LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
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Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)
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CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
Comores / Politique & institutions
Moroni, le lundi 31 mars 2008 (HZK-Press) – Une douzaine de caisses chargées de munitions a été trouvé dans les sous sols de la résidence privée de l'ex-chef de la rébellion anjouanaise, le colonel Mohamed Bacar, par les forces d'intervention de l'armée nationale lors des perquisitions opérées entre mercredi et jeudi dernier.
Cette découverte présentée comme un « butin de guerre » n'aurait jusque là rien d'anormal s'il n'avait pas la particularité de porter une identification jugée « suspecte », par les nom et adresse du destinataire : « M. l'attaché militaire Forces armées Ambassade France Moroni Comores » inscrits sur chacun des caissons en bois.
Une adresse présentée comme « suspecte » par l'état-major, en présence de la presse nationale et internationale et qui soulève des interrogations quant à l'origine exacte des cartons en question, et les conditions dans quelles ils ont pu parvenir jusqu'aux autorités anjouanaises.
Après la diffusion vendredi soir des premières images à la télévision nationale, il semble que l'ambassade de France à Moroni, qui n’a pas encore apporté un démenti officiel, aurait demandé au gouvernement comorien des éléments d'information précis devant permettre aux services français compétents de mener leurs propres enquêtes pour déterminer « la traçabilité » de ces munitions qui pourraient provenir d'un don de la France accordé aux Comores depuis 2001, indiquait à HZK-Presse une source indépendante.
Selon une source proche du dossier, et qui a requis l'anonymat, même le poste d'attaché militaire à l'ambassade de France inscrit sur les cartons n'existerait plus depuis cette époque là. Depuis deux ou trois ans la France a affecté un « attaché de défense » non résident pour les Comores.
Dans tous les cas, seule une enquête indépendante permettrait de lever les suspicions qui pèsent sur l'ambassade de France, soupçonné d'avoir aidé le colonel Bacar à préparer sa résistance à l'opération militaire de l'AND, à travers ces caisses de munitions découvertes la semaine dernière au domicile de l’ex-chef de l’exécutif d’Anjouan déchu le 25 mars dernier.
Des munitions de guerre dont la quantité est considérée comme très importante, estimée à quelques dizaines de milliers de balles et autres grenades, indique-t-on de source proche de l’AND.
El-Had Said Omar
310308/eso/hzkpresse/12h00
En dépit du peu de temps consacré aux préparatifs de la manifestation et des intempéries, au moins 800 comoriens
résidant en grande partie en Ile de France (certains étaient venus de la province : Rouen, Dijon...) ont répondu à l'appel des associations de la diaspora comorienne pour manifester contre
l'asile qui risque d'être accordé à Mohamed Bacar et à ses compagnons le dimanche 30 mars 2008 à 14 heures 00 à la place des Invalides à PARIS. Ce fut un succés.
"Rendez nous Mohamed Bacar aux Comores" tel est un des slogans qu'on a beaucoup entendu
Ci-dessou une vidéo (cliquez deux fois) de cette manifestation
Le chef de l’exécutif par intérim de l’île d’Anjouan s’appelle
Lailizamane Abdou Cheik . Il est originaire de la ville d' Ouani où il est surtout connu sous le surnom de Chocolat ou Mikidari. Cet ancien footballeur et basketteur de l'équipe
Faigaffe club est nommé aujourd’hui à cette fonction avec mission d'organiser, dans un délai de trois mois, un nouveau scrutin sur
l'île, dont l'ex- chef de l'exécutif Mohamed Bacar vient d’être chassé du pouvoir par l'armée comorienne appuyée par des forces africaines de l'UA
Monsieur Lailizamane
sera officiellement investi demain.
Le nouveau Chef de
l’Exécutif d'Anjouan, 48 ans, est titulaire d'un DEA en droit international obtenu à l'université d'Etat de Kiev en Ukraine . Il a aussi fait l'Ecole
régionale supérieure de la magistrature de Port-Novo, au Benin.
Il était jusqu'à sa désignation à la tête d'Anjouan dimanche, le président de la cour d'appel d'Anjouan, ce qui constitutionnellement en fait le remplaçant du "président de l'île".
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SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION (France) - Le président déchu de l'île comorienne d'Anjouan, Mohamed Bacar, poursuivi notamment pour entrée illégale en France, a été relaxé samedi par le tribunal de Saint-Denis de la Réunion (France) mais devrait être placé en rétention administrative.
Le tribunal a déclaré nulle la procédure du Procureur de la République à l'encontre de M. Bacar et de ses 23 hommes, qui étaient poursuivis pour "séjour sans titre, importation, port et transport d'armes prohibées".
Ils devraient toutefois faire l'objet d'une mesure de rétention administrative et ne pourront pas quitter libres le tribunal correctionnel, selon une source policière.
Le colonel Bacar et ses 23 hommes, essentiellement des militaires, à qui il est reproché d'être entrés illégalement sur le territoire français le 26 mars à Mayotte en possession d'armes de guerre, avaient été placés en garde à vue aussitôt après avoir atterri à La Réunion, où ils avaient été transférés dans la nuit de jeudi à vendredi par avion militaire français.
Mohamed Bacar, président d'Anjouan depuis mars 2002 mais dont la réélection en juin 2007 a été jugée illégale par l'Union des Comores et l'Union africaine (UA), a été renversé au cours d'une opération militaire mardi.
Il s'était réfugié le lendemain à Mayotte, où il a été aussitôt appréhendé par les autorités françaises avant d'être transféré à La Réunion, avec les 23 personnes qui l'accompagnaient.
(©AFP / 29 mars 2008 12h44)
En réponse à ceux qui se demandent si la France peut accorder l’extradition de Mohamed Bacar du fait de l’inexistence d’une convention d’extradition entre la France et les Comores ci-dessous mon bref point de vue juridique :
L'inexistence d'une convention d'extradition entre la France et les
Comores ne peut pas être un obstacle à l'extradition des malfaiteurs, tortionnaires et que sais-je encore vers le pays où les infractions graves sont commises. L'existence d'une convention
d'extradition n'est pas une condition indispensable au déclenchement de la procédure d'extradition.
En effet, en l'absence d'une convention d'extradition, Les autorités françaises peuvent accorder l'extradition sur le fondement de la loi française du 10 mars 1927 relative à l'extradition des
étrangers (toujours en vigueur). Il appartient juste aux autorités comoriennes de faire preuve d'efficacité juridique et diplomatique pour obtenir l'extradition de Mohamed Bacar et certains de
ses compagnons (quelques uns auraient aussi la nationalité française. Si c'est le cas ils ne peuvent pas être extradés) notamment en respectant scrupuleusement les conditions procédurales de la
demande de l'extradition (article 9 et s) sous peine de nullité.
Les Comores peuvent par exemple rappeler aux autorités françaises qu'en dépit de la non signature d'une convention d'extradition entre les deux pays Bob Denard et ses amis européens ont été
livrés à la France après leur tentative de coup d'Etat qui avait entrainé la déportation du Président Djohar à la Réunion. A mon avis, c'est un argument diplomatique qui peut produire ses
fruits.
Par ailleurs, la procédure judiciaire en cours à l’île de la Réunion à l’encontre de Mohamed Bacar et consorts doit logiquement aboutir à leur reconduite à la frontière sauf pour ceux qui sont
français (il y en aurait au moins un).
Ce qui serait aussi intéressant dans cet imbroglio juridico-diplomatique, est de voir aussi ce qui est prévu dans les accords judiciaires qui existeraient entre les deux pays.
Les Comores ne doivent rien négliger car ces voyous doivent être jugés par les juridictions comoriennes
Halidi
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