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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 15:58
 
 
photos-cris-16-02-08-001.jpgEh oui !
 
J’ai le plaisir de vous informer que les Editions KomEdit viennent de publier mon premier recueil de poèmes.
 
Il s’agit de « Cris d’ici et d’ailleurs », un recueil de 76 pages préfacé par l’Ecrivain- Poète, Aboubacar Said Salim, dont le prix de vente est de 7 euros.
 
Par contre, pour une fois, vous m’excuserez d’être incapable de donner mon avis ou mon point de vue sur cette œuvre. Car je suis de ceux qui pensent qu’on ne peut pas se mettre à sa fenêtre et se voir passer. Bien que je présage votre déception, je ne puis vraiment pas faire autrement. Je compte plutôt sur vous, après l’avoir lue, pour pouvoir forger un jour mon idée sur ce que j’ai écrit. Ce qui est sur, c’est MA poésie à MOI (voir quelques poèmes en cliquant ICI).photos-cris-16-02-08-002.jpg
 
Toutefois, je vous propose ci-dessous les réactions de ceux qui ont déjà lu le recueil à savoir le préfacier et l’éditeur :
 
Pour l’Ecrivain-Poète, Aboubacar Said Salim, je rapporte ce qui est écrit en quatrième de couverture du recueil : « Le recueil «  Cris d’ici et d’ailleurs », Premier recueil de poèmes du jeune Halidi, ressemble étrangement à un itinéraire initiatique.
 
J’ai décelé dans la poésie de Halidi ce juriste poète, une nostalgie toute particulière car internationale, et future. Sa nostalgie n’est pas tournée uniquement vers le passé, et vers son ego, mais plutôt vers le présent, le futur et les autres.
 
Ce recueil s’ouvre su le poème « Mélancolie » et se ferme sur « Prière »
Ces deux poèmes forment comme des parenthèses qui délimitent l’ici et l’ailleurs, Rouen qui semble être sa seconde patrie et Ouani qui est «  le point de son essence » et pas seulement le coin de sa naissance, comme il le dit dans un poème au titre énigmatique de  « ! » point d’exclamation. »
 
photos-cris-16-02-08-006.jpgQuant à l’éditeur, dans son communiqué de presse, il dit ceci : « Son recueil de poème reflète une certaine nostalgie. Rien, ni à Rouen, ni à Bordeaux, rien n’apaise le mal qui le ronge, le mal du pays, de la mère patrie. Alors, il écrit et s’investit pleinement dans les associations.
Pour ce premier recueil, il a recours à une langue fluide, accessible au grand nombre et ne tombe pas dans ce piège des novices qui consiste à entourer de mystères chaque vers. »
 
Maintenant, c’est à vous de lire le recueil et de donner votre point de vue dans les prochains jours.
 
Le livre est distribué par ADLC (tél : 02 12 04 86 71 ou komedit_adlc@yahoo.fr) (voir les différents points de vente sur le site de KomEdit ou en me contactant directement (Mobile : 06 61 70 15 06 ou halidi.allaoui@club-internet.fr)
 
photos-cris-16-02-08-008.jpgJe serai aussi présent à la journée culturelle de l’AOFFRAC (Association Ouanienne de Floirac France Comores) qui sera organisée le samedi 22 mars 2008 à FLOIRAC 33270 (Près de BORDEAUX) voir l’annonce en cliquant ICI) pour une séance de dédicace.

Pour voir ce pensent les medias, cliquez ICI








Cris d'ici et d'ailleurs
KomEdit
Année 2008
Nb de pages : 72
NISBN : 978-2-914564-53-3
Prix 7 euros
 
Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES
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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 17:12
LE MONDE | 14.02.08 | 13h56  •  Mis à jour le 14.02.08 | 13h56
JOHANNESBURG CORRESPONDANTE Le président comorien, Ahmed Abdallah Sambi, le 26 mai 2006 à Moroni.
 
Sur l'île comorienne de Mohéli, les troupes - quelques centaines d'hommes - sont prêtes à l'attaque. A l'horizon : l'île d'Anjouan et son président, le colonel Mohamed Bacar, que le pouvoir central de l'archipel des Comores est décidé à renverser. L'assaut serait imminent. Après des mois de vaines négociations, le président comorien, Ahmed Abdallah Sambi, est déterminé à employer "incessamment" la force pour déloger celui qui le nargue depuis sa réélection contestée, en juin 2007.

L'origine de la crise remonte au dernier scrutin, lorsque Mohamed Bacar, président sortant de l'île d'Anjouan, est entré en dissidence et a organisé le scrutin hors la présence d'observateurs, prenant le pouvoir central de court. L'Union africaine (UA) et la communauté internationale ont condamné le coup de force et exigé la tenue de nouvelles élections à Anjouan. Mohamed Bacar demande de son côté la convocation d'une conférence intercomorienne sur les institutions.
Anjouan, qui avait déjà fait sécession en 1997 et proclamé unilatéralement son rattachement à la France, a la réputation d'une île rebelle. A l'époque, l'UA avait instauré un blocus et la crise s'était dénouée après l'adoption d'une nouvelle Constitution. Celle-ci prévoit l'élection de trois présidents, un par île, et d'un président de l'Union, issu alternativement d'une des trois îles.
Cependant l'origine anjouanaise de l'actuel président de l'Union, Ahmed Adballah Sambi, n'a pas permis d'éviter cette nouvelle crise. Les nouvelles dispositions constitutionnelles ne suffisent pas à assurer la stabilité politique d'un archipel secoué, depuis des années, par les coups d'Etat et les crises politiques à répétition.
Mohamed Bacar est arrivé au pouvoir en 2001 par un coup d'Etat ; il a ensuite été élu une première fois en 2002. Aujourd'hui, il est prêt à tout pour se maintenir au pouvoir, même à l'affrontement armé. Ses troupes sont équivalentes à celles du pouvoir central.
Déjà autoritaire, il a durci le ton. L'opposition l'accuse de régner par la terreur, de procéder à des détentions arbitraires et à des intimidations. Des récits de tortures alimentent la rumeur et entretiennent un climat de peur.
AIDES EXTÉRIEURES
Jusqu'à récemment, le colonel Bacar a profité de la position ambiguë de la France à son égard. Anjouan est en effet proche du territoire français de Mayotte, quatrième île de l'archipel. Et c'est à Anjouan qu'atterrissent les avions chargés d'immigrés clandestins refoulés. Mayotte, un territoire grand comme deux fois l'île d'Oléron, bat le record d'expulsions : plus de 16 000 en 2007, alors que la métropole affiche un peu plus de 23 000 reconduites à la frontière.
Le président de l'Union, Adballah Sambi, n'est pas aussi bien disposé que Mohamed Bacar à l'égard de la France. Comme d'autres "unionistes", il considère que Mayotte fait partie des Comores et que les Comoriens y sont chez eux.
Il semble cependant que, depuis son élection controversée, le colonel Bacar a été lâché par la France, qui a laissé le dossier aux mains de l'Union africaine.
L'envoyé spécial de l'UA, Francisco Madeira, a essayé pendant plusieurs mois de trouver une solution négociée, proposant notamment l'organisation d'une nouvelle élection à Anjouan, à laquelle le colonel Bacar pourrait être candidat. L'UA avait envisagé puis abandonné l'idée d'organiser elle-même une intervention militaire pour déloger Mohamed Bacar. L'organisation ne voulait pas prendre l'initiative de déclencher un conflit dans une île qui, jusque-là, était certes en crise mais pas en guerre.
Il aura fallu plusieurs mois au président Sambi pour se préparer à une intervention armée. Il menace depuis juin 2007 de lancer l'assaut sur Anjouan, sans avoir les moyens de le faire. A l'époque, l'armée nationale ne disposait ni de bateaux ni d'hélicoptères ou d'avions capables de mener à bien cette mission.
Depuis, le président Sambi a reçu des aides extérieures, notamment de la Libye et de l'Iran. Au moins quatre avions cargos affrétés par Tripoli sont arrivés aux Comores. Coup de bluff ou réelle menace ? Le colonel Sambi s'est dit prêt, lors de son discours du nouvel an, à "prendre l'uniforme pour faire face aux mercenaires envahisseurs".
Fabienne Pompey
Le monde.fr
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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 21:33
APPEL À manifester
LE 16 FÉVRIER 2008
AU TROCADÉRO DE 14H À 17H

DANS LE CADRE DE LA SEMAINE ANTICOLONIALE (16 – 24 FÉVRIER 2008)
50EME ANNIVERSAIRE DE LA CONSTITUTION DE 1958, INSTITUANT LA DIVISION DES COLONIES DANS LA CONSTITUTION FRANÇAISE, MALGRE LES RESOLUTIONS DE L’ONU SUR L’INTANGIBILITE DES FRONTIERES D’AVANT LA COLONISATION.
Originaires des Antilles, de Guyane, de Kanakie, de Mayotte, de La Réunion et de Polynésie, anticolonialistes et anti esclavagisteS français, Rassemblons-nous Place du Trocadéro le 16 Février à 14 h

Nous militants et organisations issues des peuples Kanaks, comoriens  Polynésien, Guadeloupéens,  Martiniquais, Guyanais, tant en vertu du droit national français qu’en référence à la résolution 1514 des Nations Unies et de la charte des droits civils et politiques des nations Unies de 1966, déclarons  solennellement le caractère imprescriptible et inaliénable des droits suivants :
 
  1. droit de mettre en œuvre, dans le cadre d’un statut officiel, le développement de nos langues et cultures.
  2. droit de promouvoir et de maîtriser son développement économique et social.
  3. droit à la reconnaissance comme peuple et nation.
  4. droit à l’autodétermination.
  5. droit à mettre en œuvre un processus de décolonisation.

Le colonialisme français est égal à ce qu’il a toujours été.  Comme le disait Aimé Césaire dans son grand «discours sur le colonialisme» : entre colonisateur et colonisé, il n’y a de place que pour la corvée, l’intimidation, la pression, la police, l’impôt, le vol, le viol, les cultures obligatoires, le mépris, la souffrance, la suffisance, la muflerie, des élites décérébrées, des masses avilies»

En Kanakie, il emprisonne des militants syndicaux, après le massacre de la grotte d’Ouvéa, la répression syndicale et la criminalisation du mouvement social veut empêcher le peuple kanak de revendiquer la souveraineté nationale sur son sol. Dans l’Océan Indien, il déstabilise l’Etat comorien en voulant départementaliser l’île de Mayotte contrairement au droit international.
 
A la Réunion, le Chicunguya s’est développé parce que les autorités sanitaires de l’Etat ont laissé durant des mois l’île sans protection. En Guadeloupe et en Martinique, le scandale du Chlordécone engendre des maladies et une aggravation de la mortalité. En Polynésie le gouvernement français a tout fait pour déstabiliser le Président Oscar Témaru. En Guyane, il laisse l’orpaillage clandestin faire des ravages dans la forêt. Partout le chômage, l’assistanat, la misère dégrade les conditions de vie de nos peuples. Partout, le pillage des ressources par des multinationales casse notre économie et nos modes de vie.
 
La Constitution de 1958 a été une tromperie pour les peuples. Elle a permis la division en organisant la déstabilisation des Comores. Elle a refusé la reconnaissance à l’indépendance de la Polynésie et de la Kanakie ; elle a nié les droits à la décolonisation des peuples guyanais, guadeloupéens et martiniquais. Cinquante ans après cette Constitution, les conséquences de l’esclavage et de la colonisation sont là.
 
Nos peuples sont exploités, aliénés, asservis  par l’Etat français. La crise morale, culturelle, sociale, économique est plus que jamais présente. En métropole, les immigrés des peuples colonisés par la France, qu’on nomme les «DOM TOM» comme s’il s’agissait d’une marchandise subissent les discriminations sociales, ethniques, politiques. Nous avons prouvé par le passé que nous pouvions relever la tête.
 
Le 23 mai 1998, nous étions des dizaines de milliers dans la rue au coude à coude  pour que la France reconnaisse l’esclavage comme un crime contre l’humanité. Nous avons gagné cette bataille même si celle pour le droit à la réparation continue Rappelons nous les paroles de Frantz fanon dans «les damnés de la terre» : la grande nuit dans la quelle nous fûmes plongés, il nous faut la secouer et en sortir. Le jour nouveau qui se lève doit nous trouver fermes, avisés et résolus.
 
En dehors de notre combat quotidien pour notre émancipation politique, nous devons organiser la solidarité entre les colonisés. L’union est notre force.  Droit à l’autodétermination, dignité et respect pour les peuples des dernières colonies françaises !

Organisations signataires de la semaine anticoloniale
ADAUPO, ACAT, ACCA, afas, AFASPA, Afrique 21, AIPDRDA, AME, ARDHD, , ATTAC, ATTAC AFRIQUE, AIDSPK, amicale panafricaine, Alternatifs, Au Nom de la mémoire, CAAC-COMORES, CADTM-France, Canalmoza, CCFD, CEDETIM, CIFDDH, Cimade, C.O.D.E, COFANZO, CNR-MUN, CNT, CTR TOGO, Comite Vérité Justice pour Charonne, collectif Génocide Made in France, Collectif Kofélé, Comores-TV, Diascom, Droits devant, Douniaweb, Espaces Marx, Fédération des Collectifs île de France de Sans papiers, FCD, FETAF, FFA, FNEB,  Fondation Frantz Fanon, FTCR gennevilliers pourtous, Greenpeace, GRAPR (groupe de réflexion et d appui pour la promotion rurale), Ishtar, IPAM, Les Amis de la Terre, MBDHP, LCR, Les Alternatifs, Les Verts, Mouvement de la paix, MJCF, MRAP, NAD (Nouvelle Alternative pour le Développement), Oxfam France/Agir ici, PCF, PCOF, Reseau international Frantz Fanon, Survie, ocomores.com, Oxfam France Agir Ici PCF, PCOF, PIT, Peuples Solidaires, plateforme panafricaine, rhebunuu, Radio FPP, reveil fm, REBENUU, Réseau Féministe "Ruptures", Réseau "Sortir du nucléaire", SCPT, ustk, UNADE, UPC-France, Veto !, wwf, ZEP.
 
Merci de signer la pétition «contre l’occupation illégale de l’île comorienne de Mayotte» sur le site ci-contre: http://www.sos-comores.org                                             http://www.anticolonial.org
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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 12:59
ANJOUAN ! Un poème du Lieutenant MAB Elhad* MAB Elhad (photo)

Une fois n'est pas coutume.

Nous vous proposons ci-dessous un poème qui n'est pas le notre.

Il s'agit en fait d'un poème du gendarme  poète MAB Elhad  rendant un
hommage émouvant à ses collègues d'armes qui normalement, devront intervenir d'ici peu à Anjouan pour rétablir l'ordre constitutionnel.

Ces hommes honorables ont besoin du soutien de la nation comorienne !

ANJOUAN

Je réponds à votre appel libérateur,
Après tant de mots, nous en venons aux armes.
J'éprouve de la compassion pour les larmes,
De ces compatriotes aux griffes d'un liquidateur.

Pour l'unité nationale, l'honneur n'a pas de prix.

Je suis un soldat et n'ai de partie prie,
Que celui de défendre les frontières et la patrie !
Je n'approuverai ni regrets, ni passion, ni haine,
Je me battrais pour sauver les principes pétris,

Fière de verser mon sang pour une nation saine.

S'il m'arrive de mourir au front, excellence,
La stèle de l'histoire retiendra mon nom !
Dites à mes enfants que contre la malveillance,
Leur père est tombé et c'est pour leur renom!

Que défendre la République, valait le sacrifice.

Si par hasard je retrouve ce tristement célèbre,
Je ne faillirais point, qu'il répond de ses actes.
Et l'armée de sortir les Comores des ténèbres ;
Nous peindrons les couleurs d'un nouveau pacte,

Celui de rétablir la stabilité en guise d'édifice.

Au vaillant peuple comorien nous promettons,
De mettre fin aux débordements et turpitudes ;
Du bourreau de ''Dari nadja'', et de ses rejetons.
Pour que réapparaisse l'espoir de la rectitude ;

Pour mériter oh mon peuple béni ta sollicitude !

A nos femmes nous demandons patience et courage.
Que leurs cœurs soient sans peine ni rancœurs,
Nous relevons le défi pour effacer cet outrage,
De « Nele yilale » qui si souvent nous écœure !

Meilleurs vœux pour des Comores d'un nouvel âge.

Lieutenant MAB Elhad*
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*Mohamed Abdérémane Boina (MAB Elhad, son nom d'artiste) est un Lieutenant de la Gendarmerie Nationale. Il est aussi poète, photographe et artiste calligraphe.
 Il est l'auteur du recueil de poésie "Kaulu la mwando" publié aux éditions Komedit.
Pour plus d'infos son site internet est : www.mabelhad.com
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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 11:38
Moroni, lundi 11 2008 (HZK-Presse)Pourquoi ne sont-ils toujours pas là et d’où vient cette confusion qui semble entourer l’arrivée à Moroni des membres de la mission de médiation internationale dite « de la dernière chance », annoncée depuis quelques jours ? La question est sur toutes les lèvres, mais au fil des heures, l’information n’a pu être officiellement confirmée, ni démentie par aucune autorité comorienne compétente.
 
Même le chef de l’Etat semblait quelque peu surpris et même sceptique à l’idée qu’une telle mission puisse réussir à dénouer la crise anjouanaise, en un laps de temps aussi court. Puis, une délégation de haut niveau n’atterrit pas dans un pays sans prévenir, observe un diplomate à Moroni.
 
« Je ne refuse pas la venue de médiateurs, autant de fois qu’ils le souhaiteront, mais je suis au regret de constater qu’ils ne pourront interrompre le processus déjà engagé de libération d’Anjouan, pour lequel notre armée s’est préparée », a répondu sans ambages le président Sambi à un  journaliste de la radio nationale.
 
Le président de l’Union a regagné Moroni ce lundi, en milieu de journée, après une visite de deux jours à Mohéli où il était allé s’enquérir de l’état d’avancement des préparatifs du débarquement dont le plan serait « bouclé dans ses moindres détails ».
 
Accompagné de son directeur de cabinet chargé de la Défense, Mohamed Bacar Dossar, le chef de l’Etat s’est longuement entretenu avec l’état-major de l’armée nationale de développement, dans toutes ses composantes [force comorienne de défense (Fcd), gendarmerie et autres corps auxiliaires, tels que l’unité de santé militaire et le personnel administratif et technique, tous mobilisés dans l’île, pour un même et seul objectif : « la libération d’Anjouan » en proie à une rébellion sécessionniste depuis août 1997.
 
Ce contact direct avec les soldats est devenu si fréquent qu’il se crée presque des liens insoupçonnés entre un président de la république qui n’hésite plus à revêtir l’uniforme, et une institution militaire peu habituée à cet exercice de communication voulu et entretenu par un pouvoir civil lequel a succédé en 2006 au régime du colonel Azali, auteur du putsch militaire de 1999 qui avait renversé le président Tadjiddine pour se faire élire trois ans plus tard premier président de l’Union.
 
A Fomboni, le président Sambi est allé encore tester le moral des troupes, avant de prier avec eux et implorer la bénédiction d’Allah « pour que l’opération se déroule avec le moins de pertes possibles », a-t-il déclaré.
 
De son coté, le chef d’état-major des armées, le colonel Salimou Mohamed Amiri, parlant au nom de ses frères d’arme officiers et sous officiers qui composent le commandement, a tenu à rassurer l’opinion sur leur « détermination sans faille à accomplir loyalement et efficacement la mission » de rétablissement de l’ordre constitutionnel sur l’île d’Anjouan, et qu’à ce jour toutes les conditions étaient presque réunies pour passer à la phase finale, « avec les moyens du bord ».
 
Il est vrai qu’une opération de débarquement de ce genre suppose des moyens logistiques appropriés, aériens et navals, mais tout porte à croire que leur usage peut s’avérer d’une « utilité marginale dans le contexte comorien », où il ne s’agit pas de mener une guerre conventionnelle à proprement parler, nous confiait un ancien officier à la retraite, qui avait suivi de près à Anjouan la première tentative de débarquement de 1997.
 
Selon lui, « les milices de Mohamed Bacar n’ont pas la capacité de résister plus de deux jours à la puissance de feu de l’armée nationale, en effectif et en équipement, et la population anjouanaise semble avoir changé de camp, après 10 ans de séparatisme sans issue ».
 
Coupés du reste du monde, à cause de la suspension des télécommunications, les autorités au pouvoir à Anjouan maintiennent la pression et quadrillent les points stratégiques de l’île, tels que le port de Mutsamudu et l’aéroport de Ouani ainsi que les bâtiments administratives.
 
Leurs apparitions publiques sont rares alors que la psychose continue à gagner la population. Certaines mauvaises langues disent que le principal allié du colonel Bacar était la météo, la persistance des fortes intempéries de ces derniers jours expliquant probablement le retard qu’accuse le débarquement…  
 
El-Had Said Omar
110208/eso/hzkpresse/21h00

 

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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 18:19

Moroni, vendredi 8 février 2008 (HZK-Presse) – Alors que les milieux diplomatiques de la capitale semblent encore croire à une probable sortie de crise « négociée » avec le colonel Mohamed Bacar, l’armée nationale poursuit et intensifie ses préparatifs pour être prêts à passer à l’acte ultime le jour « j ».

Deux bateaux ont quitté hier jeudi le port de Moroni, en début de soirée pour Mohéli, avec à bord de nombreux militaires de l’Armée nationale de développement (AND). Un départ qui a occasionné l’attroupement d’une foule de curieux aux alentours du port, venus constater qu’effectivement l’opération de débarquement sur Anjouan, annoncée depuis des semaines, est entrée dans sa phase de mise en oeuvre.

Il ne s’agit pourtant pas de navires de guerre, mais des bateaux civils qui assurent généralement le trafic maritime inter-îles, notamment le 13 Rajab. C’est aussi dans une ambiance surchauffée et sous les cris d’encouragement de jeunes amassés le long de la route du port que les soldats revêtus de leur uniforme ont pris le large, dans une mer agitée, vers l’île de Djoumbé Fatima où est installé le quartier général du détachement de l’AND chargé de la mission de “rétablissement de l’ordre” à Anjouan.

“Une mission à haut risque”, selon un officier, mais pour laquelle le chef d’état-major lui-même s’est engagé à mener avec ses hommes, sur l’ordre du président de la république, afin de “défendre l’unité nationale et l’intégrité territoriale du pays”, déclarait le colonel Salimou Mohamed Amiri.

Si les préparatifs ont duré plusieurs semaines, nul ne sait encore quand et comment les éléments de l’AND interviendront à Anjouan pour pacifier l’île. Depuis trois jours, les communications téléphoniques avec Anjouan sont quasi interrompues, et le déplacement des journalistes n’est pas facilité. Certains confrères ont pris le risque de s’y aventurer par des embarcations de fortune.

Pour tenter de temporiser les ardeurs du président Sambi dans sa volonté d’en découdre militairement avec la rébellion anjouanaise, trois pays viennent de relancer l’idée d’une possible « médiation de la dernière chance », en demandant au chef de l’Etat comorien d’ajourner son intervention militaire, en contre partie d’un accord qui pourrait être arraché au colonel Bacar. L’initiative viendrait de l’Afrique du Sud, en concertation avec la France et les Etats-Unis d’Amérique.

El-Had Said Omar
080208/eso/hzkpress
e/6h00

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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 16:03

Moroni, jeudi 7 février 2008 (HZK-Presse) – Dans un courrier adressé aux autorités comoriennes, l'ambassade de France à Moroni aurait manifesté sa réprobation, suite aux inscriptions murales constatées dans la capitale comorienne ces derniers jours, et hostiles à la France, a révélé le quotidien indépendant La Gazette des Comores, dans son numéro à paraître ce vendredi matin, de sources proches de la présidence de l'Union des Comores.
Peintes à l'encre noire sur la muraille faisant face à la façade de l'ancienne mosquée de vendredi, dans le centre ville de Moroni, ces slogans encore visibles jeudi soir, accusent la France d'être « responsable des exactions à Anjouan ».
Selon la même source, l'ambassade de France aurait demandé, à travers son courrier, aux autorités comoriennes de faire effacer ces graffitis, d'assurer la sécurité des bâtiments français aux Comores et de mener une enquête pour découvrir les auteurs de ces inscriptions et les sanctionner.
Il y a quelques années, sous le régime du colonel Azali, ces types d'inscriptions « non revendiquées » avaient fait leur apparition, dans la capitale, mettant directement en cause des diplomates français en poste à Moroni, soupçonnés de soutenir les thèses séparatistes anjouanaises de l'époque.
Dans les rues de la capitale les observateurs commentent de plus en plus l'éventualité d'un envoi de soldats français aux Comores, comme les bérets rouges en septembre 1995 au lendemain du coup d'Etat de Bob Denard qui a renversé le président Djohar, pour assurer la sécurité des ressortissants français.
Une hypothèse en perspective de l'éventuel débarquement militaire de l'armée nationale de développement (AND), annoncé comme « imminent » par le chef de l'Etat comorien sur l'île d'Anjouan pour mettre fin à la rébellion séparatiste.
La presse mahoraise a déjà fait allusion d'un déploiement inhabituel ces derniers jours de la force navale française stationnée dans la zone du sud ouest de l'Océan indien, en citant la présence de trois navires, dont les frégates Floréal, Nivose et la Boudeuse.
A en croire nos confrères des Nouvelles de Mayotte, la situation aux Comores serait « explosive », ce qui rendrait possible « une intervention » de l'armée française pour venir en aide à ses ressortissants, comme ce fut le cas tout récemment au Tchad.

M.H. 070208/mh/hzkpresse/15h00
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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 13:42
LU POUR VOUS :


COMORES - 8 février 2008 - XINHUA
La libération d'Anjouan est imminente
Le chef d'état-major de l'Armée nationale de développement (And), le lieutenant-colonel Salimou Mohamed Amiri, a déclaré jeudi que tous les préparatifs avaient été bouclés, ce qui signifie l'imminence de l'intervention de l'armée comorienne pour rétablir l'ordre constitutionnel dans l'île autonome de l'Union des Comores, Anjouan.

Depuis plus d'une semaine, l'essentiel des troupes se trouvent à Mohéli, l'autre île de l'Union des Comores la plus proche d'Anjouan à une distance approximative d'une soixantaine de km. Les derniers éléments des troupes sont arrivés à Mohéli jeudi. Selon le chef d'état-major, l'opération sera menée conjointement par la gendarmerie, la Force comorienne de défense ( FCD) et le service de santé militaire. Des sources dignes de foi font croire que quatre pays africains en l'occurrence le Soudan, la Libye, le Sénégal et la Tanzanie, pourraient envoyer des troupes militaires en appui à l'armée nationale. Ils ont déjà fait part de leur disponibilité à accompagner le président Ahmed Abdallah Sambi dans sa volonté de libérer l'île d'Anjouan des griffes du colonel Mohamed Bacar. Des tractations sont actuellement en cours pour déterminer le genre de concours dont l'And a réellement besoin.
Il est admis que l'appui des ces quatre pays amis fait suite à l'intervention du chef de l'Etat au sommet de l'Union Africaine à Addis-Abeba, du 31 janvier au 3 février, où il a justement regretté la non-effectivité des mesures de l'UA et montré sa détermination à recourir à la force pour en finir, une bonne fois pour toutes, avec la crise anjouanaise.
C'est à partir d'Itsamia, une célèbre plage située au sud-est de Mohéli, où stationne une unité de l'armée nationale que partira probablement l'And dans sa croisade contre les autorités séparatistes d'Anjouan.
Reprendre le contrôle de l'île d'Anjouan et neutraliser la milice de Mohamed Bacar c'est une question de jours. Deux jours nous suffiront pour maîtriser la situation. Mais, il y a, après, un long travail à faire pour stabiliser l'île. Cela peut, par contre, prendre des mois a indiqué le chef d'état-major.

Sur place à Anjouan c'est la panique générale depuis quelques jours. La population urbaine déplace massivement vers l'intérieur de l'île surtout des vieilles personnes et des enfants. Cette population qui attend avec impatience l'intervention de l'armée pour la libérer des souffrances du régime Bacar.
Cependant, les communications entre Anjouan et les autres îles sont interrompues depuis des jours et les informations n'arrivent qu'au compte-gouttes.

Source: Jeune Afrique.com
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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 09:50
Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)-

Moroni, lundi 4 février 2008 (HZK-Presse)

A Moroni les observateurs sont dans l'expectative, et scrutent les moindres faits et gestes des hautes autorités civiles et militaires, pouvant indiquer l'imminence du « voyage d'Anjouan », selon la formule couramment utilisée par le président de la République, au sujet de l'intervention militaire envisagée contre la rébellion séparatiste. Et tous cas les préparatifs semblent prendre un tournant décisif, depuis quelques jours, avec le redéploiement des éléments de l'Armée nationale de développement (AND) et de leurs équipements vers l'île Mohéli, après le regroupement préliminaire d'Itsoundzou qui a duré quatre à cinq semaines. Dans les milieux autorisés, l'étape mohélienne est qualifié de « cruciale », car sans doute la plus importante, à en croire le chef de l'Etat lui-même qui, dans une de ses récentes déclarations, considérait que « Mohéli étant l'île la plus proche d'Anjouan, la logique voudrait qu'elle serve de point de départ » à l'action de pacification envisagée. 

« Une fois que nous aurons quitté le camp d'Itsoundzou à Ngazidja pour Mohéli, sachez qu'il ne nous restera plus qu'à atteindre notre objectif final, celui d'accomplir notre mission de rétablissement de l'ordre à Anjouan, sinon notre armée aura perdu sa raison d'être », martelait le chef d'Etat-major sur les ondes de la radio nationale.

Imminent, le débarquement serait probablement « une question de jours », le temps de régler les derniers détails d'un dispositif qui viserait à minimiser les dégâts et les pertes en vies humaines, assure-t-on. L'ancien vice-président de l'assemblée nationale, et ancien officier de l'armée française, Mohamed Djaanfari, déclarait à HZK-Presse qu'il était favorable telle opération, « pour mettre fin aux souffrances de la population anjouanaise », mais estime que l'AND doit disposer d'une logistique adaptée, notamment des hélicoptères de combat opérationnels. A Anjouan la tension est montée d'un cran, et la population vit dans la psychose quotidienne d'un débarquement qui se fait toujours attendre. Il semble que les partisans du colonel Mohamed Bacar se préparent à organiser mercredi 6 février prochain, une manifestation hostile au débarquement et au président Sambi.

El-Had Said Omar 040208/eso/hzkpress e/12h00 
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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 21:42
 
Nouveau gouvernement de l’île de Ngazidja

Vous trouverez ci-dessous la liste des membres du nouveau gouvernement  formé ce soir par Monsieur Mohamed ABDOULOIHABI (photo), chef de l'exécutif de l'Ile Autonome de Ngazidja  :


- M. Youssouf Saïd Soilihi Ministre des Finances, du Budget, de l'Economie, du commerce, du plan et de la coopération décentralisée, Porte parole du Gouvernement
- M. Assoumani Saandi Ministre de la Fonction Publique, de l'Emploi, du Travail du développement institutionnel et de la Communication
- M. Abdou Saïd Ministre de la Justice, de la Sécurité intérieure et de l'administration pénitentiaire
- M. Soilihi ADABI ALI Ministre de l'Education, de la Formation Professionnelle et Technique, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports
- Mme Fatima SAID ALLAOUI Ministre de la Santé, de la population et de la cohésion sociale
- M. Ali Issa Moindjié Ministre des Transports des Postes et Télécommunication, du Tourisme et des Affaires Islamiques, Chargé de la Diaspora
- M. Saïd Soilihi Saïd Abdillah Ahmed Ministre de la Production, de l'Energie, de l'Equipement, de l'Industrie, de l'Artisanat, de l'Habitat, de l'Environnement et du Développement durable

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