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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

7 novembre 2007 3 07 /11 /novembre /2007 14:13
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Moroni, mardi 6 novembre 2007 (HZK-Presse)
La mise en œuvre effective depuis le 10 octobre dernier des sanctions individuelles décidées par l’Union africaine à l’encontre des dirigeants séparatistes anjouanaises a fait l’objet d’une mission à Mayotte d’une délégation du Comité de suivi chargé « s’entretenir avec les autorités mahoraises ». C’est ce qui ressort d’un communiqué publié ce mardi à Moroni par le bureau de l’UA à Moroni.
 
La démarche vise sans doute à expliquer aux autorités de cette île comorienne sous administration française, des dispositifs de surveillance et de contrôle des mouvements de personnes entre cette île et le reste de l’archipel, pour traquer les éventuels contrevenants [une liste de près de 200 personnalités civiles et militaires anjouanaises interdites de déplacement a été déjà rendue publique la semaine dernière, ndlr].
 
Il y a lieu de rappeler que cette mesure qui frappe les autorités de fait d’Anjouan a été prise le 10 octobre dernier par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine, lors de sa 95ème session tenue à Addis-Abeba, après qu’elle soit notifiée à ces même autorités convoquées à cet effet à Pretoria (Afrique du Sud).
 
Le communiqué de l’UA précise la délégation dépêchée aujourd’hui à Mayotte, conduite par l’Envoyé spécial du Président de la Commission de l’Union africaine pour les Comores, Fancisco Madeira, « aura à discuter avec les autorités mahoraises des modalités de la mise en oeuvre pratique du contrôle des liaisons aériennes et maritimes en provenance ou à destination d’Anjouan ».
 
Des contrôles aux frontières dont l’application, poursuit le communiqué, doit tenir compte de « la nécessité de limiter, dans toute la mesure du possible, leur impact sur la population civile ».
 
Institué pour assurer l’exécution des décisions du CPS, le Comité de suivi est composé d’une dizaine de membres, notamment des représentant de l’Union africaine et du gouvernement de l’Union des Comores, auxquels s’ajoutent les délégués du Sénégal et de l’Angola, pour le compte des pays membres du Conseil de paix et de sécurité, ainsi que ceux des pays de la région et des pays contributeurs de troupes de la Mission d’Assistance Electorale et de Sécurité de l’Union africaine aux Comores (MAES), conclut le communiqué.
 
Il faut rappeler qu’une première opération de patrouille maritime a été lancée officiellement samedi 3 novembre dernier au départ du port de Moroni, avec près de 200 éléments de l’armée nationale de développement et de la force de la MAES stationnée sur l’île de Ngazidja. Une action qui a provoqué une violente réaction verbale des autorités rebelles anjouanaises contre l’Union africaine et le gouvernement central.
 
El-Had Said Omar
061107/eso/hzkpresse/7h00
 
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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 16:15
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Moroni, lundi 5 novembre 2007 (HZK-Presse) Mohamed Abdou Madi, alias Mjamawe, s’en prend à l’envoyé spécial de l’Union africaine, Francisco Madeira qu’il accuse de vouloir faire perdurer la crise comorienne pour son intérêt personnel.
 
Réagissant à chaud aux dernières déclarations du diplomate africain, justifiant les sanctions internationales prises à l’encontre des autorités de fait d’Anjouan, l’ancien premier ministre comorien devenu le numéro deux du régime rebelle du colonel Mohamed Bacar, considère que Madeira a échoué dans sa mission de médiation, et qu’il « n’a plus rien à apporter à la résolution de la crise » qui reste selon lui « une affaire interne comoro-comorienne ».
 
« Ce monsieur est là pour gagner de l’argent », dit-il. Ces propos, Mohamed Abdou Madi les a tenus sur des ondes de médias privés, notamment Djabal Tv et Moroni Fm, quelques heures après le lancement, samedi dernier, des patrouilles maritimes conjointe (And et Maes) dans les eaux territoriales anjouanaise.
 
Mohamed Abdou Madi fait déjà peser la menace d’une radicalisation de leur position, en envisageant la fermeture de l’aéroport d’Anjouan dès mercredi. Une déclaration qui ne semble pas faire l’unanimité des hommes du pouvoir du colonel Bacar, tel Caabi Elyachourtu Mohamed, l’autre ancien premier ministre et ancien candidat malheureux à la dernière présidentielle de l’Union, dont les propos tendent à soutenir une sorte de trêve pour éviter le pire à la population de l’île.
 
Dans un entretien qu’il a accordé à La Gazette des Comores, M. Caabi qui occupe le poste de président du conseil économique et social, se déclare plus nuancé en affirmant que sa présence au coté du colonel Bacar pouvait « aider à modérer les ardeurs de certains clans extrémistes ».
 
Son engagement actuel ne signifierait pas selon lui une adhésion au séparatisme, mais que c’est plutôt l’entourage du président le l’Union qui refusait de prendre en compte ses propositions de sortie de crise.
 
Certains observateurs politiques voient dans l’évolution de la crise anjouanaise les signes avant coureurs d’une fin de règne où les principaux acteurs tentent de se positionner pour l’alternative, en se livrant à un jeu dangereux de surenchères, qui cachent mal des motivations de règlements de compte personnels.
 
El-Had Said Omar
051107/eso/hzkpresse/9h00
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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 13:12
Article publié par Alwatwan.net     
Abbas Mahamoud Soidik, l’écrivain Said Ahmed Sast, le professeur de philosophie, Mohamed Issimaila, le rappeur Cheik Mc, le peintre Seda, des personnalités venues d’horizons différents, ‘‘décèlent des menaces qui pèsent sur l’Unité et l’intégrité’’ des Comores. Selon eux, toute tentative de déstabilisation du pays, en ce moment porterait les germes de la séparation. Ils s’activent, pour faire du 12 novembre, Journée Maore, un moment de grande mobilisation pour l’Unité des Comores.

Ce premier groupe constitué, envisage d’inviter la presse, pour présenter ses objectifs, ses actions. Parmi, ses propositions, figure en priorité celle de déchoir de la nationalité comorienne, les hommes et femmes, qui se rendront coupables d’actions de saper l’Unité du pays.

Mohamed Issimaila, déclare, ‘‘nous pensons qu’il est dangereux de fragiliser le régime en place, et nous pensons même qu’il faut faire abstraction, des problèmes de gestion, pour concentrer nos efforts, en ce moment crucial, sur la question de l’Unité et de l’intégrité territoriale’’.
Même son de cloche chez l’écrivain Said Ahmed Sast, qui affirme ‘‘ce groupe est ouvert, et compte organiser des actions propres, tels que conférences, concert musical, pour mener campagne autour d’une idée : l’Unité et l’intégrité’’.
Le groupe s’est constitué après le voyage effectué à Anjouan par le président de l’île de la Grande-Comore, Mohamed Abdouloihabi. ‘‘Agir maintenant avant qu’il ne soit trop tard’’, demeure le leitmotiv de cette initiative salutaire.
AAA
 
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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 22:37
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Ci-dessous le discours prononcé par le Président Sambi le 30 octobre 2007 à l'occasion de la tournée des investisseurs saoudiens aux Comores du 30 octobre au 1er novembre 2007 :

Notre commentaire : Ne serait-ce pas une traduction pour faire plaisir à "nos partenaires traditionnels"?
 Car  le Président Sambi aurait parlé le 31 octobre dernier en comorien et en arabe seulement.

UNION DES COMORES
Unité – Solidarité – Développement 
---------------
 
 
Allocution
 
De Son Excellence
Monsieur AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI
 
Président de l’Union des Comores
 
A l’occasion de la tournée des investisseurs saoudiens
Du 30 octobre au 1er novembre 2007
 
 
 
Palais du peuple 31/10/07
 
ﺃﻋﻮﺫ ﺑﺎ ﷲ ﻣﻦﺍﻟﺸﻴﻄﺎ ﻥ ﺍﻟﺮﺟﻴﻢ
 
ﺍﺍﻟﺤﻤﺪﷲ ﺍﻟﻌﺎﻟﻤﻴﻦ ﺭﺏ ﻭﺍﻟﺼﻼﺓ ﻮﺍﻟﺴﻼﻡ ﻋﻠﻰﺃﺸﺮﻑ ﺍﻷﻧﺒﻴﺂﺀ ﻭﺍﻟﻤﺮﺳﻠﻴﻦﻭﺣﺒﻴﺐ ﺭﺏ ﺍﻟﻌﺎﻟﻤﻴﻦ ﺳﻴﺪ ﻧﺎﻣﺤﻤﺪ ﻭﻋﻟﻰﺁﻝﺑﻴﺘﻪ ﺍﻟﻃﻴﺒﻴﻦ ﺍﻟﻃﺎﻫﺮﻳﻥ ﻭﺃﺻﺤﺎﺑﻪ ﺍﻷﻭﻓﻴﺂﺀﺍﻟﻤﻨﺘﺠﺒﻴﻦ
 
ﺃﻣﺎﺑﻌﺪ
 
ﺍﻟﺴﻼﻡﻋﻠﻴﻜﻢ ﻭﺭﺣﻤﺔ ﺍﷲ ﻭﺑﺮﻛﺎﺗﻪ
 
-                     Monsieur Chef de la Délégation
-                     Honorables membres de délégation ;
-                     Excellence Messieurs les Vice Présidents
-                     Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée de l’Union
-                     Excellence Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle
-                     Excellences Madame et Messieurs les Ministres,  
-                     Mesdames et Messieurs les Représentants du Corps diplomatique
-                     Honorables invités,
-                     Mesdames et Messieurs,
 
J’éprouve un immense et réel plaisir, à accueillir la délégation des investisseurs en provenance du Royaume d’Arabie Saoudite et à lui souhaiter, au nom du peuple et du Gouvernement comorien et en mon nom personnel, une chaleureuse bienvenue et un agréable séjour aux Comores.
 
Moroni, qui fut déjà en 1992, le lieu de rencontre des tous les pays musulmans, à la veille de l’adhésion des Comores à la Ligues des Etats Arabes, vous accueille aujourd’hui avec la même chaleur, la même générosité de coeur et d’esprit et avec la même hospitalité fraternelle, à l’occasion de votre visite pleine d’espoir dans votre seconde patrie, l’Union des Comores.
 
Messieurs, permettez-moi tout d’abord, de vous dire combien votre visite en Union des Comores est un événement important pour nous.
 
Le Gouvernement comorien se félicite de votre visite, parce qu’elle nous donne l’opportunité de renouveler notre reconnaissance et notre gratitude à Sa Majesté le Roi d'Arabie Saoudite, pour sa bienveillance envers notre pays et pour son engagement personnel en faveur du développement des Comores et du bien-être de son peuple.
 
Nous nous réjouissons également de votre venue qui est un des résultats de mes entretiens avec Sa Majesté le Roi ABDALLAH, au travers desquels s’est dégagé le besoin des Comores en investissements productifs publics et privés, afin d’élargir le tissu économique du pays.
 
Notre situation géographique et notre appartenance à des ensembles sous-régionaux et régionaux (C.O.I, COMESA, etc) offre pour nous et pour nos partenaires, un marché considérable qui présente de grandes opportunités.
 
Le secteur privé aux Comores est encore embryonnaire. Je souhaite que vous soyez parmi les pionniers de sa relance dans l’intérêt mutuel de tous.
 
Plusieurs dossiers demandant des financements, vous ont été soumis. La liste n’est pas restrictive. Ainsi, vous avez la possibilité et la latitude de prospecter et d’investir dans d’autres domaines jugés bénéfiques.
 
Votre présence parmi nous, témoigne de l’intérêt que les pays arabes, l’Arabie Saoudite en tête, accordent à un membre de la grande famille arabe, l’Union des Comores et traduit le souci des institutions arabes, de participer au développement socio-économique du pays.
 
Nous sommes heureux de votre venue car votre visite signifie enfin, que l’Union des Comores sort de son isolement et que ses partenaires naturels sont aujourd’hui disposés à se pencher avec elle, sur les conditions socio-économiques difficiles du pays.
 
Nous sommes convaincus que c’est à travers le renforcement de notre coopération avec le monde arabe et avec nos partenaires traditionnels que nous pourrons réaliser les objectifs du Millénaire pour le Développement, à commencer par notre objectif majeur : la lutte contre la pauvreté.
 
La Banque Islamique de Développement, un des partenaire clés de l’Union des Comores, concrétisera, à travers la visite que doit effectuer incessamment son Président, sa volonté de donner une impulsion nouvelle à nos relations et confirmera que le dialogue longtemps interrompu avec notre pays est désormais rétabli.
 
Nous espérons que nos autres partenaires arabes, notamment le Fonds Koweitien, le Fonds Abu Dhabi, le Fonds Saoudien, et l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) qui nous ont déjà donné la preuve de leur bonne disposition à l’égard des Comores, concrétiseront leur engagement en reconsidérant leurs créances envers le pays afin que nous puissions sortir des listes infamantes des pays lourdement endettés.
 
Je tiens à saluer la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique qui, le 15 mars dernier, a accepté un plan de rééchelonnement négocié avec notre pays.
 
Par cet accord, la BADEA nous accorde l'apurement de nos arriérés dont le montant s'élève à 10,5 milliards de francs comoriens sur une période de 17 ans, avec un allègement conséquent au cours de la période 2007-2009.
 
Nous remercions également le Fonds Koweitien qui nous a également accordé un rééchelonnement de l'ensemble de notre dette qui s'élève à 9,8 milliards de francs comoriens sur 40 ans, avec un délai de grâce de 16 ans, au taux de 1%.
 
Mesdames et Messieurs,
 
L’Union des Comores considère votre arrivée comme le signal de la relance de notre économie, qui ne manquera pas d’encourager d’autres investisseurs à venir. Sachez que toutes les portes vous sont largement ouvertes, pour mener à bien votre action et concrétiser votre volonté de nous soutenir et de contribuer au développement socio-économique des Comores.
 
Dors et déjà, des institutions et des acteurs économiques du monde arabe sont présents dans le pays.
 
Ainsi, l'entreprise Al-Marwan qui est porteur d'un projet de près de 4 milliards de nos francs, a repris le port de Moroni.
 
Le système bancaire comorien va connaître un nouvel essor, grâce à l'ouverture prochaine de la Banque Fédérale des Comores, par des investisseurs koweitiens conduits par le Cheik Sabah Al-Jaber Moubarak et d'une succursale de la Banque tanzanienne, EXIM-BANK
 
Je rappelle également que l'Autorité Arabe pour l'Investissement dans le secteur agricole a accordé un crédit de 2 milliards de francs comoriens pour appuyer la filière vanille. L'ensemble de ces investissements contribuera à la relance du secteur qui revêt une importance majeure dans notre économie.
 
Des investisseurs arabes s'intéressent au secteur de la pêche qui offre des potentialités encore sous exploitées.
 
 
 
Le secteur du tourisme va connaître un grand essor. En effet, le 11 septembre dernier, un accord de partenariat d’un montant de 70 millions US dollars, a été signé entre l’Union des Comores et Dubaï World, pour la reconstruction du plus grand hôtel du pays, le Galawa Beach, le réaménagement de la façade de la plage qui jouxte l’hôtel, la construction d’une station thermale, de restaurants et de clubs pour enfants.
 
Un centre de sports nautiques avec un club de bateaux, un centre de plongée, des villas sur l’eau, feront également partie intégrante de la remise à niveau et de l’extension de cette station balnéaire.
 
L’ensemble des investissements a été réévalué à 200 millions de dollars.
 
Nos frères koweitiens ont commencé les travaux de l'hôtel Itsandra qui doit passer de 24 à 50 chambres, sur la base d'un investissement estimé à 5 milliards de francs comoriens et à construire le village touristique cinq étoiles "Jannal-kamariyou" au Lac Salé dans le Nord de la Grande-Comore.
 
 Le 9 mai dernier, nous avons procédé avec nos partenaires Koweitiens au lancement de ce projet de 57 milliards de francs comoriens et qui devra générer près de 5000 emplois.
 
Dans le même secteur des infrastructures, et afin de lancer des Travaux de Haute Intensité de Main d'œuvre, l’Emirat d'Abu Dhabi a répondu favorablement à notre requête portant sur des engins des Travaux Publics nommés D8.
 
Au cours de mon dernier séjour au Koweït, nous avons signé un Protocole d’Accord avec la Société KGLP, en vue de l’étude et de la construction d’un port en eau profonde, aux Comores.
 
Je voudrais réserver une mention toute particulière à la générosité de l’Arabie Saoudite, qui nous permis de lancer le projet habitat, en nous accordant un don de 1,9 milliards de francs comorien.
 
Grâce à ce soutien, Le Gardien des Deux Lieux Saints, a permis à l’Union des Comores de construire les usines de production des briques nécessaire au lancement de l’un de ses projets prioritaires.
 
Ainsi, l’environnement économique dans lequel vous allez investir est des plus prometteurs.
 
Je ne peux omettre de vous assurer également que vous bénéficierez de la fraternité et de l’hospitalité légendaire que le peuple Comorien sait réserver à des frères.
 
Avant de terminer mon propos, je voudrais vous rappeler enfin, que les investissements dans le secteur public constituent la base pour toute réussite des investissements dans le secteur privé. Votre concours dans le financement des projets du secteur public sera le bienvenu.
 
Messieurs,
 
Je sais que la brièveté de votre séjour ne vous permettra pas de visiter l’ensemble de ce que les géographes arabes ont appelé l’archipel de la Lune ou les îles aux parfums. Mais votre passage vous donnera l’occasion de découvrir le charme de nos îles où il fait bon vivre afin que vous fassiez l’honneur de revenir.
 
Je terminerai en vous souhaitant, encore une fois, un très bon séjour parmi nous.
 
Je déclare ouverte la Conférence des hommes d’affaires Saoudiens, sur les investissements aux Comores.
 
Vive la coopération interarabe
 
Je vous remercie

Voir l'article sur cette visite en cliquant ICI
 
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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 19:47
HALIDI-BLOG-COMORES

Comores / Politique & institutions

Moroni, vendredi 2 novembre 2007 (HZK-Presse) : L’émissaire de l’Union africaine (Ua) Francesco Madeira, a tenu une conférence presse, conjointe avec le gouvernement de l’Union des Comores, cet après midi, au bureau de l’UA à Moroni, pour lancer « le comité de suivi des sanctions préconisées par le Conseil paix et sécurité (CPS) de l’Union africaine », touchant « au gel des avoirs financiers et à l’interdiction de déplacement aux îles et à l’étranger des 150 rebelles anjouanais listés ».

Ce comité, dit-il, est composé « des représentants du CPS de l’Union africaine, des pays de la région, du Sénégal et de l’Angola, membres du CPS et de l’Union des Comores ». Madeira affirme que « dès la semaine prochaine, nous allons toucher les pays de la région y compris Mayotte, pour se rendre compte sur place de la mise en oeuvre des sanctions ».

Le Brigadier Général tanzanien Daniel Igotri, commandant du contingent de l’armée tanzanienne déployée à Moroni, dans le cadre de la mission d’assistance électorale et sécuritaire (Maes), présent à la conférence, a invité la presse à assister au départ du « bateau patrouilleur qui quittera le port de Moroni demain samedi à 11 heures du matin, pour atteindre les eaux anjouanaises afin de contrôler les bateaux et navires, entrant et sortant de l’île rebelle et qui sont susceptibles de transporter les séparatistes ».

L’émissaire de l’Union africaine, Francesco Madeira a indiqué que « l’ordre a été donné aux militaires de l’Union africaine d’arrêter les personnes visées par les sanctions si elles s’y trouvent. Le bateau patrouilleur est équipé pour répondre à toute attaque ou riposter à toute provocation des rebelles ».

Sur un ton ferme, l’émissaire de l’Union africaine, parlant du colonel Mohamed Bacar, pour l’intransigeance dont il fait preuve avec les autres autorités rebelles de l’île, qui « n’a pas varié depuis 10 ans », a déclaré également que « quelque chose doit être cassé et on va le casser ».

Le directeur de cabinet de la présidence de l’Union, chargé de la défense nationale, Mohamed Bacar Dossar, a précisé, que « ces mesures courent jusqu’au délai fixé de 45 jours, avant la mise en ouvre du blocus total maritime et aérien, qui risque de pénaliser la population toute entière. Nous demandons à Mohamed Bacar de revenir à la raison et de permettre la tenue des élections dans des conditions de transparence pour épargner aux anjouanais des souffrances inutiles ».

Dossar, indique par ailleurs, « la disposition du gouvernement de l’Union à s’ouvrir aux discussions sur les institutions, mais dans un cadre légal ». « Sitôt les institutions démocratiques mises en place dans l’ensemble du pays, souligne-t-il, il sera possible de faire des aménagements constitutionnels, de discuter du partage de compétences entre les îles et l’Union et de la bonne gouvernance ».

 « Le colonel Mohamed Bacar, renchérit-il, ne peut prétendre ouvrir des négociations dans des formats rejetés par la communauté internationale. La seule alternative qui lui reste est de permettre la tenue des élections à Anjouan sous la supervision de l’Union africaine dans des conditions d’équité, de transparence et de liberté ».

Sur le sujet des liaisons téléphoniques coupées qui ont agité l’île d’Anjouan et occasionné des mouvements de troupes dans l’île, le directeur de cabinet a rassuré que « c’est une panne technique d’antenne de relais à Moroni qui a provoqué la panique, la situation va se rétablir demain ».

Le chef de bureau de l’Union africaine à Moroni, Mourad Taiati, a livré à la presse la teneur des communiqués de l’Union européenne et les Etats-Unis, solidaires aux sanctions de l’Ua, aux efforts entrepris pour permettre la tenue des élections libres à Anjouan.

Ahmed Bobah

021107/ab/hzkpresse/17h00

 
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2 novembre 2007 5 02 /11 /novembre /2007 13:12
CONFLAGRATION
 
Ouie de la terre ouie du ciel
Ecoute cette voix étouffée
Des pierres de l’eau écrasées
Dans ton manoir
Ingurgité par un malfrat
Palais de Basroi palais de l’océan
Epuisé et déshydraté
Ne bois pas cette potion rouge et amère
Qui souille la mémoire
Flair des battants flair glissant
A la reconquête de la fragrance
De tes girofliers usurpés
Même affamé
N’inhale pas l’odeur de cette chair fétide
Et là débutera le nkoma franc et débout
 
Halidi Allaoui
2007
 
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1 novembre 2007 4 01 /11 /novembre /2007 17:56

HALIDI-BLOG-COMORES

 
 Moroni, mercredi 31 octobre 2007 (HZK-Presse) La forte délégation d’investisseurs en provenance du Royaume d’Arabie saoudite poursuit sa visite dans notre pays en privilégiant le contact direct avec leurs homologues comoriens avec lesquels des perspectives de partenariat stratégiques se dessinent, selon Said Said Salim Dahalani, un ressortissant comorien qui exerce au sein de la Banque islamique de développement (BID) et fait partie de l’équipe chargée de l’organisation technique et protocolaire de la visite.
 
Une visite qualifiée « d’historique » par les plus hautes autorités comoriennes, lors de la cérémonie officielle organisée ce mercredi au Palais du peuple, en l’honneur de l’arrivée à Moroni des 23 hommes d’affaires saoudiens. C’est la concrétisation du souhait exprimé au dernier sommet de Riyad par le président comorien, Ahmed Abdallah Sambi, auprès de son homologue saoudien, qui a accepté l’invitation dans le cadre du renforcement des liens de coopération bilatérale unissant les deux pays frères, nous confie une source autorisée.
 
Pour le ministre des relations extérieures, Ahmed Ben Said Jaffar, interrogé par HZK-Presse, « cette visite réjouit le gouvernement car c’est la preuve d’une action diplomatique qui porte ses fruits, en dépit du blocage politique et institutionnel provoqué par la rébellion anjouanaise », dit-il.
 
C’est ainsi que les préparatifs seront lancés dès mai 2007, selon M. Said Said Salim, qui rappelle que l’objectif de cette mission était d’abord de mettre en contact un groupe de grands investisseurs du Royaume wahabite, avec les milieux d’affaires comoriens sur la base d’une palette de projets d’investissement susceptibles d’obtenir un appui financier.
 
Au total 30 fiches de projets ont été sélectionnés et présentés à la délégation quelques semaines avant leur arrivée, auxquels sont venus s’ajouter 15 autres nouveaux dossiers manant d’opérateurs privés de la place.
 
Ce qui semble démontrer une réelle manifestation d’intérêt de part et d’autre, sachant qu’il ne s’agit encore que d’une première étape dite de « prospection d’opportunités d’affaires », qui sera suivie par une série d’échanges entre Riyad et Moroni, en vue de formaliser ce partenariat économique naissant dont le volume estimatif de l’ensemble des projets d’investissement enregistrés, en termes financier, se chiffre déjà à quelque 12 milliards de francs comoriens (24,3 millions d’euros), tous secteurs confondus.
 
Parmi les membres de la délégation saoudienne, se trouve un important homme d’affaires, Cheikh Abdallah Bukchan, venu avec une équipe de 7 techniciens et experts dans différents domaines, pour aider la partie comorienne à bien ficeler ses projets.
 
Le mécanisme financier qui sera utilisé devrait s’adapter au contexte institutionnel et socio-économique du pays, pour mieux répondre aux besoins exprimés par le secteur privé comorien confronté à d’énormes difficultés de financement depuis plusieurs années, explique un membre de la délégation, en marge de la séance de travail organisée hier après-midi, à l’hôtel Le Moroni, entre hommes d’affaires des deux pays.
 
Signe de l’importance qu’accorde le gouvernement saoudien à cette mission, le président de la Banque Islamique de développement Ahmed Mohamed Ali, est attendu ce jeudi à Moroni pour appuyer et accompagner l’initiative de ces hommes d’affaires en faveur du décollage économique des Comores, assure Said Said Salim. Composée de sept membres, la mission de la BID est la deuxième du genre depuis 1984 pour cette institution qui avait contribué au financement de projets d’infrastructures dans l’archipel.
 
El-Had Said Omar
311007/eso/hzkpresse/16h30
Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)
 
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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 22:08
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ORDURE MENAGERES / CRI D’ALARME : LE COLLECTIF DES RESIDENTS DE LA ZONE DE L’ANCIEN AEROPORT DE MORONI/ICONI A ADRESSE LE 22 OCTOBRE 2007 UNE AUTRE LETTRE OUVERTE AUX PRESIDENTS DE L’UNION DES COMORES ET DE L’ILE AUTONOME DE NGAZIDJA
 
Vous trouverez ci-dessous la lettre ouverte de rappel adressée aux Président de l’Union des Comores et de l’Ile Autonome de Ngazidja le 22 octobre dernier par les riverains de l’ancien aéroport de Moroni/Iconi


son Excellence,

Le Collectif des Résidents de la zone de l’ancien aéroport de Moroni/Iconi a l’honneur de vous adresser la présente, afin de vous rappeler que la lettre jointe en annexe (du 14/08/2007) n’a jusqu’à ce jour obtenu de suite de votre part (
voir l’article publié le 19 août 2007 en cliquant ICI).

Le Collectif regrette sincèrement cet état de fait et se permet, une fois de plus, d’insister sur un point spécifique déjà évoqué dans la première lettre. Il s’agit du grand risque encouru par les habitants au niveau sanitaire, à cause de la fumée issue de l’incinération des déchets à ciel ouvert, sans compter l’invasion des rats et des mouches dans tous les foyers sans exception.

En effet, deux cas graves d’intoxication pulmonaire ont été diagnostiqués ces derniers jours sur des enfants de bas âge.

La psychose s’instaure progressivement au sein des familles et des foyers, des tensions incontrôlées risquent de compromettre la quiétude et la sécurité de la zone concernée par le déversement sauvage des débris ménagers et d’autres émanant des centres hospitaliers.

Le Collectif réitère son appel au secours tout en faisant état de l’angoisse et de l’inquiétude des résidents dépités et désabusés.

Comptant sur la prise de conscience des uns et des autres, le Collectif ose espérer qu’une issue favorable sera recherchée et concrétisée afin de permettre à la population de cette zone infectée de vivre dans des conditions d’hygiène acceptables.



Fait à Moroni, le 22 octobre 2007


Le Collectif des résidents de la zone de l’ancien aéroport de Moroni Iconi

Ampliations

- M. le Vice Président chargé du Ministère des Transports, des Postes et
Télécommunications et du Tourisme
- M. le Vice Président chargé du Ministère de la Santé, de la Solidarité et de
la Promotion du Genre
- M. le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Chargé de la Diaspora,
de la Francophonie et de Monde Arabe
- M. le Ministre des Finances, du Budget et du Plan
- M. le Ministre de la Justice, de la Fonction Publique, Chargé
de l’Administration Pénitentiaire et des Réformes administratives
- M. le Ministre de l’Education Nationale, de la Recherche, des Arts, de la Culture,
de la Jeunesse et Sports, Porte Parole du Gouvernement
- M. le Ministre de l’Aménagement du Territoire, des Infrastructures, de l’Urbanisme
et de l’habitat
- M. le Ministre des Affaires Extérieures et de la Coopération chargé de la Diaspora,
de la Francophonie et de Monde Arabe
- M. le Ministre de la Santé de l’Union
- M. le Ministre de la Santé de l’Ile Autonome de Ngazidja
- Mme. la Ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Environnement
- M. le Ministre de l’Environnement de l’Ile Autonome de Ngazidja
- M. le Directeur de Cabinet du Président de l’Union, Chargé de la Défense
- M. le Président de l’Assemblée de l’Union
- M. le Président de l’Assemblée de l’Ile Autonome de Ngazidja
- M. le Préfet de Moroni
- Mairie de Moroni
- M. le Proviseur du Lycée de Moroni
- M. le Président de l’Université
- M. le Directeur du GSFA
- M. le Directeur de l’école française
- Commissariat Général au Plan
- Union Européenne
- Ambassade de France
- Correspondant de Radio France Internationale aux Comores
- Correspondant de l’Agence France Presse
- Correspondant de HZK
- Correspondant de l’Agence Panafricaine de Presse
- PNUD
- OMS
- UNICEF
- FNUAP
- Croissant Rouge
- Croix Rouge Française
- Journal AL WATWAN
- Journal la Gazette
- Mme la Directrice Générale de la TNC
- Radio Ngazidja
- Djabal TV
- Club des Femmes
- FAWECOM
- Maona ndro
-
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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 19:20
UN PEU DE POESIE
 
IMANE
 
Foi patriotique d’octobre 2007
Au secours de la lune vraie
Foi valoisienne de mardi
Au secours de koko courage
Foi profonde de Saint Gratien
Au secours de la dignité lunaire
Pour extirper ce voyage
Couvert d’opprobre
 
le 27/10/07 
Halidi Allaoui
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27 octobre 2007 6 27 /10 /octobre /2007 07:07
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Liste des autorités illégales d’Anjouan et des autres personnes visées par les mesures du Conseil de Paix de l’Union Africaine
Vous trouverez ci-dessous la liste des personnes visées par les sanctions de l’Union Africaine publiées le 26 octobre 2007 par la présidence de l’Union des Comores (Voir l'article sur ces sanctions en cliquant ICI).
Selon elle, conformément aux mesures prises par le CPS, l’entrée ou le passage en transit des personnes désignées, sur les territoires des pays membres de l’Union Africaine seront empêchés et les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques leur appartenant ou sous leur contrôle seront gelés.
Toutes les liaisons aériennes et maritimes en provenance ou à destination d’Anjouan seront surveillées afin de s’assurer qu’elles ne bénéficient en aucune façon aux autorités illégales d’Anjouan et à aux personnes qui les soutiennent, désignées sur cette liste.

I - Le Gouvernement de Fait
Nom et Prénom Fonction
   Mohamed Bacar, Président autoproclamé
   Jaffar Salim, Ministre de l’intérieur
   Mohamed Abdou Madi, Ministre de la coopération
   Abdou Amdjad, Ministre des finances
   Abdallah Bacar Combo, Ministre de la justice
   Ibrahim Halidi, Ministre de la production
   Ali Mchindra , Ministre de l’Education
   Houmadi Souf, Ministre de la FOP
   Mohamed Abdallah Amane, Ministre de l’économie
   Moutouroifi Assane, Ministre des transports
   Ibrahim Mohamed Djaé, Ministre de la Santé
   Réhéma Boinali, Ministre de l’énergie
II - Cabinet Civil
   Dhoihirou Halidi, Directeur de Cabinet
   Ali Moumine, SG Présidence
   Abdérémane Allaoui, SG Gouvernement
   Nassuf Ahmed Abdallah, Conseiller politique
   Nourdine Midiladji, Conseiller
   Ahmed Abdallah Surette, conseiller
   Kaabi El Yachourtu, Conseiller spécial
   Saidali Fadhula, Conseiller
   Abou Msa, Conseiller
   Kamardine Abdou, Conseiller
   Galfane Toiliha, Conseiller
   Cdt Djamil Abdallah Surette, Conseiller technique
III - Personalités Civiles
   Fatima Bacar Dce, Université Psatsy
   Toïfane Mouani , Chef Scol Universté Patsy
   Rafik Ahmed , Magistrat
   Ousmane Toiliha , Receveur de douane
   Roukia Ahmed Abou, Directrice de Douane
   Said Omar Mirhane, Directeur EDEA
   Attoumane Toutoumwela, Directeur EPAM
   Mohamed Abdallah Halidi(dit Garçon), Commerçant
   Abdillah Sidi dit Mbaldé, Direct Hôpital Hombo
   Abdoulkarim Abdérémane(Roi fort), Commerçant
   Mohamed Bindjo, Commerçant
   Halidi Saidali dit dododo
   Soifaoui Halidi dit Makani, Conseiller politique
   Nourdine Ali, Député
   Attoumane Abdallah, Député
   Attoumane Said , Député
   Said Abdallah , Député
   Assane Houmadi , Député
   Toianmiddine Abdou , Député
   Mirdane Assane , Député
   Kamitoine Hilali, Ancien Député
   Ahamadi Abdou , Député
   Mohamed Ali Mhadji, Député
   Mohamed Ismael , Député
   Alexandre Said Yassin, Maire
   Said Ali Anfane, Sympathisant
   Dahalane Halidi (dit Chef DAHA),Sympathisant
   Salim Abdou (Bagoulam), Sympathisant
   Foundi Mouhamad Halidi, Marabout
   Mohamed Mahamoud (dit ELEMA), Sympathisant
   Amir Moustakim (dit Soumou), EDEA
   Soubira Baco
   Abdallah Allaoui, Vce Président Assemblée
   Ahmed Abdou Houmadi, Maire
   Mohamed Attoumane , Maire
   Mohamed Abdallah dit Moh Matra, Commerçant
   Youssouh Miftahou, Conseiller technique
   Ali Ibrahim , Chambre de commerce
   Nasser Allaoui Sombé, EDEA
   Chocola Ben Allaoui,
   Mroudjay Houmadi, Dir Chamb de Commerce
   Echat Daoud , Commerçant
   Moustoifa Maanfou Kassim, Commerçant
   Salim Abdoulmadjid ,Commerçant
   Saiendou Houmadi Bindjo ,Commerçant
   Abdoulmadjid Madjika ,Commerçant
   Ahmed Abdallah Zoubert ,Commerçant
   Said Ahmed ,Commerçant
   Anrifoudine Abdou ,Député de l’Union
   Ali Djamil ,Dir Hydrocarbures
   Halifa Houmadi ,Ancien Premier Ministre
   Nourdine Ben Ahmed ,Dir techque Hydrocarbures
   Mohamed Abdillah Abdallah Galis,Provis. Lycée Dom.
   Mohamed Idaroussi ,Commerçant
   Mohamed Mouhlissou Moimba,Impôt
   Mohamed Allaoui ,Douane
   Mme Kamaria Duklin ,Greffier
   Ahmed ben Allaoui ,Procureur general
   Ibrahim Bacar Dir Ensgt, Secondaire
   Attoumane Chaanfi , Dir Ensgt Primaire
   Mme Nourou Malidé , Aviation civile
   Rassi Malidé , Présidence
   Djanffar Chamouine , Sécurité
   Mme Toianti Saidi , Gestionnaire
   Ridjali Abdou EX , Dircab
   Abdallah Ibrahim , Ancien Président
   Docteur Aliane Bouteille, Médecin
IV - Etat Major
   Cdt Dulklin Mahamoud ,Chef d’Etat Major
   Lt Colonel Abdou Bacar ,Dir Sce de santé militaire
V - Cabinet Militaire
   Colonel Hassane Ali Toiliha, Chef du Cabinet Militai
   Said SAOS ,Attaché Militaire
VI - Chef de Corps
   Cdt Ahmed Salim dit Indien
VII - Commandement de la Gendarmerie (FGA)
   97 Lt Houmadi Haidar
   98 Lt Said Ibn Toybou (dit ADE)
   99 Lt Youssouf Mahamoud
   100 Lt Ahmed Midiladji
   101 Slt Daroueche Mchami
   102 Cpt Affandi Inzoudine
   103 Fatah Abdoulwali, Cdt de la gendarmerie
   104 Lt Sékéri Anrifi, Lieutenant
   105 Major Ali Combo
   106 Mahamoud Ousseini, Lieutenant
   107 Abdou Ibrahim Lieutenant
   108 Bacar Ali , Lieutenant
   109 Mohamed Soumaïla (dit Moina),Adjudant chef
   110 Ali Mzoungou, Adjudant chef
   111 Ali Mohamed Wahadi, Adjudant
   112 Askalane Combo, lieutenant
   113 Ibrahim Moussa, Cdt
   114 Kamardine Ahamadi,Adjudant chef (Aéroport)
   115 Youssouf Mahamoud, Lieutenant
   116 Boura Houmadi dit (- 10)
   117 Kadi Amane, Lieutenant
   118 Nourdine Majane (Koudé),Adjudant Chef
   119 Fahari Abdoulkarim, Lieutenant
   120 Madjid Abdou, Adjudant
   121 Ahamadi Abdouroihamane Majunga Adjudant Chef
   122 SLt Bourhane Hassane
   123 Assoundi Mouandhu, SLt
   124 SLt Boura Msa, Cdt Pentagone
   125 Omar Djaha
   126 Aboulaïthi Ahmed, Adjudant Chef
   127 Abdallah Mohamed Houmadi HAZI,Chef protocole
   128 Houmadi Soumaïla, Sergent Chef
   129 Ali Majani, Adjudant
   130 Djanffar Chamouine, Sécurité
VIII - Commandement de la Sécurité de Mohamed BACAR
   131 Absoir Marie dit Lafole, lieutenant
   132 Ombadi Ridhoine, Major
   133 Chilévou, adjudant
IX - Commission Insulaire Electorale
   134 Ali Houmadi Djaha Président
   135 Mohamed Rachad (dit Gadjo),Secrétaire rapporteur
   136 Mohamed Mahamoud, Tresorier
   137 Badria Maanfou, Membre
   138 Mohamed Ahamed Ali (dit Prof), Membre
   139 Abdou Anli, Secrétariat permanent
   140 Mahamoud Salim Hafi
X - Cour d’Appel
   141 Lailizamane Abdou, Président
   142 Fateh Sound Mohamed,Conseiller
   143 Maoulida Ibrahim, Conseiller
   144 Ahmed Abdallah, Conseiller
   145 Allaoui Jaffar, Conseiller
 
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