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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 05:41
Inalilahi wa ina illahi radjiuna

Un Airbus A310 de la compagnie nationale Yemenia Air qui avait décollé de Sanaa au Yemen à destination de l'aeroport Prince Said Ibrahim de Moroni-Hahaya aux Comores s'est abîmé très tôt ce matin au large des Comores.  Au moins  150 passagers se trouvaient à bord ( y compris les membres d'équipage) dont beaucoup de franco comoriens qui avaient pris hier un airbus A 330 de la même compagnie en provénance de Roissy à Paris avec escale à Marseille pour changer d'appareil au Yemen.  On ignore s'il y a des survivants ou pas. Idem pour les causes de l'accident.

L'appareil serait écrasé en mer durant son processus d'atterissage.

une cellule de crise a été mise en place par Aéroports de Paris (ADP) avec un numéro de téléphone pour les familles ou les proches des passagers : 01-48-64-59-59 à Paris.

Nous vous tiendrons au courant de l'évolution de cette situation dramatique.

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 17:27
Le célèbre intellectuel et islamologue  suisse d'origine égyptienne,Tareq Ramadan (Photo)sera aux Comores la semaine prochaine. Il interviendra dans le cadre d'une rencontre organisée par l'association Repère en partenariat avec le ministère de la Justice chargé des affaires islamiques sur plusieurs thèmes rélatifs à l'islam le 2, 3 et 4 juillet prochain. Vous trouverez ci-dessous le programme de ses interventions.



Interventions de Tariq Ramadan aux Comores du 2 au 4 Juillet 2009


Rencontre organisée par l’association Repères en partenariat avec le Ministère de la Justice, de l’Administration pénitentiaire, des Affaires Islamiques, chargé des Relations avec le Parlement et les Institutions Insulaires.

Programme :

2 Juillet 2009
Conférence : "Les moeurs et l’islam" à l’Al Camart à partir de 19H30

3 Juillet 2009

Conférence : "les mots pour prier ou pour oublier" à l’IFERE à 8H30
Conférence : "Le pouvoir dans l’islam" au palais du peuple à 15H30

4 Juillet 2009

Conférence au foyer des femmes de Moroni sur le thème "l’éducation des enfants dans l’islam" à 7H45

Tareq Ramadan est un intellectuel et universitaire suisse d'origine egyptienne né le 26 aout 1962 à Genève Suisse
Il enseigne l'islamogie à l'université de notre Dame en Indiana aux Etats Unies et est nommé Luce Professor au Kroc Institute(Religion conflit et promotion de la paix)
Tareq Ramadan est également professeur à la faculté de théologie à Oxford

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 08:41

C'est la grosse surprise...  

Alors que tout le monde s'est lancé dans des tractations en vue de prochaines échéances éléctorales, le Président de l'Union des Comores, Monsieur Ahmed Abdallah Sambi a surpris tout le monde en formant un nouveau gouvernement par un un decret n°09-075/PR en date du 24 juin 2009 que nous avons réçu ce jour. Vous trouverez ci-dessous la liste des membres :

Vice Président chargé du Ministère des Transports, du Tourisme et des investissemnent : Monsieur Idi Nadhoim

Vice Président chargé du Ministère des finances, du Budget et de l'entreprénariat féminin : Monsieur Ikililou Dhoinine

Ministre des Rélations Extérieures et de la Coopération, chargé de la diaspora, de la Francophonie et du Monde Arabe : Monsieur Ahmed Ben Said Jaffar
Ministre de l'Economie, du Travail et du Commerce Extérieur, chargé des Rélations avec avec le parlement : Monsieur Hassane Ahmed El Barwane
Garde des sceaux, Ministre de la Justice, de l'Administration Pénitentiaireet des Affaires Islamiques : Monsieur Miftah Ali Mbamba
Ministre de l'intérieur et de l'information : Monsieur Bourhane Hamidou
Ministre de l'Education Nationale, de la Recherche,  de la Culture et des Arts, Porte parole du Gouvernement : Monsieur Kamal Afraitane
Ministre de la santé, de la solidarité et de la promotion Genre : Monsieur Hodhoaer  Inzouddine
Ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Environnement, chargé de l'Energie, de l'Industrie et de l'Artisanat : Monsieur Mikidar Houmadi
Ministre de l'Aménagement du territoire, des infrastructures, de l'Urbanisme et de l'Habitat : Monsieur Mohamed Larif Oukacha
Ministre de la Fonction Publique, des réformes administratives et institutionnelles et droits de l'Homme : Monsieur Fouad Ben Mohadji
Ministre des postes et Télécommunications chargé de la Communication et de la promotion des nouvelles technologies de l'information : Monsieur Ahmed Abdou Simba

Ce nouveau gouvernement est composé de douze membres dont les deux vice Présidents soit deux membres de plus que le précédent. C'est curieux ! Est ce que les éxigeances du FMI rélatives à la  réduction des membres du gouvernement ne sont plus d'actualité ?

Cette fois ci,  cinq ministres du précédent gouvernement ont été remerciés (Mohamed Ali Soilih, Abdourahim Said Bacar, Said Attoumane, Madi Ali et Houmadi Abdallah). Outre les deux vice présidents - Ministres, Seuls Kamalididine Afraitane, Mohamed Elarif Oukacha et Mohamed Ahmed Ben Said Jaffar ont été membres du précédent gouvernement de l'Union. Ils conservent d'ailleurs leurs portefeuilles. Tous les autres membres nommés, à l'exception de Fouad Ben Mohadji et Ahmed Abdou Simba (celui ci avait vraiment fait un passage éclair dans le troisième gouvernement Sambi), deviennent pour la première fois Ministres.

Notre grande surprise, c'est surtout le départ inattendu de Houmadi Abdallah même si sa nomination n'avait jamais  plus au lobby de sa ville natale, Domoni - Anjouan.  Ce qui ne sera certainement pas le cas avec le choix de Hodhoer Inzoudine, un haut fonctionnaire du MIREX ( Ministère des Rélations Extérieures) cette fois-ci. En effet, Houmadi Abdallah  était parmi les hommes de confiance de Sambi surtout lors des préparatifs de l'intervention militaire d'Anjouan. De plus, il est  un grand ami des deux bras solides du Président de l'Union, l'indéboulonnable Ahmed ben Said Jaffar et le directeur de Cabinet du Président de l'Union, chargé de la Défense, Dossar. Mais peut-être que ses amis sont juste entrain de lui préparer allégrément son avenir post ministériel comme l'autre ami, Nailane. Ou encore une autre raison plausible : Sambi a voulu juste rectifier le tir et donner satisfaction  à ce lobby influent à Domoni. D'autant plus que des éléctions locales d'une importance capitale auront lieu dans les mois à venir ! Peut être en décembre. Ce qui est sur, elles n'auront pas lieu en août en dépit des déclarations du représentant de l'Union Africaine à Moroni . Du donnant donnant.

Il ne faut pas, justement,  perdre de vue et négliger le fait qu'on se dirige vers des échéances éléctorales sérieuses. Donc ce n'est pas un gouvernement formé au hasard...Il n'est pas impossible que certains membres de ce nouveau gouvernement soient candidats aux prochaines éléctions législatives. Ce n'est pas aussi pour rien que le Vice Président originaire de Mwali, Ikililou devient l'argentier du gouvernement. ...Une petite digréssion... Oukacha, un autre Mohélien conserve l'aménagement du térritoire ..... Les mauvaises langues diront certainement qu'il n'y aura plus d'excuse  si Mwali ne change pas de visage. Mais moi, je pense à autre chose. Je vous laisse déviner car je suis un adepte des dévinettes. Sambi est très malin ! Attention au trompe l'oeil.

Peut-être aussi que les Ministres remerciés étaient usés éléctoralement. D'où la nécéssité d'un renouvellement. La fraîcheur ne peut faire que du bien surtout quand il fait trop chaud. Et c'est le cas actuellement...

Enfin, comme c'est plus fort que moi, encore une fois, je le dis haut et fort, arrêtez d'insulter, de mépriser et d'humilier la femme comorienne ! Cette injustice sexiste et  ridicule doit cesser. Un gouvernement sans femme est révolu dans un Etat ou pays dit civilisé et normal. De plus, cela n'honore pas notre pays. D'ailleurs, curieusement un Ministre est chargé de la promotion du genre alors qu'un Commissariat chargé de la même mission a été créé récemment au niveau de l'Union pour caser Madame Sitti Kassim, ancienne Ministre !

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 00:22

A Mwali, les choses avancent vite pour les prochaines échéances électorales. Après la signature le 9 juin dernier d’un pacte pour les élections par six partis de l’opposition, c’est maintenant aux partisans  du Président de l’Union des Comores de franchir un grand pas. Selon des sources fiables, ils auraient, en effet, désigné leurs candidats aux prochaines législatives.

 

Il s’agirait de :

 

Saidali Dahalane, actuel Coordinateur de l’Union à Mwali pour la région de Djandro

Ahmed Darmi, Directeur du projet « Bâtissons l’île » pour Djoiezi, Salimani…

Daroussi Allaoui, Directeur du Cabinet du vice président Ikililou , pourNioumachiwa

Sitti Kassim, Ancien Ministre de l’Union et actuel Haut Commissaire de l’Union chargé de la Promotion du genre pour Mbatsé, Miringoni…


Mise à jour du samedi 27 juin à 09h30

Pour  Sitti Kassim, à priori, elle serait la suppléante de Daroussi Allaoui.  Pour Mbatsé, Miringoni...., on n'a pas encore de nom. Mais il n'est pas impossible que certains Ministres du nouveau gouvernement de l'union formé le 24 juin dernier se lancent dans le combat. Donc on s'attend à quelques modifications. Peut être certaines personnes figurant sur la liste ci-dessus seront seulement des suppléants. A suivre.

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

 

 

 

 

 

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 23:45

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Comores / Politique & institutions


Fomboni
, mercredi 24 juin 2009 (HZK-Presse) – La communauté internationale, avec à sa tête le diplomate Mozambicain F. Madeira est accueillie de nouveau à l’aéroport Bandar es salam par l’exécutif de l’île autonome de Mwali. Après quelques minutes de rafraîchissement à l’auberge Les Abouts, cette forte délégation composée entre autres de représentants des Nations Unies, de l’Union Européenne, de l’OIF (Organisation internationale de la francophonie), de la Conférence islamique, a pris le chemin de Bonovo siège de la « présidence-gouvernorat » où ils ont eu à discuter avec le chef de l’exécutif de l’île Mohamed Ali Saïd.

 

L’objectif était de voir ensemble avec l’exécutif comment, après le referendum, rebondir pour sortir de cette énième crise institutionnelle et installer un Etat de droit. « À l’heure qu’il est, il n’y a pas un organe qui peut s’exprimer au nom du peuple, il y a donc urgence à organiser, le plus rapidement possible les élections législatives », dira le chef des la délégation F. Madeira.

 

Et ce diplomate de préciser que le chef de l’Etat Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est prêt à faire ces élections mais il n’a pas les moyens « en tout cas il nous a dit que ce n’est pas faisable pendant le ramadan, c’est donc après… », a-t-il rapporté.

 

Le travail de la communauté international n’est pas, selon Madeira, de satisfaire Sambi ou Mohamed Ali Saïd mais pour le bien du peuple comorien, s’explique-t-il.

 

« Nous sommes limités par la nécessité de la souveraineté nationale, on peut donner des conseils à Sambi et il peut prendre ce qu’il veut. On a fait ce qu’on a pu faire. Nous ne cautionnons pas ce qui se passe, et on ne peut pas dénoncer Sambi ». Ce sont les seuls éléments de réponses que Madeira a pu verser lorsque le chef de l’exécutif de l’île a fustigé la façon dont la communauté internationale gère depuis un moment le dossier des Comores.

 

Accusant Sambi de torpiller tout ce qui est institution, sous les yeux de la communauté internationale, Mohamed Ali Saïd a déploré leur comportement, après ce qu’il a appelé « une mascarade électorale ». « Vous étiez allé le féliciter du succès du referendum alors que vous avez, à travers vos observateurs constaté comment s’est déroulé le scrutin, que doit-on comprendre ? » s’inquiète-il.

 

Des propos que le représentant de l’OIF tentera de clarifier, estimant qu’il ne s’agissait pas de le féliciter du succès mais d’avoir pu organiser cette élection du 17 mai dernier sans l’aide de la communauté internationale.

 

Mais le patron de l’île a continué à se poser la question de savoir pourquoi Sambi s’obstine à lier son mandat avec les leurs. « Je suis un président élu avec toutes les prérogatives dévolue à cette fonction, pourquoi gouverneur ? Vous êtes témoins de la destruction des institutions, sans rien lui dire… » martèle-t-il.

 

L’autre problème que Monsieur Ali Saïd soulève est celui de la loi statutaire de l’île prévue par la nouvelle constitution révisée. « On nous a imposé une loi statutaire qui devait être conçue par les îles selon la constitution qu’il a fait lui-même mais qu’il est incapable de respecter. S’il a à signer des ordonnances c’est sur ce qui n’est pas prévu par la constitution mais pas sur la loi statutaire ».

 

« Mohamed Ali Saïd a demandé à ce que tout commence par la base. Avant de passer aux élections, et la base c’est cette loi statutaire. Finalement Monsieur Ali Saïd a accepté la proposition de la communauté internationale d’aller pour une énième fois dans le dialogue avec le chef de l’Etat mais il exige la présence de la communauté internationale.

 

Avant de quitter le palais de Bonovo pour aller au siège de la COMUNA (Coordination mohélienne pour l’unité nationale et l’alternance) où l’opposition l’attendait, la délégation conduite par Madeira a reçu du directeur de cabinet à la « présidence-gouvernorat » de l’ile M. Ben Cheikh Mzé CheikH, un mémorandum signé par les partis d’opposition à Mohéli. L’envoyé spécial de l’Union africaine se dit en tout cas très content de savoir que Mohéli est prête à aller aux élections et s’impliquer dans le processus de mise en place des institutions. »

 

Quand à Ben Cheikh Mzé Cheikh, «  nous avons discuté de la transition et de l’application de la constitution mais on ne sait pas si cela va aboutir à quelque chose de positif, déjà nous ne sommes pas impliqués dans l’opération de la révision des listes électorales », déplore-t-il

 

Dans le local de l’assemblée de l’île, siège de la COMUNA , la communauté internationale avec l’opposition ont passé plus de deux heures de temps à passer en revue les derniers développements de la situation politique nationale.

 

« Dans tous les cas un mohélien doit être à la tête du pays en 2010 sinon c’est la balkanisation des Comores », fut le leitmotiv des opposants. La délégation a quitté Fomboni pour Moroni aux environ de 14 h.

 

Mouayad Salim

240609/ms/hzkpresse/6h00

 

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 22:24

Déclaration de la mission des services du FMI aux Comores

 

 

MORONI, Comores, 24 juin 2009/African Press Organization (APO)/ -- Une mission des services du FMI a séjourné à Moroni du 9 au 23 juin 2009 afin d’évaluer les résultats enregistrés dans la mise en œuvre du programme appuyé par le FMI dans le cadre de l’Aide d’urgence post-conflit (AUPC) et pour mener des discussions sur un nouveau programme pouvant bénéficier de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) du FMI. La mission a rencontré le Président de l’Union des Comores, SEM Ahmed A. M. Sambi, les Gouverneurs des trois entités insulaires, le Ministre des Finances de l’Union, le Gouverneur de la Banque centrale des Comores, ainsi que des représentants du secteur privé, de la société civile et de la communauté des bailleurs de fonds.

 

Au terme des entretiens, M. Mbuyamu Matungulu, Chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour l’Union des Comores, a rendu publique la déclaration suivante le mardi 23 juin 2009 à Moroni.

 

« Les résultats enregistrés dans la mise en œuvre du programme appuyé par l’AUPC sont globalement satisfaisants. Tous les indicateurs quantitatifs à la fin mars ont été observés et trois des quatre repères structurels ont été exécutés. Cette performance a notamment été facilitée par la résolution de la crise d’Anjouan l’an dernier.

 

L’inflation est en repli du fait de l’apaisement des tensions sur les prix mondiaux du pétrole et des produits alimentaires, et la situation budgétaire du gouvernement se redresse progressivement grâce aux efforts de recouvrement des recettes déployés, et aux actions menées pour améliorer la gestion des dépenses. Cependant, dans une conjoncture internationale difficile, l’activité économique reste faible et la croissance du PIB réel a stagné aux alentours de 1 % en 2008/09.

 

D’importantes avancées ont été réalisées dans la préparation de reformes macroéconomiques et structurelles à moyen terme qui pourraient bénéficier de l’appui du FMI au titre de la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance. Le programme vise notamment à rétablir la stabilité budgétaire en contenant le déficit budgétaire primaire annuel en dessous de 1 % du PIB, et en portant les recettes totales à 14,3 % du PIB d’ici 2012.

Les reformes structurelles, y compris celle des services d’utilité publique, devraient aider à relever la croissance du PIB réel au niveau de 2 ½ % par an sur la période 2010-12.

 

Aussi la mission est-elle encouragée par les récents progrès dans l’élaboration de stratégies de réforme pour la Société Comorienne des Hydrocarbures (SCH) et pour Comores Telecom ; ainsi que par le lancement prochain des travaux de préparation de la stratégie de reforme pour la société comorienne d’eau et d’électricité (MA-MWE). Les progrès dans la mise en œuvre résolue des réformes convenues seront déterminants pour amorcer une croissance vigoureuse et combattre la pauvreté plus efficacement.

 

Le Conseil d’administration du FMI pourrait être saisi dès la mi-septembre de la demande des autorités en faveur d’un accord au titre de la FRPC, pourvu que les bailleurs de fonds fournissent des assurances afin de couvrir l’écart de financement résiduel identifié au titre de l’exercice budgétaire 2009.»

 

 

SOURCE 

International Monetary Fund (IMF)
http://appablog.wordpress.com/

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 21:41

 Source : Alwatwan n° 1346 du 23 juin 2009

 Depuis le 15 de ce mois, la direction régionale de la Ma-mwe à Mwali a mis les petits plats dans les grands et M. Antoisse a eu à mobiliser toutes ses ressources dans une grande opération coup de poing avec comme objectif principal, débusquer et châtier les resquilleurs du courant électrique. L'opération dans un premier temps avait ciblé les villages de Djoiezi, Bandarsalama, Bangoma, Mbatse et quelques quartiers de Fomboni dont celui de Colas. Quelques petits consommateurs ont été dénichés et sommés de payer leurs amendes dont la plupart s'y sont acquittés sur le champ.

Mais la surprise est venue de Bandarsalama où un député de l'assemblée sortant de l'Union a été pris en flagrant délit par les agents de la Ma-Mwe. Mais aussi et surtout dans le quartier de Colas où un magistrat et un haut fonctionnaire de la finance locale – s'il vous plaît – ont été pris la main dans le sac.

Selon le directeur Antoisse, tout ce beau monde ne s'est pas prié pour payer son amende en espérant pouvoir garder leur honneur sauf.

Ahmed Ibrahim, responsable de la maintenance des compteurs prépayés, nous a affirmé que leur flair était attiré par le fait qu'ils ont remarqué que certains clients depuis qu'ils sont détenteurs des compteurs prépayés, se sont mis à mettre des recharges très faibles croyant être à l'abri des contrôles des agents de la Mamwe. Des agents de renseignements à l'instar des services spéciaux, vont dans les jours à venir être recrutés pour encourager la délation des resquilleurs du courant électrique moyennant 10.000 francs à chaque délation, insiste Bianrif

Tarmidhi responsable de la communication et statistiques, déterminé lui aussi à mener la vie dure aux resquilleurs.

Antoisse, concluant notre entretien, est déterminé à ne pas faire d'état d'âmes dans cette bataille engagée contre les resquilleurs et s'assure du soutien total de ses agents dans ce combat.
Nassur
Al-watwan N° 1346 du 23 juin 2009
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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 16:21

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Comores / Politique & institutions


 Processus électoral : L’opposition pose ses conditions


Moroni
, lundi 22 juin 2009 (HZK-Presse)
– Après leur entrevue jeudi dernier avec le gouvernement, les représentants de la communauté internationale ont rencontré les forces de l’opposition ce dimanche 21 juin à la salle de conférence du ministère des relations extérieures pour échanger sur l’après référendum et les scrutins à venir. A l’issue de la réunion les deux parties se sont montrées très satisfaites du climat qui a prévalu au cours de leurs discussions et ont affirmé leur disponibilité à travailler main dans la main dans le processus en cours.

 

« Nous sommes allés exposer les leçons tirée du scrutin référendaire au cours duquel la loi électorale a été violée de bout en bout, mais aussi le rôle négatif joué par les forces de l’ordre », a indiqué le secrétaire général de la Crc, Houmed Msaidie après la rencontre.

 

« Nous nous sommes entendu que nous allons travailler ensemble pour que le scrutin se tienne dans des conditions libres et transparentes. Ils se sont engagés à envoyer leurs représentants que ça soit au niveau de la Ceni ou des commissions insulaires », a déclaré l’envoyé spécial de l’Union africaine Francisco Madeira. Cet engagement est toutefois soumise à certaines conditions dont l’opposition a tenu à clarifier dans un mémorandum publié ce 20 juin à Moroni. « Nous sommes disposés à aller au scrutin s’il se tient dans des conditions libres et transparentes », a affirmé M. Msaidie.

 

Il s’agit particulièrement de la nomination de la Ceni conformément à la loi, du cantonnement de l’And dans ses casernes, de l’encadrement de la cour Constitutionnelle et la neutralité de l’Union africaine. En effet, les forces de l’opposition reprochent à l’Union africaine ainsi qu’à la ligue des Etats arabes d’avoir adopté « une position partisane » lors du scrutin sur le référendum « en tentant de légitimer une mascarade électorale ».

 

Une accusation dont, les intéressés ont nié. « Je n’ai déclaré que ce que j’ai vu », s’est défendu Nabila Ghozali, la représentante de la ligue des Etats arabes, rappelant que son organisation n’est nullement un parti politique. « La ligue des Etats arabes travaille ici pour le développement du pays », a-t-elle ajouté. « Il n’ont pas pu montrer l’évidence de cette partialité », a estimé pour sa part M. Madeira. Selon Houmed Msaidie, le diplomate n’a qu’à « se référer à sa déclaration faite à l’Ortc ». Pour ce membre de l’opposition, au cours de sa déclaration, M. Madeira aurait tenu des propos « très enthousiastes qui dépassait sa mission ».

 

Dans leur mémorandum adressé à la communauté internationale, l’opposition demande au président Sambi de « s’engager solennellement à respecter son serment en quittant le pouvoir en mai 2010 à l’issue de son mandat ». Elle demande aussi, l’instauration d’un dialogue permanent entre les différents exécutifs jusqu’au terme du mandat du président de l’Union.

 

Faissoili Abdou

220609/fa/hzkpresse/12h00


NOTRE COMMENTAIRE :

En lisant l'article ci-dessus, je ne peux qu'être triste et me poser beaucoup de questions. Après le gouvernement, c'est maintenant l'opposition ! Et demain ça sera la societé civile.

"Na rendré tu, na ridungé tu, na rifagné tu. tu tu tu tu. Mzungu a fangna tu et tu et tu, na wa si rifagné tu, magondzi ya sedra tu....". Qu'est ce que j'aime cette chanson des années 90 ! Et quand on me dit que c'est un fou qui l'avait chantée à l'époque, je me dis que c'est nous, en fait  qui sommes fous. Lui, au moins, il était un fou réaliste !

 Comment, en effet, nos hommes politiques peuvent t-ils continuer à se comporter comme si nous sommes un pays sous tutelle ?
Faut il qu'il y ait toujours l'intervention des réprésentants étrangers des organisations internationales pour discuter entre nous ?
 Quand est ce qu'on doit comprendre que ce sont les comoriens eux même qui doivent se faire confiance et discuter avec sincérité sans l'intervention de quiconque pour avancer ne serait qu'un petit peu ?

 Ce n'est ni Madeira ni un autre diplômate étranger qui doivent à chaque fois servir d'intermédiaire ou doivent s'immiscer dans des affaires qui relèvent de notre souveraineté nationale. Arrêtons de nous ridiculiser.  Car ce régard permanent des étrangers dans des affaires touchant à notre souveraineté nationale devient insupportable et lassant.

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)


 

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 20:21

 

Le 9 juin dernier,  nous avions diffusé l’information de la disparition  d’une vedette motorisée  avec 11 personnes à bord en mer . Celle-ci était partie  de Chindini au Sud de Ngazidja à destination de Mwali le vendredi  5 juin 2009.

 

Aujourd’hui, c’est avec joie que nous vous annonçons la bonne nouvelle.  La vedette en question a été finalement  retrouvée le 14 juin dernier au large des côtes tanzaniennes avec les onze passagers indemnes.

 

 Un grand soulagement pour tout le monde et surtout pour les familles des onze des onze passagers.

 

Après la joie, il va falloir s’attaquer au vrai problème de sécurité de ces embarcations. Car  l’on ne peut continuer à  laisser les comoriens risquer leur vie en mer et passer notre temps à compter et à pleurer les morts.


Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 18:22
Le gouvernement et la société koweïtienne Combined group contracting company (Kscc) ont signé hier, samedi 20 juin 2009 une convention pour la création de la société Comoro combined group, "une société des travaux publics répondant aux normes internationales d’expertise et de transparence", afin de réaliser les objectifs fixés par le programme de développement du gouvernement.

vous trouverez ci-dessous le communiqué conjoint du 20 juin 2009 entre le gouvernement comorien et la societé kowetienne


COMMUNIQUE CONJOINT ENTRE LE GOUVERNEMENT DE L'UNION DES COMORES ET LA SOCIETE Combined Groupe Contracting Co


UNION DES COMORES
Unité-Solidarité-dévéloppement

COMMUNIQUE CONJOINT

Suite àl'adoption de la loi sur la citoyenneté économique et la mise à disposition d'un fonds de 200 millions de dollars dont 25 millions seront affectés comme aide budgétaire et les 175 millions pour la réalisation de grands projets d'infrastructure.

Dans cet objectif, a été signé conjointement, aujourd'hui, par le gouvernement comorien et la Société Combined Groupe Contracting Co (K.S.C.C), la création de la société Comoro Combined Groupe comme étant une société des travaux Publics aux normes internationales d'expertise et de transparence, afin de réaliser les objectifs fixés par le gouvernement.

Avec une mobilisation de plus d'une centaine d'engins, ce qui représente un grand parc d'équipement, la société sera la plus grande société de construction du pays pour la relance des travaux publics aux Comores. Il est à noter que la Société Combined Groupe est l'une des grandes société de Travaux Publics du Kuweit et du Golfe,fondé en 1965. Elle a participé à la construction de grands projets d'infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires ainsi que dans les secteurs de l'énergie et de l'eau.

La société est l'un des acteurs principaux des grands projets dans les pays du Golfe et travaille en étroite collaboration avec les institutions financières des pays du Golfe, tel que le Fonds koweitien et le Fonds Abu Dhabi.

Selon les directives du gouvernement, cette société opèrera uniquement dans les grands projets d'infrastructure.

Le gouvernement siégera avec trente trois pour cent (33%) des actions au sein du conseil d'administration, (avec une minorité de blocage) et la société koweitienne aura le reste des actions, conformément au Traité de l'OHADA.

La société s'est engagée à compléter sa mobilisation et ses préparatifs dans un délai de trois (3) mois après lesquels, elle commencera l'exécution des projets confiés par le Gouvernement au niveau des trois îles.

Suite à la demande du Président de la République, un cabinet d'audit International auditera les comptes et les dépenses de cette société qui seront rendus public.
Un bureau de supervision international s'occupera du contrôle de l'exécution technique des travaux.
Fait à Moroni, le 20 juin 2009
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