5849 MOHAMED MZE MBABA 22/04/90 Salimani H. Passable
5850 MOINAHADIDJAAMINI MBECHEZI 24/03/90 Mbeni Passable
5852 MZE M. A. FAASSOURAHAMANE 03/08/91 Chouani H Passable
5854 NASSABIA OMAR HAMADI 11/11/89 Mbéni Passable
5855 NASSERDINE M. MMADI DAOUD 18/12/88 Ntsaoueni Assez Bien
5856 NASSUHOUDINE YOUSSOUF 15/09/88 Mbeni Passable
5857 NASSURDINE AHMED BEN ALI 01/08/90 Itsandzeni Passable
5859 RAHAMATA MOUSSA 11/10/88 Gnadombeni Passable
5860 RIDJALI MOHAMED 09/12/89 Chamlé Mboudé Passable
5864 SAID ANTOISSI SAID IBRAHIM 03/09/91 Mitsoudjé Assez Bien
5865 SAID AZALI AHAMADA 23/03/91 Ntsoralé Passable
5868 SERNA ISMAILAHAYA Vers 1989 Moindzaza Mboini Assez Bien
5871 SOILAHOU DINE YOUNOUSSA 22/11/90 Iconi Bambao Passable
5872 SOILAHOUDINE SOIDIKI 09/01/90 Moroni Passable
5873 SOULAIMANE AHMED 15/06/89 Dzoidjou Badjini Passable
5878 YOUSSOUF AHAMADA 15/10/89 Pidjani Domba Passable

Série D

5887 ABDEREMANE YAHAYA 20/03/90 Moroni Passable
5892 ABDOULHAKIME ALI AHAMADA 31/12/91 Ouellah M. Passable
5894 ABDOURAHMANE ABI ELBARAKATI 18/04/91Hasseindjé Passable
5896 ABOUDOU SOEFO NADJMA 27/06/92 Moroni Assez Bien
5903 AHMED A. SAAND YOUSSOUF 21/04/91 Moroni Passable
5907 AKINE ABDALLAH 25/07/91 Moroni Passable
5928 ANISSE IKBAL 03/09/91 Moroni Passable
5930 ANLIYAT YOUSSOUF 02/08/87 Tsidjé Itsandra Passable
5943 BAIDANE YOUSSOUF 04/04/89 Ifoundihé Chamboini Assez Bien
5945 BEN YACKOUTT BEN YOUSSOUF 10/06/90 Sima Passable
5946 BIADILLAH ABDOU 30/05/91 Nioumachoi Passable
5948 CHAFIKAABDOU ISSA 09/03/91 Moroni Bien
5953 DAOUDAA. ABDOURAHIM 14/12/88 Domoni Badjini Passable
5961 DJASSIM IBN MAAROUF 25/01/91 Hombo Passable
5962 EL-KATIB MOHAMED ABDOU 07/03/91 Moroni Assez Bien
5969 FAKIHI MOHAMED Vers 1985 Boeni Bambao Passable
5972 FAOUZAANDJIBOU ALI 01/02/91 Moroni Assez Bien
5973 FARHIA SAID MOINDJIE 04/06/90 Itsinkoudi Oi. Passable
5989 HADIDJAAHAMADAMMADI 28/12/90 Moroni Passable
5998 HASSANI DJOUMOI 31/03/87 Moroni Assez Bien
6001 HIKMAAHMED 23/08/92 Moroni Assez Bien
6010 INZLAT MOHADJI ISSA 10/03/92 Moroni Bien
6011 IRCHAD AHMED 03/01/91 Moroni Passable
6013 JEANNOT HASSANE ALI TOILHAT 25/07/89 Vouvouni-B. Passable
6019 KELDI MELINDA 24/04/92 Ouani Anjouan Passable
6045 MOHAMED ANSUMOUDINE 01/04/91 Domoni Badjini Passable
6056 MOHAMED MOUDHUIR ALI 07/08/87 Koua (Mboudé) Assez Bien
6057 MOHAME OUBEID MOUTHANA 13/03/90 Moroni Passable
6068 MOUHTAR IDAROUSSE 10/11/92 Ntsoudjini Assez Bien
6069 MOUHTARE ABDOU 16/06/88 Moroni Assez Bien
6077 MOUSTAFA MOUNTAZ 27/05/91 Moroni Passable
6081 MUNGIMUR MUABI LAURETTE 21/02/92 Moroni Passable
6082 MZE HAMADI NAÏMA'L-NOUR 16/11/92 Moroni Assez Bien
6088 NAÏMANE MOHAMED ABDALLAH 12/10/91 Moroni Passable
6103 RAHAMATA SAANDI 08/10/89 Moroni Passable
6117 SAID HALIFA MBAE 18/02/90 Ouroveni Badjini Est Passable
6123 SAID OUMOURI 10/01/92 Miringoni Moheli Passable
6131 SANYA MADI AHAMADA 11/10/91 Djoiezi Moheli Passable
6132 SIHAME B. SAID ABDALLAH 04/10/91 Moroni Passable
6137 SOILIHI ABDOULKARIM 03/01/92 Oussivo Passable
6138 SOILIHI ALI ACHICALI M'MAZA 10/12/90 Ouzioini Passable
6139 SOILIHI DJAWAD 07/01/92 Ouzioini Passable
6148 TOUROUKI ALI 03/04/90 Mandzissani Passable



Centre de Moroni
Série D


6157 YOUSSOUF SAID ABDOU 08/04/92 Hetsa Hambou Passable
6167 ZAKI SAID ALI MAURICE 29/06/87 Dzahani II Assez Bien
6180 ABDOU RAHIM IBRAHIM 15/09/85 Moroni Passable
6188 ABDOULLATUF MAOULIDA 05/04/91 Dembeni Assez Bien
6209 ALI SAID 01/06/89 Mté Elmarouf Passable
6228 ANCHOURA MOUIGNJ HAZI 15/04/90 Moroni Passable
6267 CHAÏMA IMAMOU NOURDINE 26/04/90 Moroni Passable
6281 ELMIHDHOIR IDAROUSSE 01/07/90 Moroni Passable
6293 FARAY ABOUDOU 23/08/91 Moroni Passable
6308 FAZALI DJOUMOI 11/08/88 Dembeni B/oust Assez Bien
6309 HABABI MISTOIHI 04/05/90 Moindzaza Mboini Passable
6331 HASSANI SOULE 03/04/88 M'vouni-Bambao Passable
6332 HATUBOU FATAH TOIHIR ALI 1 7/11/86 Mohoro Assez Bien
6347 IBRAHIM HAMADA Vers1987 Mkazi Bambao Passable
6354 IBRAHIMA MLIVA 15/09/89 Panda Badjini Ouest Passable
6363 KOURACHIA SAID H. MAOULANA 15/10/90 Moroni Passable
6380 MARIAMA MHADJI M. SAID 08/08/91 Hantsindzi Passable
6391 MHOUMADI SAÏFI 14/06/93 Mdé Bambao Passable
6411 MOHAMED DJAE 30/04/89 Nioumailima -Mboinkou Passable
6412 MOHAMED FAOIZE M. ABDOULBAK 12/04/89 Mbeni Passable
6424 MOHAMED MOUSTAFID M. 17/11/92 Ouani-Anjouan Passable
6443 MOUZNAT ISSOUF SAID Vers 1991 Séléa -B. Passable
6444 MURTADHA ISMAEL 05/08/90 Moroni Assez Bien
6458 NASSUR IBRAHIM 28/05/86 Mbangani Passable
6459 NASSURIA ALI SAID 21/01/88 Vanadjou Passable
6464 OUFFRANE SAID ALI 29/07/92 Mitsamiouli Passable
6479 SAID ABDOU 01/01/88 Mkazi-Bambao Passable
6482 SAID ALI ABCHIR 17/01/92 Moroni Passable
6508 SOILAHOUDINE ALLAOUI 02/09/90 Moroni Assez Bien
6510 SOULAIMANAALI 06/06/89 Mavingouni Bambao Passable
6512 SOUMAIYAALLAOUI 02/09/90 Moroni Passable
6516 TADJIDINE CHANRANI 30/10/88 Moroni Passable
6536 ZAKARIA MISTOIHI 06/03/92 Moindzaza Mboini Passable
6540 ZENOULABIDINE BEN AHAMADA 28/11/89 Moroni Passable

Série G

6555 ANOUOIR ABDOULWAHAB 02/12/87 Mdé-Bambao Passable
Sous centre de Ntsaoueni

Série A4

1860 ASSOUMANI IDRISSE 14/01/90 Douniani Mboudé Passable
1863 ATURIA ALI MDOIHOMA 30/12/86 Douniani Mboudé Passable
1878 DJESSE BEN ABDOU 13/11/89 Ntsaoueni Passable
1879 FAKRIDINE BEN M. MOINDJIE 14/04/88 Chamlé Passable
1915 MOHAMED OMAR ABDOU 26/12/90 Ntsaoueni Passable
1943 TACHIRIFA MSAIDIE 16/12/90 Ntsaoueni Passable
1945 TASSOUANT DAROUECHE 22/06/90 Djomani M. Passable
1962 ABDILLLAH AHAMADA 06/03/89 Ntsaoueni Passable
1978 AHAMADA MAALOUMI 12/11/89 Djomani M. Passable
1983 AÎCHA SABOUKI 10/11/86 Ntsaoueni Passable
1992 ALI MMADI BACAR 14/04/84 Irohe Oichili Passable
2029 ATHIMAR MOHAMED 06/12/89 Mitsamiouli Passable
2058 DJOHAR MZE AHMED 13/03/90 Moroni Passable
2067 FAHIMA IBRAHIME 13/05/90 Ntsaoueni Passable
2113 HANNAALI MOUDAHOMA 27/08/91 Moroni Passable
2114 HASSAN KAOU 16/03/89 Djomani Mboudé Passable
2232 NASSOR IBNOU AHAMADA DJAE 03/01/92 Djomani M. Passable
2290 SOILIHI ALI MANSOURI 20/12/89 Domoni Amboini Passable

Série D

2358 ABDILLAH AHAMADA 07/05/87 Koua Mboudé Passable
2360 AHMED MOHAMED MZE 12/07/91 Djomani Mboudé Passable
2363 ALI MOUIGNI AHAMADA 17/01/88 Chamlé Mboudé Passable
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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 21:34
Une grande manifestation des enseignants du  secteur public comorien - la prémière de l'année scolaire 2008 - 2009 - a eu lieu ce matin (jeudi  18 juin 2009) à Moroni à l'initiative du Syndicat National des Professeurs Comoriens (SNPC). Il réclame le paiement de leurs arriérés de salaires sans quoi ils n'écarte pas l'hypothèse de ne pas participer aux examens de fin d'année. ce qui inquiète les parents et les élèves.

Toutefois, Monsieur Kamaleddine Afraitane,  ministre de l'Education nationale et porte parole du gouvernement s'est engagé à tout faire pour que l'année scolaire soit validée et a mis en avant la disponibilité du gouvernement au dialogue.  "lLe  gouvernement est en train de chercher des solutions au problème des salaires dans le cadre des aides budgétaires promises par de nombreux partenaires des Comores" a t-il précisé..

«Nous ferons tout pour que l'année scolaire soit validée», a-t-il ajouté, affirmant que le gouvernement est en train de chercher des solutions au problème des salaires dans le cadre des aides budgétaires promises par de nombreux partenaires des Comores.
 
Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG - COMORES

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 09:55

Source : Alwatwan.net / 29 mai 2009

atelier-orthographe Un atelier, consacré à la manière “d’écrire correctement” la langue française, organisé au Groupe Scolaire Fundi Abdoulhamid (Gsfa) propose des pistes pour rehausser le niveau des élèves.

Un atelier de réflexion sur les problèmes de l’orthographe a eu lieu au Groupe Scolaire Fundi Abdoulhamid, le 27 mai dernier. Cet atelier est organisé, pour répondre au constat de la dégradation continue du niveau de la langue française dans les milieux scolaires comoriens. Les problèmes de français sont communs à tous les établissements scolaires de l’ensemble du pays.
Cet atelier a été marqué par la participation de Monique Boer, conseillère à la mission de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France, Laurent Maillet, directeur de l’école primaire Henri Matisse, des directeurs de certaines écoles primaires publiques et les enseignants de la maternelle et du primaire de cette école.
Dans son allocution, le chef de cet établissement Abdoulhamid, Ali Mzé Ahmed, a reconnu que “aujourd’hui comme hier l’orthographe reste un véritable casse tête pour les élèves, une épreuve difficile, un défi à tout moment où l’on croyait caduque”. Le mot “orthographe” qui se définit, selon le dictionnaire, comme étant “la manière correcte d’écrire un mot”, les résultats du concours de dictée de cette année, ont interpellé les enseignants de français et l’équipe pédagogique de cet établissement pour trouver une solution à ce problème.
Cet atelier tente “d’identifier des pistes pour aplanir les difficultés de l’apprentissage de la langue française dans le milieu scolaire”. Il vise aussi à jeter un regard sur la façon d’enseigner cette langue aux enfants.
Caroline Mahamoud, enseignante de français et l’une des organisateurs de cet atelier. Selon elle, il faut “prendre le problème par les racines, d’où cet atelier qui nous regroupe ici avec les instituteurs et institutrices du préscolaire et du primaire”.

La baisse du niveau de français en tant que langue d’enseignement et de travail, a des conséquences directes sur la dégradation du niveau des élèves dans toutes les matières. Dans le souci d’apporter des solutions à ce “fléau scolaire”, les agents du système éducatif comorien, “soutenus par la coopération française”, ont lancé le projet “apprendre son français en jouant” aminé par la troupe Djumbé. Le lycée Saïd Mohamed Cheick a ouvert le Centre de Langue et d’Etudes Françaises (Clef).

Ces efforts mis en commun poursuivraient un seul objectif : renverser la tendance. Dans son mot d’ouverture de cet atelier, le ministre de l’Education de Ngazidja, Moina Fatima Djalim, a estimé qu’il “est donc un devoir à tous, autorités parents et enseignants de trouver les meilleures réponses pour valoriser l’enseignement de nos enfants”.

Mariata Moussa

 

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 22:08

Source : Alwatwan.net / 12 mai 2009

A l’heure actuelle, le rapport définitif sur l’orthographe de la langue comorienne est entre les mains du ministère et le décret devant sanctionner ce travail serait sur la table du président de la République. Des ouvrages didactiques sur la grammaire du Shikomori sont également disponibles, selon des sources proches du dossier.

(Photo : Chamanga / Archives HALIDI-BLOG-COMORES)
Dans le cadre de la valorisation du shikomori, le ministère de l’Education nationale vient de requérir les services de Mohamed-Ahmed Chamanga, linguiste de formation et professeur à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) à Paris. A la clé, un projet d’introduction du shikomori dans le système éducatif national.

Bientôt, vous allez pouvoir disposer de votre extrait de naissance ou votre diplôme national en français et en shikomori. Tous les documents administratifs vont devoir comporter une traduction en langue nationale comme au bon vieux temps d’Ali wa Swalihi. A cette différence près que l’écriture sera, cette fois, essentiellement latine. Ainsi en a décidé le ministère de l’Education nationale dans sa nouvelle politique de promotion de la langue comorienne.

Ce projet de valorisation du shikomori a fait l’objet, en juillet 2008, d’un atelier national de deux jours au cours duquel les participants, parmi lesquels il y avait des linguistes, des encadreurs pédagogiques et des membres de la société civile, ont procédé à l’examen du rapport Chamanga sur la nouvelle orthographe. Le rapport, soumis à l’appréciation des séminaristes, a été complété par les riches contributions des uns et des autres. Il s’en est suivi une campagne de sensibilisation à Anjouan et Mohéli. “L’objectif de cette tournée était de porter à la connaissance de la communauté éducative des autres îles l’existence d’un projet de valorisation et d’introduction du comorien dans l’enseignement”, nous a déclaré Hamdani Bakar, directeur général de l’enseignement supérieur et de la recherche.
En effet, de la maternelle au secondaire, les élèves comoriens vont apprendre l’écriture en caractères latins du shikomori. A l’heure actuelle, le rapport définitif sur l’orthographe de la langue comorienne est entre les mains du ministère et le décret devant sanctionner ce travail serait sur la table du président de la République. Des ouvrages didactiques sur la grammaire du Shikomori sont également disponibles, selon des sources proches du dossier.
Des formations à l’intention des enseignants de Ngazidja ont débuté hier, lundi 11 mai, pour une durée de dix-huit jours. Elles vont porter sur l’alphabet du comorien, l’introduction à la morphosyntaxe du shikomori, les syntagmes nominaux, le système verbal du Comorien etc.
A en croire Jaffar El-Macélie, l’enseignement du Shikomori, “une fois qu’il sera introduit à l’université, pourra ouvrir de perspectives de recherches parmi les étudiants comoriens, notamment dans la traduction de certains concepts mathématiques ou philosophiques”.
De son coté, Hamdani Bakar précise qu’après la formation des formateurs, il y aura celle des instituteurs et des enseignants des écoles coraniques rénovées. “Il y aura une seule orthographe en termes de lettres dans trois îles, mais la différentiation sera au niveau des mots”, a-t-il ajouté.

Ahamada Mzé et Fatima Abdoulatuf, respectivement inspecteurs aux Cipr de Uziwani et de Moroni estiment que c’est une bonne initiative que de vouloir introduire le comorien dans le système éducatif. “Nous n’avons pas appris notre langue, nos enfants non plus, nous ne la parlons pas et nous ne l’écrivons pas. Par conséquent, elle commence à mourir; aucun d’entre nous ne peut faire une phrase entière en shikomori”, dira Fatima Abdoulatuf. Et Ahamada Mzé de compléter : “les contraintes qui peuvent survenir, c’est le fait d’évoluer avec le temps, mais en ce qui concerne les études si l’équipe pédagogique et didactique est bonne, il n’y aura pas de problème, la preuve est que nous enseignons l’arabe et l’anglais à nos enfants et il n’y a jamais eu de piétinement”.

Abouhariat Said Abdallah, avec
Ahmed
Moussa (stagiaire)

 

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 21:42

Source : Alwatwan.net/24 mars 2009

Lycee “La mission du centre est de promouvoir des connaissances capables de donner à la société le savoir et le savoir-faire nécessaires pour améliorer les conditions de vie et de bien être de la population. Ce fait permet à lui seul de justifier et d’apprécier la stratégie du ministère de toujours considérer l’apprentissage du français comme une priorité de stratégie éducative”, a déclaré, à la cérémonie inaugurale du Clef, le ministre de l’Education nationale, Kamal Eddine Afraitane, qui a fondu d’éloges pour le projet français.

C’est au rythme de danses folkloriques que sont accueillis les invités venus inaugurés le Centre de Langue et d’Etudes Français (Clef) du lycée Saïd Mohamed Cheikh de Moroni, le samedi 21 mars dernier.

Cette cérémonie inaugurale a été marquée par la présence des ministres de l’Education nationale et de l’île de Ngazidja, de l’ambassadeur de France auprès de l’Union des Comores Luc Hallade, de Jérôme Gardon délégué général des alliances franco-comoriennes, des directeurs généraux des ministères de l’Education, plusieurs enseignants et élèves du lycée.

“La mission du centre est de promouvoir des connaissances capables de donner à la société le savoir et le savoir-faire nécessaires pour améliorer les conditions de vie et le bien être de la population. Ce fait permet à lui seul de justifier et d’apprécier la stratégie du ministère de toujours considérer l’apprentissage du français comme une priorité de stratégie éducative”, a déclaré, dans son allocution, le ministre de l’Education nationale, Kamal Eddine Afraitane, qui a fondu d’éloges pour le projet français.

Pour sa part, Luc Hallade a “tenu à dire que nous avons aujourd’hui un bel exemple de réactivité et de professionnalisme des enseignants qui, mobilisés, apportent une contribution importante à un problème d’envergure nationale. Je sais que c’est avec leurs moyens personnels et le soutien du proviseur de cet établissement et de son ministère que ce centre peut-être inauguré aujourd’hui”.

Le lycée Saïd Mohamed Cheikh considéré comme étant le lycée national de référence doit se procurer les outils nécessaires pour améliorer la qualité de l’enseignement du pays. “C’est ainsi que je n’ai pas hésité à attribuer une salle au département de français, vu l’importance que je donne au français, comme discipline, mais surtout comme langue d’enseignement et de formation”, a renchérit pour sa part, le proviseur de ce lycée, Youssouf Idi dans son mot de bienvenue.

Le Clef a été créé suite aux résultats catastrophiques des examens nationaux de ces dix dernières années, à la chute vertigineuse du niveau des élèves en français dans le secondaire, et “aux pratiques pédagogiques inadaptées aux réalités actuelles”. Il va combler le vide laissé par la quasi-inexistence d’outils didactiques, d’auxiliaires pédagogiques et de formation continue et de recyclage et à l’inexistence d’un lieu d’échange de connaissances et de partage d’expérience entre les enseignants.

Dans ces circonstances, Mohamed Hamza, doyen du département de français a dit : “le collège des enseignants de français du public et du privé, le département de français du Lycée de Moroni a jugé plus que nécessaire et urgente la mise en place d’une structure pédagogique qui contribuerait à l’amélioration des conditions de travail pour les enseignants et les élèves”.

La mission du Clef est d’améliorer surtout la qualité du français, langue d’enseignement et objet d’enseignement, de multiplier et de diversifier les ateliers d’écriture et d’animation culturelle, d’échanger les compétences entre enseignants, de doter les enseignants et les élèves des moyens de compétences appropriées.
Une fois ce pari gagné, “nous pouvons espérer de meilleurs résultats”. Pour tout cela, l’ouverture de ce centre est une bonne initiative”, a, enfin, “salué” le ministre de l’Education nationale.

Mariata Moussa
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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 10:56

Source : Alwatwan.net / 02 février 2009

Le processus de sélection des candidats à la formation des inspecteurs pédagogiques pour l’enseignement secondaire semble s’enliser. Contre toute entente, le nombre de postulants enregistrés est inférieur aux postes à pourvoir.

L’inspectrice générale de l’enseignement, Zaitoune Mounir, semble ne pas comprendre le peu d’intérêt attaché à cette formation par les enseignants, du moins ceux qui répondent aux critères exigés et qui ne se sont pourtant pas portés candidats.
Sa surprise est d’autant plus grande que pour certaines spécialités, ‘‘il n’y a eu aucune candidature’’. Cela n’autorise donc pas, selon elle, l’organisation d’un concours.

Mais, au lieu de poursuivre le processus et retenir d’emblée ceux qui répondent aux conditions exigées et qui ont ainsi manifesté leur intérêt pour le métier d’inspecteur pédagogique, le ministère entend relancer l’appel à candidature en allégeant les conditions notamment en ce qui concerne l’age et le nombre d’années d’expérience. C’est ainsi que les professeurs, qui totalisent cinq années d’expérience, peuvent maintenant postuler, selon les nouvelles procédures qui vont être bientôt portées à la connaissance du public par voie de presse. Au départ, il fallait totaliser au moins sept années d’expérience pour pouvoir prétendre à cette formation des encadreurs pédagogiques.

‘‘Un autre appel à candidature va être lancé dans les jours qui viennent, dans les meilleurs délais en tout’’, assure la même inspectrice générale qui déplore les relents insulaires que certains chercheraient à donner à une opération purement technique. Selon elle, seuls les critères de mérite doivent prévaloir dans les sélections de ce genre. ‘‘Un candidat admis sera affecté partout où le besoin se fera sentir’’, souligne Zaitoune Mounir.

Un autre inspecteur dit comprendre les hésitations des professeurs qui, croit-on savoir, rechignent à devenir des inspecteurs au risque de ne pas pouvoir se débrouiller dans le privé pour pouvoir joindre les deux bouts. Aujourd’hui, beaucoup d’enseignants qui relèvent de la Fonction publique sont obligés de ‘‘négocier’’ quelques heures dans le privé, question de gagner quelques sous à la fin du mois en attendant ce qui est l’hypothétique versement des salaires des agents de l’Etat.

Pour peu qu’on y pense, les retards dans le versement des salaires dans la fonction publique ne sont pas de nature à susciter aujourd’hui des vocations dans le public. Ceux qui ont du talent et des compétences à vendre préfèrent voir ailleurs avant de se tourner vers la Fop.
Pour ce responsable, il y a lieu de trouver les moyens de motiver les meilleurs candidats potentiels dont le pays a besoin pour cette mission essentielle pour le devenir de notre système éducatif, celle d’assurer le travail d’encadrement et de contrôle des enseignants.

Petan Mognihazi

 

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 10:48

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Comores / Société/

Moroni, lundi 02 février 2009 (HZK-Presse)
Disposant d’un centre pour la formation permanente, la jeune université des Comores a organisé jeudi 29 janvier dernier au profit des directeurs et chefs des ressources humaines de l’administration publique, un séminaire de formation en « gestion des ressources humaines ».

 

Placé sous la supervision du directeur du centre universitaire, le séminaire avait pour objet de montrer les fonctions stratégiques d’un chef personnel ou directeur des ressources humaines dans l’administration d’une entreprise publique ou privée. Autant les missions que les résultats à atteindre afin que l’entreprise puisse fonctionner et produire.

 

Presque tous les « DHR » des ministères, des sociétés d’Etat et certaines institutions à caractère semi-public ou privées, telles que la chambre de commerce, le centre hospitalier national etc., ont été invités à la formation. Dans son intervention d’ouverture le directeur du centre M. Toihiri Mohamed, l’un des maillons forts de l’université des Comores, soutient que son département vise désormais à « s’inscrire dans la dynamique de formation des cadres nationaux ».

 

Interrogé sur le rôle et la place de son département, le directeur dira que « le centre cherche à identifier les imperfections et les besoins de l’administration sur tous les plans, afin de préparer une meilleure réponse du type formation adaptée, à partir des outils pédagogiques et mécanismes d’intervention existants ».

 

Tel est le but du séminaire sur la gestion des ressources humaines dans l’administration publique. La même formation sera dispensée au profit du secteur privé. Mais comme les missions de l’administration publique ne sont pas identiques à celles du privé, le centre universitaire a privilégié en premier le secteur public.

 

L’expert de la coopération française, premier à intervenir, tentera de définir la place du « DHR » dans toute entreprise donnée. Selon lui « la fonction de directeur des ressources humaines est hautement stratégique et la gestion a pour but de fournir à l’entreprise l’organisation de son personnel dont elle a besoin pour atteindre en temps voulu les objectifs qu’elle s’est fixés. »

 

Ainsi l’expert a-t-il voulu rassurer les chefs du personnel et directeur des ressources humaines présents qu’ils sont investis d’une fonction « partagée » d’intermédiation entre les décideurs de l’entreprise (directeurs généraux) d’une part et les employés d’autre part.

 

Leurs fonctions seraient donc centralisées, et par conséquent les « DRH » sont appelés automatiquement à des gestions des ressources et non à une seule gestion. Force est de constater que le « DRH » doit apprendre « l’art de prendre en compte des paramètres souvent contradictoires notamment l’impératif de planifier les ressources nécessaires, tout en assurant leur flexibilité et en respectant les obligations légales et réglementaires en matière de droit du travail ».

 

Des experts nationaux dont Fouad Goulam, Assoumani Saandi sont intervenus pour chacun dans son domaine pour décrire les champs spécifiques de l’administration en général. Un cas précis a fait objet d’un débat d’ordre budgétaire et statutaire, il s’agit du personnel qu’on recrute pour servir l’éducation nationale (professeur d’école, professeur de collège ou lycée)  et qui prenne la fuite après deux, trois ou cinq ans d’exercice pour intégrer d’autres services.

 

Selon les enseignements, l’éducation est ainsi devenue une sorte de passoire pour entrer dans la fonction publique, d’où les incertitudes pour ce département de donner les résultats escomptés. Au terme de l’atelier, il a été conseillé à tout « DHR » de savoir planifier ses ressources pour plus d’efficacité et de rentabilité : accroître, s’adapter, se différencier ….

 

A. Nabahane

020209/an/hzkpresse/6h00

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