SUITE 2 ET FIN DU RAPPORT DE LA FCDH
DU 15 AVRIL 2008 SUR LES EXACTIONS COMMISES PAR LE REGIME BACAR A ANJOUAN
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Insa Mohamed 44 ans de
Hassimpao dans la Région de Sima, pêcheur
Arrêté le 26 janvier 2008 à 11h00 ; treize FGA ont débarqué chez lui et l’ont amené jusqu ‘ à Bambao où il a subit des
tortures physiques
Il s’est trouvé blessé au niveau des membres supérieur avec une déformation du poignet
Transféré au camp militaire de Sangani où ils l’ont brûlé les deux pieds suivi de menaces de mort
Durant son séjour à au camp militaire de Sangani il a subi toutes sortes de tortures
Tombé malade, il est admis à l’hôpital le 27 février où il a été opéré et passé 60 jours.
Imrane Abidi, originaire de Mutsamudu arrêté le 16 février 2008 à 17 h 30mn à Mjamawe par une équipe de la FGA. il
est amené à aéroport de Ouani où il a été tabassé, ligoté les pieds et on lui a versé de l’essence et on a mis le feu après il a été entaillé sur le dos. Il est enfermé en prison puis le directeur de l »hôpital de Hombo a intervenu pour le soin de celui-ci
Said Ali Houmadi, enseignant de secondaire de Bandrani arrêté le 07
janvier 2008 à 2 h du matin il a été tabassé puis libéré sans procès et sans savoir de quoi il était soupçonné.
Abdou Said, inspecteur de finances sous le régime du feu président Taki est arrêté le 12 décembre 2007 à 00h. il est
tabassé depuis chez lui et a passé 3 jours à la brigade de Ouani
A la sorti le troisième jours il est hospitalisé pendant 2 semaines il a quitté l’île d’Anjouan pour Moroni en prenant
le Kwasakwasa et depuis ce jour sa famille n’a aucune nouvelle de lui.
Farid Abdou originaire de Dindri Pomoni est arrêté le 7 décembre 2007 à
1h du matin par 9 FGA il est posé sur un pneu suivi des tortures physiques depuis chez lui jusqu à Mchacojou il s’est trouvé dans ce lieu tout seul
et il s’est débrouillé pour rentrer chez lui
Bacar Issoufou, de Hassimpao en pleine nuit la FGA est arrivé chez lui
le 14 janvier et l’ont arrêté, avec comme motif il est le responsable des déplacés des anjouanais vers les autres îles Mohéli, Mayotte et Grande Comore avec sa vedette. Arrivé à la brigade de
Ouani il s’est vu ligoté les bras puis tabassé.
Said Ali Iboura de Sima arrêté le 2 janvier 2008 à 00h par 10 FGA cagoulés
Cause de son arrestation ; il doit dire l’endroit où se trouvent l’AND
Ils l’ont piétiné au niveau du corps.
Fatima Issiaka s’est vu arrêté vers 17h parce qu’elle contestait le
régime en place. Enfermé à la brigade pendant 2 jours avec des menaces
Dhoiharou Moussa arrêté le 21 décembre à 23h et envoyé à dans la prison de Domoni où il est mis le puit
il est resté pendant deux jours et le quatrième jours il est amené à la prison de Koki où il s’est vu torturé physiquement
Kaisse originaire de Bambao tabassé durant toute une nuit puis jeté devant sa maison
Il contestait le régime Bacar
Mohamed Issiaka dit Touré originaire de Domoni arrêté le 21 octobre
2007 à 1h du matin la cause de son arrestation il expliquait aux gens les mauvais traitements du régime Bacar
Djandi André de Mramani à Nioumakelé trouvé à la mosquée entrain de prêcher la FGA l’a arrêté puis tabassé
Kassim Houmadi Ourodé de Nioumakele Chaoueni prof d’hist
Géo arrêté le 28 décembre 2007 par 12 FGA. Il menait une grève des enseignants dans l’île. il a subi des tortures physiques et des blessures au niveau des membres inférieur
Oumar Djaha de Mramani arrêté le 2 février 2008. il a passé un mois et 25 jours dans la prison de Koki raison il a un réseau de déplacé vers les autres iles
Houmadi Ahamed, instituteur Mramani arrêté le 22 juin 2007 à 22h du soir motif meneur de grèves des enseignants il a
été torturé physiquement
Ismael enfermé pendant 15 jours à la brigade de Mrémani privé de
nourriture après avoir subi des tortures physiques admis à l hôpital de Domoni, il a pris le Kwasakwasa vers les autres îles.
Felé, originaire de Domoni député est arrêté le 16 mai 2004 à 9 h du
matin au marché de Mutsamudu il a été torturé jusqu’à 23h il est libéré.
Imame Ben Abderehemane de Mutsamudu enlevé chez lui à 2h du matin par 30 FGA et l »ont amené jusquà Mchakojou où
il a subi des tortures physiques transféré à Domoni il a fait 30 jours celui-ci a pu reconnu deux FGA dont Kamardine de Mohéli et Abdou kalbadjara d’anjouan
Hadji Toilha de mutsamudu arrêté le 16 janvier à 17h par la FGA qui lui
demandait de leur dire la date du débarquement il a été torturé physiquement enfermé à la prison de Koki après avoir été torturé à l’aéroport de Ouani
Melle Echat Ahmed de Mutsamudu secrétaire comptable à l’usine de Coca
cola à Anjouan attrapée. En train de jeter des ordures, elle a été enlevée amenée à la Brigade où elle a été tabassée. Elle est passée la nuit à la
brigade à l’insu de ses parents il a fallu l’intervention de son chef pour qu’elle soit libérée.
Loukmane Badrane de Mutsamudu arrêté le 22 janvier 2008 à l’Alliance Franco Comorienne amené à la brigade de
Mutsamudu où il a passé 12 jours sans qu’il sache la cause de son arrestation il est transféré à Ouani où il a eu des tortures physiques sa libération était conditionnée d’une rançon d’un million des franc comoriens donné à la FGA. Les négociations ont été faites directement entre son père et le
colonel Bacar avec la médiation de Daffar salim l’ex ministre de l’intérieur.
Nassor Nafioun, agent de la tour de contrôle, rencontré à Moroni le 3 avril 2008 chez Arbabidine Mohamed qui
l’hébergeait. Il nous a dit avoir été arrêté à son bureau à l’aéroport de Ouani. Il a été détenu à la brigade du dit aéroport et il a été tabassé sur la piste d’atterrissage lui et Omar Galela.
Il a fait 3 jours sans aller aux toilettes car il ne pouvait pas marcher à la suite des tortures. Il a pu identifier une partie des ses bourreaux qui sont Bobocha qui lui pris sa bague de
mariage, Astérix, Chaher, Menton, Charslin, Sengué, Djanfar Chamouine, Abdou Kalbadjar et Mohamed Ali Combo alias Zouma. Il a toujours un plâtre au pied gauche et marche avec une béquille.
Soifi Issouf Ben Ali de Mpagé arrêté le 8 février 2008 à 22h par 13 FGA ils l’ont bandé les yeux puis tabassé jusqu au matin
Rachifane Soilihi Amane de Mpagé arrêté le 3 janvier 2008 amenée à Ouani où il a passé 8 jours de torture puis,
transféré à la prison de de Koki où il a fait ses 3 mois et 8 jours
Mohamed Halifa de Pagé avant d’être arrêté sa maison était saccagée lorsqu il est attrapé le 14 janvier
à 2 h du matin quant il voulait s’enfuir la FGA l’ont tabassé et il se trouve maintenant avec des béquilles
Saenyane ousseine originaire de Pagé à la descente de l’aéroport de Ouani il est arrêté pour avoir apporté des
posters du président sambi
- Onzad Issiaka, originaire de Mramani. Il a été arrêté le 27 décembre 2007 chez lui vers trois heures du
matin « ils ont cassé la porte et m’ont pris dans mon sommeil. Ils ont commencé à me frapper. A la place publique m’ont enchaîné et ont commencé à me tabasser. Moi et mes compagnons de
captivité avons été emmenés au carrefour de Nkohani et après le passage à tabac nous sommes emmenés à la brigade de Domoni. Nous avons fait huit jours et certains d’entre nous sont libérés. On me
recherchait une deuxième fois et je me suis réfugié dans la forêt.
Kayissoire Thoueni, Domoni : suite au refus des compteurs prépayés, un militaire lui a tiré à bout portant sur
le pied droit avec d’un kalachnikov. Il a été hospitalisé à l’hôpital de Domoni (anjouan) pendant deux mois et sa famille a cotisé pour l’envoyer par un kwassa Kwassa à Mayotte
moyennant 750 000fc et 150 000 fc de traitement. La jambe présente une déformation
Thambati Mohamed, Domoni : un pêcheur arrêté à huit heures du matin. Jeté sur une route bitumée, il a été trainé sur
la chaussée et roué de coups de matraques. Continue de souffrir physiquement et moralement
Fatoumia bourhane (Mlle), Domoni : 28 ans, a reçu une cartouche sur la jambe gauche. Suite au refus des
autorités de fait d’Anjouan de la laisser aller se soigner à l’extérieur, sa famille l’ « a volée » à l’hôpital pour l’envoyer à Mayotte où elle est restée pour ses soins. Sa famille a dépensé un million de francs comorien pour ce transfert sanitaire. Elle marche à l’aide de béquilles.
Kamal Mohamed, Domoni : arrestation à minuit en plein sommeil. après qu’il a été contraint d’aboyer, on a obligé
à un de ses copains d’infortune de le tondre les cheveux à l’aide d’une machette et d’une capsule de coca cala jusqu’à ce que le sang coule abondamment sur son corps.
Farid Djabir Mirghane, Domoni : a été arrêté dans son studio d’enregistrement. Les militaires de la FGA
simulaient sa fusillade. Il a été chassé et en revenant il a retrouvé tout son matériel (3 ordinateurs, ses CD et ses cassettes) volés. Il a été très
marqué surtout du fait que cela s’est produit le jour de son mariage.
Mariama Attoumani (Mme), Domoni : cette épicière a vu débarquer dans sa boutique plus de quinze hommes en armes
qui sont venus le menacer, l’insulter et l’infliger de claques. Ils ont tiré avec des armes automatiques et une des balles qui a ricoché sur un
poteau électrique a vu un certain nombre de ses débris venir abîmer un de ses yeux. Malgré l’intervention ophtalmologique subie, elle affirme avoir une perte de sa vision. Elle garde une
cicatrice à côté de l’œil blessé. Ses dépenses médicales s’élèvent à 110 000fc
Said Anli dit Dj Ropa, Domoni : suite à une publication de chansons anti régime Bacar, il a été arrêté et
incarcéré à la brigade de gendarmerie de Domoni . il a été roué de coups de rangers et bâtons. Il affirme souffrir au niveau des côtes.
Houmadi Ahmed Bacar, Mon Daniel, Chambani Djailane, Anfardi Anasse,Omrou Soula, Aminati Said Ali et son fils, Kamitoine Abdou,
Mogné Abdou,Poli, Abdourahamane Ali, Roihime, Bamvoura, Hayidi Issouf et sa femme, Mbobo et sa femme, Abdilahi Dodo, Hamza Ibrahime, Badanassi Ibrahim, Abdéréhmane Daouladine,Abacar Abdou Mari,
Elhade Anlimoudine, Mohamed Abdou Pink, Abdallah abdou Ousseine ,Farid Issouf Boina, Abdoulkader Toiliha, Maoulana said Hachime, Ansumdine Salim (pécheur) Moustoifa Ahmed Hachim (éleveur),
Thamarati Thoueni, Charaf Abdou: tous (de Domoni) ont été arrêtés le même jour à quelques minutes d’intervalles, et ont suibi à la gendarmerie de Domoni les mêmes tortures à savoir qu’on
les marchait sur le corps par des godasses et on les distribuait des coups de bâtons répétés sur la plante des pieds. Pendant des jours après leur
remise en liberté, ils avaient du mal à marcher.
Radjab Said, Domoni : ce peintre en bâtiment de 39 ans a été menotté et jeté dans une citerne pendant 10 heures
de temps dans cette position. Par la suite, on l’a retiré de la citerne et enlevé les menottes mais on a l’a laissé sans manger ni boire pendant 24 heures. C’est le major Fatahou qui a ordonné ses supplices
Toibibati Abdou Chaibati, Domoni : du fait de son soutien au président Sambi et après avoir été proposée sans
succès d’aller coucher avec les gendarmes Abdallah Machamba et Samirou, elle a été convoquée par les deux gendarmes le lendemain à la brigade de Domoni où elle a été rouée notamment par une
grosse câble, de claques, de godasses. Elle s’est finalement trouvée sur un lit d’hôpital saignant abondamment notamment par le vagin. Elle affirme
que ce n’était pas la période de ses menstrues mais ne peut pas affirmer si elle a été violée ou pas du fait qu’elle avait perdu connaissance sous
les tortures.
Abdallah Mohamed : il a été arrêté, incarcéré et torturé par les gendarmes notamment par le gendarme Djanfar
Chamouine (en cavale avec Mohamed Bacar) qui le rouait de crosses de canon de fusil. Il a été incarcéré pendant deux semaines et déclare souffrir
physiquement. N’a plus d’appétit ni sommeil.
Ali Maenfou (pécheur), Ongoni, Marahani : la FGA l’a arrêté à minuit. L’a roué de coups de matraques et crosses
de fusil de guerre. Incarcéré pendant 7 jours à la gendarmerie de Mutsamudu, jugé sans savoir pourquoi avec à la clé une amende de 800 000 fc, enfermé à Bambao Mtsanga pendant 24 h, Domoni
24 h, Sangani pendant 5 jours et puis s’est enfui à Mohéli. Deux de ses vedettes ont été brûlés et deux de ses moteurs hors bord « volés » par les gendarmes. Ses tortionnaires sont
connus sous les appelations d’Adé, Daoud Mboiyaya et Djanfar.
El farouk Ahmed Said (élève de 22 ans) : ligoté des pieds et jambes et jeté dans un véhicule où on l’a marché
dessus jusqu’à la brigade de Bambao où il a été roué de coups de bâton, emmené à la brigade de Sangani pendant 6 où il a été une nouvelle fois roué de coups de bâton et à Hombo pendant 24 heures.
Il a été arrêté et torturé à la place du père introuvable. Ses tortionnaires se nomment notamment Sudikou de Mohéli et Chadhuili de Mromaji
Saniati Daoud (Mme) : les FGA sont rentrés dans son domicile à 2 heures du matin. Ils voulaient l’emmener à la
place du mari recherché mais absent de la maison. Devant le refus de celle-ci d’obtempérer, elle a été rouée de claques en tenue d’Eve et injuriée
devant ses enfants.
Habiba Attoumane Hachime (Mme), Bambao Mtsanga : pour les mêmes motifs que précédemment, plusieurs gendarmes se
sont introduits. Ont menacé la dame par une arme de guerre. Lorsque sa fille Zabida a voulu s’interposer, elle a été traînée par terre et ont voulu l’emmener si la maman ne s’était pas jetée sur
elle recevant toutes les deux de coups et le bébé qu’elle portait est blessé en tombant
Fofana Mohamed , Ali Abdou, Mahamoud Mohamed Said, Mariama Toybou, Djoni Baco, Archimed Abdallah ont été
ligotés, embarqués dans des véhicules où ils ont reçu des coups avant d’être torturés à la gendarmerie.
Saidali Abdérémane, instituteur, originaire de Ouani, a été convoqué à la brigade de Ouani le 2 octobre
2008.
Arrivé à la brigade, au moment où il demande le motif de sa convocation, il aperçut un monsieur Cher de la FGA se jeta
sur lui et le tortura à mort depuis 9h 3o mn à 11 h 3o mn. Il est victime de l’inflammation testiculaire droit, masse dure du testicule droit
aboutissant à un kyste, douleur sur la hanche.
Oiridine Omar, Zouhair Bacar, Abdouroihamane Mikitadi, Ahmed
Hedja, Aboulaithi Houmadi, tous originaire de N’yantranga.
C’était le 5 février 2008 à 23 heures où ils étaient enlevés de leurs domiciles et transportés jusqu’à la piste de
l’aéroport de Ouani où ils ont subis toutes les exactions du monde.
Anridhoine Antoy originaire de M’ramani et résidant à Mirontsy a été arrêté en janvier 2008 et détenu à
la brigade de Domoni où il a été torturé jusqu’à la cassure de son pieds.
Ibrahim Allaoui, infirmier d’Etat, originaire de Mirontsy, a été arrêté et détenu durant un mois, il a
subi toutes les exactions du monde.
En mars 2008, Laidine Abdallah Assane dit Charlot, originaire de Barakani, village natal de Mohamed
Bacar, a été enlevé et torturé dans la résidence personnelle de Mohamed Bacar et sa présence. Monsieur Laidne est victime d’une fracture de bras et de la jambe gauche.
Elkarim dit Baba, originaire de Ouani, a été violemment torturé. Il a sucombé suite à ses blessures
après un mois.
Assassinant
Naoumane Daniel âgé de 18 ans, élève en clase de 4ème, originaire de Barakani, village natal
de Mohamed Bacar, a été assassiné devant la porte de la résidence de Mohamed Bacar à 22 heures alors qu’il était un enfant très réputé de sa docilité. Il était même familiarisé de garde rapproché
de Mohamed Bacar.
Selon des sources dignes de fois de son oncle Choubayan Soilih et sa mère Chayanti Soilih, Naoumane Daniel a été assassiné pour des raisons rituelles et de gris-gris.
D’ailleurs, aucune explication n’a été fournie ni par la FGA ni par Mohamed Bacar.
Les exils forcés
A Ouani, une trentaine d’hommes et de femmes ont été obligés de fuir l’île d’Anjouan pour se réfugier à
Mohéli et à Moroni. Ils étaient menacés de torture et de mort.
A Nyantranga, une vingtaine d’hommes ont vécu dans le maquis du janvier et mars 2008.
A Ongoni 2/3 des hommes ont vécu dans le maquis, depuis le mois de décembre jusqu’au jour de
débarquement.
Conclusion
Ce rapport montre combien le régime de Bacar a été traumatisant pour la population anjouanaise. Nous avons relevé plusieurs cas et
beaucoup n’ont pu être prises soit parce que les victimes ne sont pas encore revenues à Anjouan soit parce que le temps nous était limité, mais aussi, nous avions de moyens très limités qui ne
nous ont pas permis de passer beaucoup de temps sur le terrain. Nous aussi rencontrés quelques problèmes liés au refus de témoignages dû à une lassitude des citoyens ne croyant pas que cela
servira à quelque chose.
Nous avons en outre remarqués que beaucoup de gens sont encore sous le choc et des enfants en sont traumatisés.
Nous lançons un vibrant appel à tous les gens qui pourraient apporter une assistance à ces personnes victimes du régime de bacar.
Beaucoup ont perdus des biens mais aussi de l’argent ou encore leur dignité. Certains ont besoin d’une assistance psychiatrique avant de redevenir normaux.
Pour la FCDH
Ahmed Mohamed Allaoui, Mohamed Nassur Riziki Kaled SAID
Antufati Soidri : Echati Chadhouli :
Fatima Bacar Abi