LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
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Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
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partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
Affaire BIC/NICOM : La Bic est condamnée à payer 3,8 milliards fc
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« M. Christian Goût a commis une faute professionnelle, en fermant les comptes sans informer le conseil d’administration ni les actionnaires
».
Moroni, mercredi 16 mai 2007 (HZK-Presse) – La Banque pour l’industrie et le commerce (Bic-Comores), une société du groupe français Bnp-Paribas est
condamnée par le tribunal de première instance de Moroni à verser 3,8 milliards fc (soit 7,7 millions d’euros) à la société Nicom, à titre de dédommagement du préjudice que cette dernière
prétend avoir subi, suite à la fermeture des crédits que sa banque a décidé de lui infliger depuis 2005. C’est ce qui ressort d’un jugement rendu la semaine dernière, dans le cadre d’une
affaire aux multiples rebondissements.
Entourés de ses deux avocats, le gérant de la société Nicom, Shamir Kamoula, se dit « victime d’un coup de la Bic », qu’il soupçonne d’avoir voulu « avantager des amis » en trouvant dans cette affaire « un prétexte » pour l’éjecter du marché florissant du ciment dont il représentait 75% de parts de marché en 2004 [plus de 53.000 tonnes importées dans le pays, ndlr], expliquait-il hier soir aux journalistes, au cours d’une conférence de presse.
Les avocats dénoncent la formule laconique : « nous n’avons pas convenance à travailler avec vous », utilisée par la Bic pour informer l’homme d’affaires de sa décision,
l’obligeant à recourir à la signature de son avocat sur toute transaction bancaire passant par la Bic , déplore Me Ibrahim Ali Mzimba.
Cette fermeture aurait causé la détérioration de la trésorerie de l’entreprise, dont le chiffre d’affaires a chuté de 3 milliards fc en 2004 à moins de 1 milliards en 2005, selon les conférenciers. A l’origine de cette affaire, la Bic avait porté plainte en 2005 contre Shamir pour avoir produit en sa faveur un avis de débit d’un client du nom de Hamza Said Construction, d’un montant de 14,9 millions fc, en règlement d’une vente de marchandises. Ce document s’est avéré être un faux, mais l’affaire fut classée sans suite, le délit d’escroquerie n’étant pas matériellement prouvé par la banque, soutient Me Harimia Ahmed. Le parquet n’a pas fait appel du jugement qui a décidé la relaxe du gérant de Nicom, ajoute l’avocate. Et Me Mzimba de se référer à « une jurisprudence française constante » pour tenter de démontrer qu’une banque ne peut s’autoriser de fermer des comptes commerciaux quelle que soit la nature de la faute commise par son gérant en tant que personne physique, distincte de celle de la société. La direction de la Bic ne saurait ignorer ce principe élémentaire du droit bancaire, dit-il. La procédure commerciale a révélé que « M. Christian Goût a commis une faute professionnelle, en fermant les comptes sans informer le conseil d’administration ni les actionnaires » « Je mets M. Goût au défi de me prouver qu’il a tenu l’Etat informé d’une telle action », lance l’avocat qui estime que la gestion de la Bic n’engage pas les autorités comoriennes. Et l’avocat de se demander pourquoi la direction de la Bic n’a pas demandé « une contre expertise sur le montant des pertes » présumées de la société Nicom. La banque et son administrateur directeur général sont condamnés solidairement à verser les 3,7 milliards fc, par une décision de justice assortie d’une exécution provisoire. « La Bic s’est trompée d’époque et de pays », lance Me Harimia Ahmed, qui estime que la responsabilité civile de la banque est engagée. Tout comme celle de Christian Goût, actuel Administrateur directeur général de la Bic , qui aurait selon le bâtonnier commis « une faute professionnelle » en décidant unilatéralement de fermer les lignes de crédit de la société Nicom, sans informer le Conseil d’administration de la Bic. « Cette affaire est une garantie pour les investisseurs étrangers qui peuvent constater l’indépendance de la justice de notre pays », dit Me Harimia. A en croire les deux avocats des affaires similaires sont souvent traitées dans les juridictions françaises sans qu’elles « ne donnent lieu à des pressions de toutes sortes, ni interférer dans les relations bilatérales entre la France et les autres pays ». Dans ce litige commercial les conférenciers excluent toute implication du gouvernement français, « Paris n’a aucun rôle à jouer », répond Me Mzimba, qui révèle une correspondance de Jean-Jacques Santini, dans laquelle le Directeur de la branche internationale de Bnp-Paribas recommande à la direction de la Bic la recherche d’une entente à l’amiable avec les avocats de Nicom. L’affaire sera de nouveau jugée demain jeudi en cour d’appel, la Bic ayant contesté la procédure d’exécution provisoire de l’ordonnance du juge de première instance. Unique banque commerciale de la place depuis l’indépendance, la Bic est une société anonyme de droit comorien au capital de 300 millions fc (609.000 euros), dont le groupe français Bnp-Paribas détenait 51% des actions avant de les céder depuis fin 2006 à la BRED , une filiale de la Banque Populaire [34% pour l’Etat comorien et 15% pour des actionnaires privés]. Un des actionnaire privés de la banque, récemment invité à une réunion d’information par la direction de l’établissement, confiait à HZK-Presse que « la BIC ne peut pas payer une telle somme, ses fonds propres ne dépassant guère les 2 milliards de réserves, sinon elle va droit à la faillite ». A moins de procéder à une recapitalisation de la société, ce qui est encore peu probable dans la conjoncture économique actuelle. El-Had Said Omar Source: Agence comorienne de presse (HZK-Presse) |
Entre réactions mitigées et inquiétude après l’accord de sortie de crise à Anjouan
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Moroni, samedi 12 mai 2007 (HZK-Presse) – L’ancien ministre de l’économie et du commerce du gouvernement de l’île autonome d’Anjouan, Halidi Dhoihirou, est devenu depuis hier vendredi le chef de l’exécutif par intérim, chargé de la gestion de la transition jusqu’à l’investiture du nouveau président de l’île. M. Dhoihirou, issu du mouvement séparatiste, est présenté comme un homme discret, politiquement effacé au sein du pouvoir Bacar.
Selon de nombreux observateurs à Moroni, c’est le colonel Mohamed Bacar qui est « sorti gagnant » du bras de fer qui l’a opposé depuis une semaine au président de l’Union, en réussissant à imposer son propre ministre au poste de président intérimaire d’Anjouan, et à garder la même équipe gouvernementale, exceptée le départ de Djaffar Salim, qui cède le portefeuille du ministère de l’intérieur en charge des élections, à son collègue des Finances, Mahmoud Duclain.
Ce dernier, qui passe pour être un des fidèles du président sortant [il est « l’inamovible » ministre des finances depuis l’arrivée au pouvoir en août 2001 du colonel Bacar], cumulera les deux départements. Quant à Djaffar Salim, il assure désormais exclusivement la direction de campagne du colonel Mohamed Bacar, candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle des 10 et 24 juin prochain. L’accord obtenu hier sous les auspices de la communauté internationale, conduite par l’envoyé spécial de la Commission de l’Union africaine, Francisco Madeira, prévoit le déploiement à Anjouan d’une force multinationale de sécurisation du processus électoral, dont un premier contingent d’une quarantaine d’hommes serait déjà arrivé à Moroni, en provenance de l’Afrique du Sud, pays coordonnateur des efforts des pays de la région dans la crise comorienne. A noter que la dernière résolution de l’Union africaine publiée mercredi dernier, évoque une double mission pour cette force, la sécurisation des élections d’une part et le « retour de l’autorité de l’Etat à Anjouan », d’autre part. Contrairement à celle dévolue à l’Amisec lors de la présidentielle de l’Union de 2006, la mission actuelle sera moins imposante en termes d’effectif (entre 300 et 500 observateurs militaires) et la force de gendarmerie d’Anjouan pourra y être associée, ce qui ne semble pas faire l’unanimité au sein de la classe politique. Les six adversaires que le colonel Bacar aura à affronter le 10 juin prochain ne cachent pas leur inquiétude, dans un communiqué publié à Mutsamudu. Les premières réactions sont plutôt mitigées du coté du gouvernement de l’Union, « désavoué » aux yeux de l’opinion, par l’annulation de la nomination de Houmadi Kaambi, que le président Ahmed Abdallah Sambi avait choisi le 28 avril dernier, pour assurer la fonction de chef de l’exécutif d’Anjouan par intérim, au lendemain de la constatation de la fin du mandat de Mohamed Bacar, par la Cour constitutionnelle. L’ambassadeur F. Madeira tiendra ce samedi à 11 heures une conférence de presse, pour un premier bilan de la médiation menée depuis plusieurs jours par l’ensemble de la communauté internationale représentée en Union des Comores. Source : El-Had Said Omar - 120507/eso/hzkpresse/7h00 |
Dénouement de la crise à Anjouan : Bacar choisit un de ses ministres pour assurer
l’intérim
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Moroni, vendredi 11 mai 2007
(HZK-Presse) – La nouvelle crise anjouanaise vient de connaître un dénouement, par la conclusion d’un accord politique entre le chef de l’exécutif de l’île, le colonel
Mohamed Bacar, et le président de la république, Ahmed Abdallah Sambi. C’est ce qu’a appris HZK-Presse ce vendredi en début d’après-midi, de source diplomatique.
Les négociations entamées depuis une dizaine de jours sous les auspices de la communauté internationale, conduite par l’envoyé spécial du président de la Commission de l’Union africaine, avaient butté sur la désignation de l’autorité qui aura à assurer l’intérim de la fonction de chef de l’exécutif de l’île, jusqu’aux élections présidentielles des 10 et 24 juin prochain.
C’est finalement le nom de l’actuel ministre de l’économie du gouvernement de l’île, Halidi
Dhoihirou, qui a été proposé par le colonel Bacar, pour présider l’organe de transition, au lieu de Houmadi Kaambi, initialement nommé par décret du président de l’Union.
M. Kaambi et les huit membres de son gouvernement qu’il a formé le 2 mai n’ont jamais pu siéger, à cause des violences militaires qui en ont suivi de la part de la force de gendarmerie d’Anjouan (FGA) sous contrôle du président Bacar. L’Armée nationale de développement (AND) qui a essuyé les tirs de la FGA, a du opérer un repli sur Mohéli et Ngazidja, en attendant une sortie de crise négociée. C’est dans la discrétion totale que les discussions se sont poursuivies dans le cadre de la médiation internationale, pour aboutir à ce difficile compromis entre le gouvernement de l’Union et les dirigeants de l’île autonome d’Anjouan, sur la tenue des élections dans « un contexte apaisé et sécurisé », confiait à la presse Francisco Madeira. L’accord finalisé aujourd’hui a même impliqué la Cour constitutionnelle dont les membres se sont même rendus ce matin à Anjouan, pour procéder à une « cérémonie de prestation de serment » du président intérimaire de l’île, après signature par le chef de l’Etat d’un décret de nomination. Par ailleurs, un incident s’est produit ce matin dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale où le député Mohamed Maanrouf, qui est président de la Commission des lois, a protesté contre la suspension depuis une semaine de sa ligne téléphonique, sur décision des autorités du pouvoir central, suite aux récents événements qui ont éclaté à Anjouan. Interrogé par HZK-Presse, M. Maanrouf a qualifié cette mesure d’acte « inadmissible et entaché d’illégalité », estimant qu’en tant qu’élu de la nation il jouit « d’une immunité parlementaire » garantie par la constitution. Cet élu de la circonscription de Mutsamudu fait partie de la cinquantaine de personnes privées de téléphone, car suspectées d’avoir des « contacts suivis » avec le régime du colonel Mohamed Bacar à Anjouan. Une accusation que récuse le jeune député qui, au cours d’une séance plénière du parlement tenue ce vendredi matin, a exprimé devant les membres du gouvernement de l’Union, son « indignation », à un moment où il croit devoir agir « dans la recherche d’une solution d’apaisement à la crise, par la concertation avec les uns et les autres », explique-t-il.
Source : El-Had Said Omar - 110507/eso/hzkpresse/17h00
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