LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
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MESSAGE POUR MES FIDELES VISITEURS :
NOUS VOUS INFORMONS QUE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, VOTRE BLOG CREE PAR ALLAOUI HALIDI, IL Y A QUELQUES ANNEES, EST GERE PAR MADAME MARIAMA HALIDI
MERCI DE VOTRE FIDELITE
Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)
MESSAGE IMPORTANT :
DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, ALLAOUI HALIDI A CEDE LA RESPONSABILITE DE VOTRE BLOG A MADAME MARIAMA HALIDI.
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CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
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MAURICE
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SEYCHELLES
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MALDIVES
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HALIDI-BLOG-COMORES
Vous trouverez ci-dessous l'interview accordée il y a quelques jours par le Ministre de la justice de l'Union des Comores au journal
Alwatwan
Interview du ministre de la Justice
Quatre projets de loi pour crédibiliser la justice
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Le garde des Sceaux s’apprête à déposer au parlement qui ouvre une session extraordinaire ce 17 Août des projets de loi sensés bousculer de mauvaises
habitudes. Il explique dans l’interview qui suit en quoi consistent ces textes.
Juge d'instruction au palais de justice de Moroni il y a longtemps, vous avez abandonné vos fonctions pour devenir avocat avant d'être nommé ministre
de la Justice depuis peu. La justice ayant été au cœur de la campagne du président Sambi en 2006, vous semblez abonder dans ce sens en soumettant
au Parlement
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qui siège dès ce 17 août, une série de projets de loi sur la justice. Sur quoi portent précisément ces projets ?
J'ai exposé largement au cours de ma dernière conférence de presse à Voidjou, les projets de loi que je vais soumettre au Parlement qui ouvre ses travaux, vous l'avez dit,
ce 17 août. Le but de ces projets est d'apporter des améliorations devenues nécessaires pour la qualité de la justice. Il nous faut redonner à notre justice la crédibilité dont elle a
besoin tant auprès des citoyens qu'auprès de nos partenaires étrangers. Nous visons la crédibilité et la transparence parce qu'ils sont des piliers de bonne gouvernance. Nos projets, au
nombre de quatre, portent modification de certaines dispositions de certains textes qui ne répondent plus aux besoins du pays et de ses habitants.
Pourriez-vous nous dévoiler ici le contenu de vos projets ?
Notre premier projet de loi porte modification et abrogation de certaines dispositions de la loi sur le statut de la magistrature. Nous devons assurer aux justiciables la
garantie que les affaires les concernant puissent être traitées dans des délais raisonnables. Les procédures actuelles ont la fâcheuse tendance d'allonger les délais de façon indéfinie.
Il nous faudrait mettre un terme à cela. Il y a donc nécessité à ce que nous adaptions les règles de procédures aux réalités du pays.
Le second projet va porter, lui aussi, modification et abrogation de certaines dispositions du code pénal. Par les temps qui courent, la proportion des viols et des
agressions sexuelles ne cesse de monter en flèche. Pour y remédier, nous avons intérêt à revoir nos textes. Cet intérêt est d'autant plus grand qu'il va de la protection de notre
population toute entière à commencer par ceux de citoyens les plus vulnérables ; je veux parler des enfants, des scolaires souvent victimes d'abus sexuels de la part de ceux qui ont
autorité sur eux. Notre objectif est de permettre à la justice comorienne de réprimer le viol dans sa forme réelle qui est criminelle alors qu'il n'était considéré, jusqu'ici, que comme
délit. Ce qui n'est pas très rassurant pour les Comoriens et pas suffisamment dissuasif au regard de ce que nous vivons presque tous les jours.
Quant au troisième projet, il s'agit d'un projet de loi organique modifiant et abrogeant une loi de septembre 2006 relative à l'organisation judiciaire sur l'ensemble du
territoire aussi bien au niveau de l'île qu'au niveau de l'Union. Le quatrième, c'est le dernier, certes, mais pas le moins important, est un projet de loi relatif à la lutte contre la
corruption, et au sein de l'administration publique, en particulier. Le projet vise à inverser la charge de la preuve. Ce qui permettra d'enrayer la délinquance en col blanc dès lors
qu'il sera donné aux prévenus de justifier du contraire de ce dont on les reproche.
Dans les nouvelles dispositions que vous avez soumis aux députés, on retrouve certaines qui ne feront pas la joie de …
Oui ; je pense que vous voulez parler, peut-être de l'imprescriptibilité des délits pour ce qui est des détournements des deniers publics. C'est vrai, cela n'est pas du
goût à plaire à tout le monde. Mais nous sommes guidés par l'intérêt général. Il est plus facile pour un citoyen lambda de s'emparer du bien collectif et se mettre au vert pendant un
certain moment pour réapparaître quelques années pour se moquer de tout un peuple. Nous devons mettre un terme à cela. L'impunité ne doit plus avoir cours dans notre pays.
Je vais, peut-être, vous surprendre mais je dois vous dire que parmi les nouveautés, le texte que nous soumettons au Parlement, prévoit la rétroactivité pour les
détournements des deniers publics.
Quelles sont les conséquences de tout cela ?
Il n'y en a qu'une, à mon avis : le pays va redorer son blason sérieusement terni. Le citoyen comorien aura confiance en sa justice, mais il n'y aura pas que lui. Nos
partenaires sauront nous faire confiance également dès lors que ceux d'entre eux qui veulent s'installer ici et investir sauront qu'ils seront protégés par la loi.
Avec une justice juste, crédible, saine et transparente, nous engageons le pays sur la voie de la bonne gouvernance qui conduit inexorablement vers le développement. Il
faut savoir que sans justice, pas de développement et pas de développement sans bonne gouvernance.
On parle aussi de réformes dans les cours d'assises. Quelle est la nouveauté ?
En matière d'assises, notre souhait est la suppression du jury populaire. Nous estimons que le justiciable a tout à gagner à faire face à des magistrats professionnels car
avec ces derniers plutôt qu'à un jury populaire, de nombreuses erreurs sauraient être évitées. Nous ne voulons pas donner la moindre possibilité à l'erreur surtout en matière d'assises.
C'est important !
Ce sera tout ?
Non. Les modifications que nous proposons portent également sur la possibilité que le pays doit offrir à nos juridictions de faire appel à des magistrats étrangers. Cela
contribuera grandement à l'amélioration de la justice comorienne.
La présence de magistrats étrangers dans nos instances judicaires comblera des lacunes en même temps qu'elle stimulera nos propres magistrats qui auront là l'occasion de se
mettre en compétition avec leurs collègues étrangers. L'autre mérite demeure encore dans la plus grande crédibilité qu'aura notre justice aux yeux de l'opinion tant nationale
qu'internationale. J'espère que les élus du peuple sauraient faire écho au gouvernement pour le bien de nos concitoyens, leurs électeurs.
Propos recueillis par M. Hassani
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ARTICLE PUBLIE PAR LE JOURNAL ALWATWAN
Société / Ordures ménagères
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Le cri d’alarme des riverains de la piste Moroni-Iconi
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Pressées dans leur quête d'un site pouvant accueillir les ordures ménagères de la capitale, suite à la fermeture de la
décharge de Seléa et le refus des habitants de Hamanvou d'abriter une autre dépôts d'ordures, les autorités ont choisi provisoirement le côté sud de la piste de l'aéroport Moroni-Iconi
pour cet effet. Une décision qui aggravait encore l'état d'abandon de l'infrastructure qui devait être entretenue pour servir de piste de secours en cas d'impraticabilité de celle de
Hahaya. Et une menace pour les habitations tout autour qui se plaignent aujourd'hui des odeurs nauséabondes des lieux.
“Le Collectif des habitants de la zone avoisinant l'ancien aéroport de Moroni lance un appel au secours à tous
les responsables de l'île de Ngazidja, au premier chef son excellence M. Mohamed Abdouloihabi, pour que des mesures strictes soient prises avant que la situation sanitaire de la
population précitée ne soit dramatique et n'atteigne un niveau irréversible ". Ce cri d'alarme est bien des riverains de la piste sud de l'aéroport secondaire
Moroni-Iconi transformé en décharge. Ils dénoncent le fait et interpellent les autorités compétentes à travers une lettre ouverte au Président de l'île autonome de Ngazidja, en date du
14 août 2007. La lettre rappelle que "depuis quelques mois, à la suite du refus des habitants de la zone de Seléa-Bambao de recevoir les déchets ménagers de la capitale, le site
environnant l'ancien aéroport de Moroni-Iconi est devenu le centre de convergence de toutes les ordures de Moroni". Il est, en effet, constaté que cette solution est loin de
résoudre le problème (lire l'article " la quadrature du cercle " dans notre dernière livraison), car non seulement l'accumulation et la décomposition des déchets nuisent
terriblement à la santé des âmes qui y vivent mais aussi l'incinération à l'air libre des ordures dégage une épaisse fumée aux effets très nocifs, en particulier, pour les enfants, les
femmes enceintes et les personnes âgées.
Selon la lettre des riverains de la décharge, " une manifestation chronique de diarrhée, de toux et autres maux de gorge et tête
sévissent actuellement dans plusieurs foyers situés à proximité du dépotoir. " Ainsi, le Collectif, signataire de la lettre, lance un appel pressant, au chef de l'exécutif et aux
élus de l'île, pour qu'une solution rapide et définitive soit trouvée. Ils souhaitent que les déchets de la capitale puissent être gérés d'une manière rationnelle, en vue de préserver
la population de toute conséquence mettant en danger tous les êtres vivants.
Un aéroport secondaire praticable s'avère nécessaire
Cependant, la transformation de la piste de Moroni-Iconi en décharge ne pose pas uniquement un problème de santé publique mais aussi de
danger à la navigation aérienne au niveau du pays. Le seul aéroport international Prince Said Ibrahim n'est pas une garantie, surtout en ce moment où la navigation aérienne évolue vers
une intensification du trafic avec la modernisation et l'augmentation des capacités d'accueil de l'Aimpsi. Un aéroport secondaire praticable s'avère nécessaire pour parer au mal en cas
d'impraticabilité de l'Aimpsi pour des raisons techniques. L'atterrissage ou le décollage raté, par exemple, d'un appareil pourrait endommagé la piste de Hahaya et l'aéroport serait
contraint de fermer, le temps de la réfection des installations. Il faudrait trouver un endroit pour poser temporairement les avions de moyen tonnage. Or, l'aéroport secondaire de
Moroni-Iconi est abandonné dans un pourrissement progressif. La piste nord est devenue une annexe des terres pleines des services des Douanes où sont entassés des conteneurs et des
véhicules parqués. Moins d'espace sécuritaire nécessaire pour une zone aéroportuaire au sud. Des habitations occupent de plus en plus l'espace et personne ne dit non. Ce sont,
aujourd'hui, les occupants de ces habitations qui souffrent de la pollution des lieux par les ordures du dépotoir improvisé.
M. Soilihi Ahmed
NOTRE COMMENTAIRE Effectivement, la situation est plus que lamentable. J'ai eu l'occasion (!!!)de passer 3 semaines cet été dans ce quartier. Même, les mouches organisent tous les jours des AG dans les maisons à tout moment pour évoquer la situation. C'est vraiment impréssionnant. Bonjour les dégats sanitaires à venir ! On dirait que le désastre politique ne suffit pas à nos gouvernants. Pour trouver une solution rapide avant qu'il ne soit trop tard, les habitants de ce quartier ont intérêt à prendre l'exemple sur les mouches quant à la forte mobilisation dont elles font preuve quotidiennement.
le 21 août 2007 |
Crise anjouanaise : H.Kaambi et son «gouvernement » déterminés à conduire Anjouan aux
élections
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Moroni, mardi 14 août 2007 (HZK-Presse) – Le gouvernement de transition et de libération de l’île autonome
d’Anjouan formé la semaine dernière à Moroni s’est fait interdire l’accés à la salle de conférence de l’hôtel Le Moroni, a-t-on appris de sources proches de l’hôtel, mardi en fin
d’après-midi.
Son président, Houmadi Kaambi, qui devait y tenir ce mardi une conférence de presse a fini par recevoir les journalistes à la résidence de l’un de ses membres
, M. Arbabidine Mohamed au quartier de Hamramba à Moroni.
"Un homme qui disait parler au nom des autorités du gouvernement de l'Union des Comores nous a appelé pour nous signifier de fermer la salle, précisant que
cette conférence de presse n'a pas obtenu les autorisations requises", a dit en présence du reporter de La Gazette des Comores, une réceptionniste à M. Abdou Saïd, le ministre des
Finances du gouvernement anjouanais en exil à Moroni.
Le ministre Abdou Saïd qui a refusé gentiment de reprendre les 30.000 FC déjà payés pour la location de la salle, s'est dit troublé de ce geste incompréhensible des autorités de l'Union des Comores, assurant la jeune femme qu'il allait revenir prendre son argent mais après la rencontre avec les journalistes. "Je ne veux pas commenter un acte que je ne comprends pas", a répondu le président Houmadi Kaambi précisant qu'il n'existait aucun problème entre les vues de son équipe et celles des autorités centrales "même si nous ne sommes pas toujours compris par certains". Réagissant aux propos qui prêteraient aux membres de ce gouvernement "en exil", un moyen de lever des fonds auprès du gouvernement de l'Union des Comores, le ministre Abdou Saïd a laissé entendre que l'objectif n'est pas cela. "Nous demandons, il est vrai, l'aide de tous les Comoriens mais pour nous appuyer dans la réflexion et les conseils qui nous sont très précieux", a déclaré Abdou Saïd, qui a souligné que son gouvernement ne souffre pas de problème d'argent même s'il n'en dispose pas. Appuyant ses propos, l'argentier du gouvernement anjouanais en exil à Moroni a indiqué aux journalistes que le conseil des ministres se fait dans ce salon d'une maison en construction, celle de M. Arbabidine Mohamed. Sans se prendre pour le général de gaulle, le ministre des Finances de Houmadi Kaambi a rappelé les difficultés du général puis homme d'Etat français qui a libéré la France à partir de Londres dans des conditions de vie et de travail qui étaient des plus difficiles et des moins confortables. "Nous nous sacrifions pour Anjouan", a-t-il dit avant de poursuivre : "dans ce genre de combat, y a-t-il une place pour le confort et pour l'argent ? Non, je ne le crois pas". « Mon intention n’est pas d’être, demain, candidat à la présidence de l’île autonome d’Anjouan », a dit Houmadi Kaambi. Le numéro un du gouvernement opposé aux rebelles dirigés par Mohamed Bacar a déclaré qu’une fois Anjouan débarrassée de ses tortionnaires il doit « conduire l’île à des élections libres, démocratiques et transparentes et redonner aux Anjouanais leur dignité bafouée par les sbires de Mohamed Bacar ». Balayant d’un revers de la main, les allégations selon lesquelles, ce gouvernement aurait eu la bénédiction du président Sambi, le ministre Arbabidine Mohamed a dit : « nous n’avons consulté personne. Nous sommes mus tout simplement par le fait que la crise n’a que trop duré, Anjouan souffre dans sa chair. Il nous faut en finir avec le séparatisme ». La formation de ce gouvernement a suscité un « débat assez passionnée », selon le président Houmadi Kaambi qui s’est dit « beaucoup conforté » et très content d’avoir, lui et ses compagnons, pris cette grande décision politique. Il faut souligner, enfin, que le président Kaambi qui a dressé une liste des malheurs qui frappent les Anjouanais, a indiqué que la réussite aux examens dans l'île rebelle, aujourd'hui, tient à l'épaisseur de l'enveloppe réclamée par certaines autorités aux parents des pauvres candidats aux divers examens (6e, BEPC et baccalauréat). "Voilà le danger auquel fait face l'enfant anjouanais d'aujourd'hui". Ce serait peut-être la raison qui pousserait les rebelles à refuser l'organisation commune du baccalauréat sur l'ensemble des îles et sous contrôle du ministère de l'Education nationale.
Source : Mohamed Hassani - 140807/ha/hzkpresse/17h00
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