LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
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NOUS VOUS INFORMONS QUE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, VOTRE BLOG CREE PAR ALLAOUI HALIDI, IL Y A QUELQUES ANNEES, EST GERE PAR MADAME MARIAMA HALIDI
MERCI DE VOTRE FIDELITE
Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)
MESSAGE IMPORTANT :
DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, ALLAOUI HALIDI A CEDE LA RESPONSABILITE DE VOTRE BLOG A MADAME MARIAMA HALIDI.
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CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
LU POUR VOUS :
Délégation ministérielle de l'Union africaine
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Déception de la population de l'île de Ndzuwani
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Pour le vice-président de la Fcdh, Aboulatuf résidant à Mutsamudu, ''l'Union africaine a failli à sa mission'', en ne respectant pas les termes du communiqué de
Cap Town du 19 juin''. Selon lui, la situation de Ndzuwani est un défi lancé aux autorités nationales, ''étant donné que leur décision d'interdire le bateau Maria Galanta de débarquer
au port de Mutsamudu n'a pas été suivie par son armateur français''.
La déception se lit encore sur les visages. Les Anjouanais vivant dans l'île sont plus affectés que tout autre comorien, en apprenant la manière dont la délégation
ministérielle de l'Union africaine a quitté les Comores, à l'aube du lundi 25 juin.
L'espoir a été immense d'une résolution définitive de la crise anjouanaise au regard des termes du communiqué final de la réunion du Comité ministériel des pays de la
région sur les Comores, tenue le 19 juin au Cap en Afrique du Sud. Le déplacement à Ndzuwani de la délégation ministérielle, conduite par la chef de la diplomatie sud-africaine, Zuma,
avait entraîné une forte mobilisation de la population. Cette dernière a tout simplement voulu crier au secours pour sa libération de la dictature du gouvernement rebelle de Mohamed
Bacar.
Affrontements entre la force et la population
La manifestation a été fortement réprimée par les milices de Bacar. Ce dimanche, des check points ont été dressés, dès le lever du jour, sur le parcours Mutsamudu-Wani en
passant par Mirontsi pour filtrer les mouvements de la population. Toutefois, certains ont pu passer à travers les mailles du filet et accéder à l'aéroport de Ouani pour attendre la
délégation ministérielle de l'Ua.
Des affrontements ont éclaté entre la force et la population. Des personnes seront arrêtées, dont le journaliste de radio Ngazidja et membre de la Fédération comorienne
des droits de l'Homme (Fcdh), Mohamed Elarif Minihadji et enfermées à la brigade aéroportuaire de Wani. La foule, déterminée à montrer leur raz-le-bol du pouvoir Bacar, a repris la
manifestation dans la mi-journée à Mutsamudu où les routes accédant à l'hôtel Al-Amal ont été bouclées par les milices de la Fga. Dans les échauffourées, où des tirs d'armes à feu ont
été entendus, il y aurait des blessés, apprend-on des personnes jointes au téléphone à Mutsamudu.
Les manifestants ont été dispersés sans pouvoir rencontrer la délégation de l'Union africaine avant son retour à Moroni, en début de soirée.
La déception sera grande quand ils apprendront, dans la journée du lundi, que la délégation conduite par Madame Zuma est partie dans la précipitation. Le vice-président
de la Fcdh, Aboulatuf résidant à Mutsamudu, a constaté que ''l'Union africaine a failli à sa mission''. Il dit qu'elle n'a pas respecté les termes du communiqué de Cap Town du 19 juin
dans la logique d'idées du gouvernement de l'Union des Comores qui, dans un communiqué en date du 25 juin, soulignait que ''cette décision prise par le Comité d'initier de nouvelles
négociations va à l'encontre de l'esprit et de la lettre du communiqué du Cap qui exigeait des autorités anjouanaises qu'elles prennent immédiatement et inconditionnellement les mesures
contenues dans le communiqué''. Dans le même document, le gouvernement précise que ''cette décision laisse présager, avec beaucoup d'inquiétudes, des sérieuses difficultés pour l'équipe
désignée par l'Union africaine à trouver une solution rapide et durable à la crise comorienne''. Pour Aboulatuf, il n'y a pas d'autre alternative que la tenue d'élection libre,
transparente et démocratique à Ndzuwani. Il qualifie la situation de Ndzuwani d'un défi lancé aux autorités nationales, étant donné que leur décision d'interdire le bateau Maria Galanta
de débarquer au port de Mutsamudu n'a pas été suivie par son armateur français.
Les anjouanais, en situation de prise d'otage sur leur propre île, n'ont qu'à prier le bon Dieu, car la démarche de l'Union africaine n'était qu'une illusion. Ils sont
déçus mais gardent encore l'espoir d'être libérés du joug du rebelle Mohamed Bacar et ses acolytes séparatistes.
M. Soilihi Ahmed
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