LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
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NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
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partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
Transfert des forces de sécurité intérieure
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Les présidents des îles rejettent au chef de l’Etat la responsabilité de l’échec des négociations
Moroni, dimanche 17 décembre 2006 (HZK-Presse) –
Suite à l’échec hier samedi des négociations sur le transfert des forces de sécurité intérieure, les trois chefs des exécutifs des îles autonomes de Ngazidja, Ndzouani et Mwali ont
déclaré ce dimanche au cours d’un point de presse tenu à Mrodjou à 8 heures, que la rupture du dialogue avec le président de l’Union était consommée.
Dans une déclaration lue devant la presse, Mzé Abdou Soulé Elbak, le colonel Mohamed Bacar et Mohamed Said Fazul accusent le président Ahmed Abdallah Sambi d’avoir « délibérément opté
pour la logique de la confrontation », en refusant de signer le décret portant modalités de mise en œuvre des lois relatives aux compétences, et particulièrement celle qui fait
actuellement débat concernant le transfert des Forces de sécurité intérieure (FSI) des îles autonomes.
Hier samedi vers 15 heures, à leur sortie du palais de Beit Salam où ils se sont longuement entretenus avec le chef de l’Etat pour une ultime négociation, après l’échec de la précédente
réunion au sommet de mardi dernier, aucun des trois chefs des exécutifs n’avait souhaité répondre aux questions des journalistes.
Seuls les deux vice-présidents de l’Union, Idi Nadhoim et Ikililou Dhoinine, ont déclaré à la presse que « le président Sambi a promis de mettre dans un bref délai à la disposition des autorités des îles un premier lots d’équipements, dont des boucliers, casques et matraques », tout en exigeant des autorités de Ndzouani, qui disposent d’une importante quantité d’armements non appropriés aux missions des FSI. Il s’avère que la gendarmerie anjouanaise détient depuis 1997 un stock d’armement répertorié au patrimoine de l’And et qui échappe au contrôle de l’Etat central, y compris des armes de guerre relevant des missions de défense extérieure [domaine exclusif de l’Union], confiait hier à HZK-Presse un ancien gradé de l’Armée nationale de développement (And) appelé pour un avis consultatif. Le président de l’île, le colonel Mohamed Bacar, aurait quant à lui justifié la confiscation de ces armes par son « souci de protéger Ndzouani de toute nouvelle agression », faisant allusion au débarquement militaire de septembre 1997 sous le régime du président Mohamed Taki [deux mois après l’éclatement de crise séparatiste], et la récente tentative avortée de renversement de son pouvoir (2003) menée par le capitaine Combo Ayouba, et dont le président Azali était accusé d’être l’instigateur. L’Etat doit être présent sur l’étendue du territoire national, y compris l’île de Ndzouani où l’And serait aujourd’hui en droit de « disposer des moyens appropriés aux missions qui relèvent de sa sphère de compétence, en récupérant l’arsenal qui lui a été confisqué », soutient M. un membre du cabinet militaire de l’Union. Interrogé hier, Idi Nadhoim a précisé que sur la base de l’expertise fournie par d’anciens officiers militaires, notamment le colonel Moilim Djoussouf, le commandant Abdourazak et le colonel Aboubacar Mzé Cheikh, un rapport a défini les types d’armements « appropriés aux missions de sécurité intérieure, limitées à des opérations de prévention, de maintien et de rétablissement de l’ordre public ». Il a cité entre autres des matraques, des grenades lacrymogène et des armes mixtes (fusils et pistolets mitrailleurs). Mais les présidents des îles autonomes considèrent que la non signature du décret de transfert des compétences, relève d’un « mépris que le président Sambi manifeste contre la constitution, les lois de la république (…), s’érigeant ainsi en souverain de droit divin ». La question de la nomenclature d’armements à affecter aux Forces de sécurité intérieure aurait pu être résolue sur la base des conclusions issues des consultations menées auprès d’experts indépendants, indique la déclaration qui note une « attitude rebelle et inattendue du président de l’Union », avant d’appeler l’ensembles des forces armées « à rester fidèles à leurs missions républicaines ». Le directeur de cabinet à la présidence de l’Union chargé de la défense, Mohamed Abdoulwahabi, devait à son tour s’adresser ce dimanche à la presse, vers 14 heures, pour donner la position des autorités centrales sur la tournure que prennent les évènements. Un ancien haut cadre de l’armée interrogé à sa sortie d’une consultation à Beit-Salam, et qui a requis l’anonymat, estime que « le transfert des FSI est devenu véritable enjeu électoral », à trois mois de la fin du mandat des chefs des exécutifs actuellement au pouvoir dans les îles. El-Had Said Omar Source : Agence comorienne de presse (HZK-Presse) |
Enseignement supérieur : Le président de l’Université a démissionné
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Moroni, lundi 11 décembre 2006 (HZK-Presse) –
Le président de l’Université des Comores, Damir Ben Ali a remis sa démission, suite à des divergences avec le nouveau gouvernement sur des décisions de nominations et de limogeages récemment opérés au sein de son institution.
La vacance du poste a été officiellement constaté par le ministre de l’éducation nationale, comme l’exigent les textes statutaires qui prévoient l’élection d’un nouveau président dans un délai d’un mois par les membres des deux instances dirigeantes de l’Université, le conseil d’administration et le conseil scientifique réunis. On invoque entre autres le cas controversé de la nomination de Youssouf Boinahéri au poste de Directeur du département Ressources humaines, précédemment occupé par Toiouilou Mzé Hamadi, ancien chargé de la gestion du patrimoine au département tourisme de l’Institut universitaire et technique (IUT). Une réunion de crise a été convoquée samedi dernier, regroupant enseignants et responsables de l’administration de l’université pour tenter de désamorcer le conflit lié au « test d’admissibilité » qui, selon le secrétaire général adjoint, Ismael Ibouroi, avait été organisé sans implication suffisante de l’institution. « Au vu des résultats [188 admis sur 1100 candidats, soit 16% de réussite] la sincérité et la légalité du test ne sont nullement contestées, ce sont plutôt les conditions d’organisation qui sont critiquables », explique-t-il à HZK-Presse.
Et d’ajouter qu’il était aussi important de « ne pas donner un argument aux séparatistes » dans un contexte sociopolitique déjà assez tendu. Pour sa part, le gouvernement n’aurait pas apprécié le choix opéré par M. Damir Ben Ali dans les récents recrutements d’enseignants, dont les postulants s’avèrent être essentiellement des hauts dignitaires de l’ancien régime du colonel Azali [Maoulana Charif, ancien ministre, Younoussa Ben Imani, ancien Commissaire général au Plan, Mohamed Abdou Mouigni, ancien secrétaire général du gouvernement, etc.]. Estimant avoir agi au regard des seuls critères de compétence, le président de l’Université aurait refusé d’exécuter l’injonction d’annuler ces recrutements, préférant remettre en jeu son propre poste qu’il occupe depuis la création en 2003 de la jeune institution. C’est le vice-président Kamal Affraitane, qui assure actuellement l’intérim. Depuis quelques semaines l’université des Comores traverse une crise interne, consécutive à l’organisation en octobre dernier du test d’admissibilité des élèves anjouanais, suite à la décision des autorités de l’Union de ne pas reconnaître le fameux « baccalauréat anjouanais » de la session 2006, non validé pour cause d’irrégularités. Le doyen de la faculté de Lettres, Moussa Said, avait démissionné avant le président, pour protester contre le recrutement d’enseignants sans que le Conseil scientifique en soit préalablement saisi, en tant qu’organe de l’Université chargé d’examiner les dossiers de candidatures aux différents postes à pourvoir. Le professeur Moussa Said serait également mécontent, sur l’affaire du test d’admissibilité à l’université pour les élèves anjouanais, en reprochant les autorités d’avoir préparé et organisé ce test en dehors de l’institution universitaire dont les responsables ont été selon lui mis sur le fait accompli. Il a été remplacé par Mbaraka Charif Abdallah. Ce lundi matin, un groupe d’étudiants ont sérieusement perturbé les cours au campus universitaire de Mvouni, qui abrite les Facultés de Droit, Lettres, Histoire géographie et Sciences économiques. Ils ont bloqué l’entrée aux étudiants anjouanais admis au test, alors que ces derniers sont munis de leurs documents d’inscription dûment délivrés par l’administration. Ce blocus s’est poursuivi dans la journée alors que le ministre de la justice, Mmadi Ali, assurant l’intérim de son collègue de l’Education nationale en mission à l’extérieur, devait procéder à la remise officielle des premiers bus destinés au ramassage des étudiants. Interrogé par HZK-Presse sur les motivations de ce mouvement, Ali Said, un étudiant en Droit a déclaré que « si on doit admettre nos camarades d’Anjouan, on devait aussi autoriser ceux de Ngazidja et Mwali qui n’ont pas le diplôme du Bac de passer le test d’admissibilité, dans les mêmes conditions ». Au ministère de l’Education on craint « une manipulation politique » des étudiants, à un moment où la rentrée scolaire dans les établissement publics du primaire et secondaire vient juste d’avoir lieu, après une longue grève du corps enseignant. Le syndicat des étudiants, qui a réussi à calmer les esprits a appelé à la reprise des cours dès demain mardi. Dans les couloirs de l’administration de l’université, HZK-Presse a constaté une atmosphère assez lourd, signe d’un certain malaise devant cette « succession de décisions qui semblent faire un peu désordre », selon l’expression d’un membre du conseil d’administration qui a préféré garder l’anonymat. Et de s’interroger sur « l’opportunité » de telles mesures à un moment où le parlement est sur le point d’adopter la loi portant orientation, organisation et fonctionnement de l’université. Des missions étrangères en provenance de La Réunion et de Perpignan (France), attendues cette semaine à Moroni dans le cadre de la coopération universitaire, seraient annulées sine die, a-t-on confirmé à HZK-Presse. El-Had Said Omar Source : Agence comorienne de presse (HZK-Presse) |